Le code Voynich (02.11.2005)
Je sais pas si vous êtes comme elle mais votre petite âme errante en a ras les frisettes du Dada Vinci Code. Impossible de sauter dans un bus sans croiser une pouffe ou un lascar plongé d’un air intelligent dans ce pavé. Quand on pense que ce best-seller s’inspire des histoires du trésor templier de Gisors et du trésor de l’Abbé Bérenger Saunière (en fait un pittoresque traficoteur de messes) on se prend à regretter que Gérard de Sède, qui s’occupa de ces cas, ne soit plus là pour toucher les bénéfs de cette planétaire opération marketing. Pour ma part, je préfère le Code Voynich qui vient d’être publié chez Jean-Claude Gawsewitch avec une préface de Pierre Barthélémy. Les p’tits curieux et les grosses malignes dont je suis avaient déjà repéré son article paru dans Le Monde du 20 décembre 2000 à propos de cet indéchiffrable manuscrit enluminé du XVIe siècle, rédigé dans un alphabet et une langue inconnus. Sans titre ni auteur, le Manuscrit Voynich doit son nom à l’antiquaire qui l’a découvert en Italie en 1912 chez des jésuites.
Il est conservé à la Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l’Université de Yale aux USA. Talentueux canular d’époque, recueil de cosmologie crypté, traité de gynécologie ou œuvre d’un fou, le fameux manuscrit représente des plantes imaginaires, des astres entourés de nymphes étoilées, des grappes de femmes nues barbotant dans des piscines vertes reliées par des tuyaux. Là où ça nous intéresse, chers amis animuliens, c’est qu’il n’est pas exclu que cet extraordinaire document, sur lequel les spécialistes du chiffrement se sont cassés les dents, soit en fait -on peut rêver- un véritable témoignage d’art brut du passé. A supposer, bien entendu, qu’aucune supercherie moderne ne s’y mêle, auquel cas ce ne serait plus qu’un témoignage d’art brut d’aujourd’hui. Ce qui ne serait déjà pas si mal.
Il est conservé à la Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l’Université de Yale aux USA. Talentueux canular d’époque, recueil de cosmologie crypté, traité de gynécologie ou œuvre d’un fou, le fameux manuscrit représente des plantes imaginaires, des astres entourés de nymphes étoilées, des grappes de femmes nues barbotant dans des piscines vertes reliées par des tuyaux. Là où ça nous intéresse, chers amis animuliens, c’est qu’il n’est pas exclu que cet extraordinaire document, sur lequel les spécialistes du chiffrement se sont cassés les dents, soit en fait -on peut rêver- un véritable témoignage d’art brut du passé. A supposer, bien entendu, qu’aucune supercherie moderne ne s’y mêle, auquel cas ce ne serait plus qu’un témoignage d’art brut d’aujourd’hui. Ce qui ne serait déjà pas si mal.
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Commentaires
Auriez-vous quelquesadresses de librairies à donner où l'on peut se procurer ce "Code Voynich", qui paraît fort excitant. Je n'ai personnellement jamais entendu parler de son éditeur, et pourtant j'en connais un paqson. J'imagine que sa diffusion est pour "happy few". Il serait donc bon que vous aiguyiez davantage les amateurs qui sont suspendus à votre si brillante documentation...
Amicalement, l'infatigable.
Écrit par : L'infatigable | 03.11.2005
Bonjour
Le Code Voynich est a priori distribué dans les FNAC et les bonnes librairies. On peut aussi le commander en ligne sur le site de la FNAC (port gratuit il me semble et petite réduc) ainsi que sur Amazon. Quant à votre interrogation sur l'éditeur, Jean-Claude Gawsewitch, c'est un ancien de Ramsay qui a créé sa propre maison il y a un an. Il a notamment publié La Fabrique du crétin qui est un best seller depuis plusieurs semaines.
En espérant avoir été utile...
Écrit par : Pierre Barthélémy | 05.11.2005
J'en ai parlé il ya quelques jours dans une note de mon blog
http://jdumetz.free.fr/2005/10/le-manuscrit-de-voynich-va-bientt-tre.html
le livre coute une cinquantaine d'euro, mais c'est un beau livre. Sinon le livre est disponible en ligne sous forme d'images.
Écrit par : joseph | 07.11.2005
Merci, M.Barthélémy, pour les renseignements.
L'infatigable (qu'il disait).
