Halle St Pierre : fromage ET dessert (14.01.2009)
Y’a des jours où l’art brut c’est kiff-kiff l’art de la table. Pas de panique ! Je vais pas vous la refaire avec mes succulents mollusques, répugnants à voir comme des fesses de hyène (voir ma note du 15.10.2008 : Mangez brut!) ni avec la cuisine paléolithique du cher Joseph Delteil (19.09.2005 : Caramba encore raté!).
Ce dont je veux vous entretenir -deux points, ouvrez les guille-mets- comme dirait la marquise de Sévigné, c’est de la brutalité des mœurs de notre siècle sans cœur qui fait poireauter une dadame de mon calibre devant son dry Martini en attendant son rendez-vous d’affaires qui ne vient pas. Et quand le dit RDV est un costard-cravate assez avenant et encore à l’âge de votre petit frère, avouez, chères lectrices, que la pilule est plus dure à avaler que l’olive du Martini.
Ce qu’on peut avoir l’air bécasse à regarder sa table en attendant que son cellulaire vibre, mes sœurs! C’est votre petite âme errante qui vous le dit.
Des tables, j’ai pu constater dans le resto où je faisais tapisserie qu’il y en a de toutes sortes. Des petites carrés sympas et des grandes rectangulaires prétentieuses. Même une ovale pour les plats. Mais rien ne vaut bien sûr notre bonne vieille table ronde. La table ronde du roi Arthur. En attendant que celui-ci revienne pour mettre de l’ordre dans le pastis qui nous sert de monde, il faudra vous contenter de celle de la Halle Saint-Pierre. Régulièrement celle-ci, qui est une mère pour nous, organise une Table ronde sur des sujets divers avec des maîtres-coqs qui viennent nous faire goûter leurs «spécialités».
Samedi prochain, le 17 janvier 2009, par conséquent, c’est l’équipe qui a écrit l’ouvrage Débridé(e)s, à propos des ateliers de La Pommeraie, qui se collera aux fourneaux de 15 à 17 heures. Cela va chauffer autour de l’art-thérapie, c’est clair! Parmi les «chefs» habituels : l’incontournable Laurent Danchin (dont le saint patron finit sur un gril) et Alain Bouillet (un nom prédestiné à la cuisson comme dirait l’autre).
On note aussi la présence de toques nouvelles : Carine Fol et Teresa Maranzano, pour m’en tenir aux «quilles à la vanille». Le modérateur (à feu doux) sera Jean-Yves Mesguisch. Il arbitrera la rencontre entre tradition et nouvelle cuisine, chacun défendant le bout de gras qu’il a développé dans le livre. Bon, pis allez, comme je suis pas vache et pour vous montrer que je ne conserve aucune dent contre les hommes, ces poseurs de lapins,
je vous donne en amuse-bouche, le nom des deux garçons qui viendront également tchatcher samedi. C’est le galeriste Christian Berst et Bruno Gérard, artiste chargé de l’atelier Pommeraie. Ils ont intérêt à être à l’heure. On les attend de pied ferme pour signer leur bouquin.
C’est compris dans le menu.
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