Hygiène de vie (14.09.2005)
Faut que j’adopte une autre hygiène de vie, sinon c’est mon blog qui trinque. Hier soir votre petite âme errante était bien décidée à vous causer littérature mais elle s’est endormie sur son Grozda.
Vous vous demandez ce qu’un Grozda peut être? C’est un bouquin de Denis Grozdanovitch, bien sûr. Un écrivain qui a le chic pour mêler rêveries philosophiques et observations désinvoltes et poétiques. Sans vous prendre la tête.
Vous vous demandez ce qu’un Grozda peut être? C’est un bouquin de Denis Grozdanovitch, bien sûr. Un écrivain qui a le chic pour mêler rêveries philosophiques et observations désinvoltes et poétiques. Sans vous prendre la tête.
Avec des qualités pareilles pas étonnant qu’il croise de temps à autres le chemin de l’art brut. De l’une de ses promenades en Grèce, racontée dans son Petit traité de désinvolture, j’ai gardé pour vous la rencontre dans un potager perdu de «quatre mannequins ayant sans doute fonction d’épouvantails (…) : l’un d’eux est une vieille fille enjuponnée munie d’une ombrelle, qui fait des grâces, le visage fendu (…) d’un sourire incoercible; un autre figure une sorte de mécanicien en salopette coiffé d’un chapeau à la Sherlock Holmes, qui fume la pipe et porte à la main un panier rempli d’œufs, tandis que le troisième est un soldat casqué, en costume kaki, tenant par la main une petite fille en nattes, bien proprette, avec sa jolie robe du dimanche – on croit presque la voir sautiller ! ».
Vous voyez la scène ? Et si vous voulez assister à la rencontre de l’auteur et du « vieil homme édenté (…) qui est le créateur de ce décor », allez vite à la page 191. Sans vous endormir dessus.
23:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : denis grozvanovitch, art brut | | Imprimer | | |