Écrit par : L'infatigable | 07.11.2005
Bonjour,
en effet j'ai pris connaissance de l'existence de ce manuscrit et il a l'air plus qu'interessant je vais me renseigner afin de me le procurer .Jaimerais savoir si il est possible d'en avoir quelques appercue en ligne?
Si vous avez quelques adresses je suis preneuse !
merci à vous
Écrit par : anya | 28.11.2005
Cet article aurait pu etre interessant si son auteur ne s'était pas pris pour le juge du bon savoir lire! De quel droit se permet-il de juger les lecteurs du Da Vinci Code! Ce livre est un roman très bien écrit. Comme indiqué dans les premières pages il ne s'agit pas d'un documentaire! En tout cas pour ceux qui ont apprécié le Da Vinci Code et qui sont atiré par les manuscrits indéchiffrés je vous conseil ce magnifique ROMAN "La règle de quatre" chez Michel Lafon.
Écrit par : J-S. | 28.11.2005
Ah je trouve que cet ouvrage mérite qu'on s'y interesse.Pour ma aprt, j'ai pris connaissance ce cet ouvrage pas plus tard qu'aujourd'hui chez Ruquier. C'est vrai je trouve que les romans comme da vinci code ou le testament des siecles ou encore le règle de quatre ne sont que des romans: c'est a dire imaginé!!!!
Alors que la nous avons affaire à ce qu'il y a de plus mystérieux pour les uns, de plus louffoque pour les autres mais qui quand meme suscite un interet particulier. Alors qui croire que faire?? Cela nous fait réver,nous fait repenser au passé! Ce qui me chagrine c'est qu'aucune personne n'a jamais pu traduire ou meme expliquer ce manuscrit!! trés bonne farce ou alors trés bon cours de science de la vie et de la terre! A méditer....
Écrit par : Lyso | 28.11.2005
Il est effarant de constater avec quelle avidité les gens se jettent sur n'importe quel feuillet en essayant d'y trouver des sens et des valeurs qui viendraient combler leur vide sidéral contemporain.
Ce code ou plutôt ce livre que nos appelons code parce que nous n'avons pas encore la clé de sa lecture, en est encore l'exemple tout comme le Da Venci ou l'oeuvre de Nostradamus l'était.
Quand quelques fouineurs se lancent sur la piste de l'histoire c'est sympathique, quand une foule de gens se précipitent pour comprendre ce que dit n'importe qui sur n'importe quoi alors qu'ils ne savent même pas ce que sera leur lendemain, il y a bien traduction d'un mal vécu.
Quand la société va mal, deux choses émergent : ce type de course à la découverte et les jeux.
Deux refuges apparemment nécessaires et qui viennent mettre un peu de lumière dans une vie qui en manque. En bref le rêve.
Concernant le livre, ne perdons pas de vue qu'il peut s'agir d'une vaste blague, car il faut bien se garder de considérer tous les livres anciens comme des œuvres. Il suffit de lire les petits livres érotiques anciens pour s'apercevoir que la qualité faisait aussi parfois défaut.
Je pratique l'hébreux et je peux vous dire qu'avant tous les livres dans cette langue étaient pour moi des codes.
Bonne lecture et bonne découverte quand même
Écrit par : roady | 29.11.2005
on nous aura promis des cieux illuminés par des ampoules electriques, tellement vives qu'aucun coin d'ombre ne subsisterait pour y cacher un ange ou un demon. on allait tout expliquer tout demonter et remonter, en mieux, en optimisé, avec des poignees fort pratiques pour que l'homme puisse s'en saisir et les manier a loisir. et voila que l'assurance est grisatre, qu'on prefere les petites etoiles qu'on voiut en fermant les yeux et en appuyant tres fort sur ses paupieres que les vues de puissants radiotelescopes. avec appolo, on a marché sur un reve d'enfant, pietinné meme, foulé au pied. c'est ainsi qu'aragon chantait pour passer le temps heureux que noys ayon fait des clairs de lune pour nos palais et nos statues. mais les diablotins ont la vie dure. la fee sardine a pris le large mais les anges gardiens sont de retour, a croire qu'ils sont revenus en soucoupe volante. l'homme a besoin de mystere pour vivre, mais il existe differentes qualités de mystere. il y a le pret a porter bas de gamme et le mystere sacré, de la veritable confection, cousu main et ourlé au fil d'or. on a les mystere qu'on merite. Notre epoque est a la supercherie de supermarché. L'etrange s'aligne sur les presentoir de prisunic, et se vend comme des petits pains, débité comme du bacon. a force de nous vendre de la flatulence, ils font finir par nous degouter de l'air des cimes. Majax, reveille toi, ils sont devenus fous
Écrit par : yann B. | 14.12.2005
Je parie que parmi tous ceux qui réagissent à cette note sur le Code Voynich, il y en a une majorité qui ne l'a pas encore lu...
