Iznogoud et le magicien d’Oz (16.08.2007)
Allez pas croire, mes chers estivonimuliens, que je me suis abîmée dans la sieste et dans la tarte molle. Je routarde à mort en regardant le soleil dans les yeux et je ramasse dans les fossés des raisons d’espérer. A l’entrée de Gorron, un petit bled du bocage mayennais, cette promesse d’une rentrée chaude (?) qui m’évoque les pirateries de Michel Macréau
C’est le fruit des efforts conjugués d’un écolhostile à la Haute Tension et d’un Iznogoudophobe facétieux, adepte du langage S.M.S. Par son calembour ajouté à cette image d’avertissement, je le soupçonne de vouloir jeter un doute sur le financement des vacances américaines de notre nouveau calife.
Dans un registre plus soft, cette icône d’un art sacré plutôt décalé glanée près de la chaumière de Pontmain où, très peu de temps avant la Commune de Paris, une dame bleue dans une bulle étoilée est apparue sur le toit au jeune Eugène Barbedette qui en avait un peu assez de piler les ajoncs.
Plus tard, plus loin, mais où?, j’ai oublié, ce ready-arbre-aidé, touchant témoignage de collaboration entre la nature toujours reine (sur terre et dans les cieux) et un jeune rigolo des cambrousses.
Pour finir et pour ceux que mes délires lucréciens (ou lucifériens) laissent froid, je vous emmène, par le Pays de Fougères, sur la départementale 796 (M4 sur la carte Bibendum 309 Local) où, à l’entrée d’une localité dont le nom composé évoque le souvenir d’un célèbre navigateur du XVIIIe siècle, un plombier-zingueur cinéphile a réalisé, en guise de pub, un drôle de marcheur chapeauté qui fait penser très fort au personnage en fer du Magicien d’Oz.
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Commentaires
Bravo, Ani, pour cette road Movie qui vient à point apporter un peu de joie dans cette auguste morosité. Et puis, je pense qu'il n'y a aura point de recherches d'antécédents ni de quête d'inspiration par machintrucmuche ! Tout ça me botte. merci. Je craignais un artbrutissement total de la blogosphère, je vois qu'il ya du renouvellement. Après l'art des bergers, celui des plombiers. magique si j'oz dire.
Belvert paresse de son côté, le temps n'invite plus le cœur...
Écrit par : Belvert | 17.08.2007
Trouvez-vous pas zarbi la paronomase "Barbedette" du pileur de fougères (là, la Pilotesse de Belvert, pourrait vous emmener avec son "pilez menu sur les fougères /pilez et menu sr le talus..., ma ceinture etc...) et "Bernadette" (pas l'antécédente de Cécilia de qui vous savez, non,) mais le la bergerète béarnaise qui causait si bien Gascon, comme la dame blache et bleue qui lui est apparue dans la grotte où elle fit sourdre une eau qui vaut de l'or en barres aujourd'hui, et, comme vous savez, l'or dure longtemps. Longtemps.
Écrit par : Belvert | 17.08.2007