In good we trust (11.01.2009)
John Martin : Good cop
C’est le genre de phrase qui me fait bicher.
Y’a qu’au Pays de l’art brut qu’on peut lire des choses comme ça : «Je n’ai pas de héros mais j’aime regarder les canards nager» Et le Pays de l’art brut, cette semaine ira de la rue de Lancry à Oakland : «I don’t have any heroes but I like to watch the ducks swim». C’est Teri Bowden, l’auteur de cette formule carrée comme la pensée d’un philosophe oriental. Et Teri Bowden avec 12 autres créateurs du Creative Growth Art Center verra ses œuvres exposées à Paris par la Galerie impaire du 15 janvier au 16 février 2009 :
Il y a dans cette liste des noms qu’on connaît déjà pas mal : Dan Miller, Aurie Ramirez, William Scott par exemple et plein d’autres à découvrir comme Louis Estape :
James Farrell :
Valerie Tribble, William Tyler :
Olga Bielma :
and ainsi de suite. Découvertes à la clé, naturellement. Vernissage jeudi 15 janvier de 18 à 21 heures. L’exposition joue sur les mots et -ce qui est plus malicieux encore- sur la devise fameuse des U.S.A. : In good company we trust, c’est son titre. Amusante façon de rappeler que le CGAC est avant tout un collectif, un collectif de création groupant créateurs révélés et encadrement révélateur.
Une bonne compagnie vraiment et dont l’invitation sait trouver les mots qui nous chatouillent agréablement les tympans : «L’esprit innovateur et l’idée révolutionnaire de Jean Dubuffet, existe toujours et continue de se développer». Je ne sais pas si c’est vraiment vrai de chez vrai mais c’est tellement super à entendre que je vous le refais en anglais : «The innovative spirit and revolutionnary ideas of Jean Dubuffet, founder of the first collection of art brut, still exist and continue to thrive».
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, john martin, teri bowden, louis estape, james farrell, william tyler, olga bielma | | Imprimer | | |