Je me plante? Sinon, on n'en ferait pas autant sur le besoin actuel de mystère de bazar et tutti quanti... Que de clichés ! Sur un blog consacré à l'art brut, où l'originalité et la pensée personnelle devraient être de mise, vous me faites vraiment mal aux seins, comme disait ma grand-mère...
Un conseil, oubliez le mot "Code" et ça ira déjà mieux...
Écrit par : Alfred Cariatre | 15.12.2005
pourquoi oublier le code non au contraire chercher a trouver le mystere
Écrit par : linda | 27.12.2005
Ne serait-ce pas mieux de parler en l'occurrence de "codex"?
Mais "Code", ça fait mieux, ça fait vendre...
Écrit par : Alfred Cariatre | 28.12.2005
bonjour à tous et bonne année !
Ceux qui voudront en savoir plus sur le Voynich codex, pourront regarder le site excellent à ce sujet (en anglais): www.voynich.nu composé par un Hollandais René Zandbergen. Ce site retrace l'origine et les explications possible de ce document.
En ce qui concerne le "da Vinci Code", je l'ai lu avec grand plaisir, c'est un roman policier passionant ! Mais il faut savoir que l'auteur s'est basé sur un livre anglais "L'énigme sacré" écrit par trois journalistes. Ils ont fait une enquête après un reportage sur l'abbé Saunière et vont d'une surprise à l'autre en fouillant dans les manuscrits. C'est une sorte d'enquête qui développe une histoire parallèle. Difficile à juger sa valeur exacte, mais à lire absolument !
Dès que je viens en France, j'achèterai le livre du Code Voynich.
Han S.
Écrit par : han schook | 03.01.2006
J'ai pu feuilleter ce livre cet après-midi,pas le lire bien sûr...Exceptée la préface de Pierre Barthélémy:très intéressante.Cet ouvrage est aussi beau qu'il est fascinant.Mais je pense qu'il faut faire attention: une telle énigme,ce livre ne semble pas être un canular, étant donné le travail énorme qu'il a dû demander à son auteur,peut vite devenir obsédante.Je pense que c'était une très bonne idée de l'éditer, peut-être qu'un petit génie parviendra à le déchiffrer.On ne sait jamais.Bon courage!Moi je me contenterai des images mais j'attends avec impatience!
Écrit par : nat | 07.01.2006
je vois pas en quoi celui qui a ecrit ce site se donne le droit de dire que cette une supercherie, il n'en sait rien du tout alors qu'il se penche un peu plus sur ce manuscrit car il est bien plius interressant quand on arrive a lire certaine phrase je vous le promet
bon je vous laisse et j'espere que l'auteur de ce site va reflechir un peu p^lus a la question.
Écrit par : lorene | 10.01.2006
Eh, en passant par la Lorene avec mes sabots-dondaine... j'ai trouvé un capitaine qui m'a dit que tu étais vilaine, avec tes gros sabots-dondaine...
Ici le capitaine Cariatre pour vous servir... Dis-moi, Lorene, est-ce que tu voudrais pas nous dire ce que tu as déchiffré dans le codex Voynich, la "certaine phrase" très intérrrressante dont tu nous promets des nouvelles, des promesses, rien que des promesses! Puisque t'arrives à lire "certaine phrase", comme tu causes, faudrait voir à en faire profiter tout le monde, tous les allumés du Cot-Cot-Codex... sinon, y a pas de preuves que t'en sais plus que les autres. Ca rappelle les cours de maternelle, ce genre de défi... Moi, personnellement j'y entrave que dalle au fameux codex. Mais ça me soulage, pour une fois que je peux me contenter sans remords de ne regarder que les images dans un bouquin, pour une fois, je ne m'en prive pas.
A.Cariatre.
Écrit par : Alfred Cariatre | 12.01.2006
Concernant le code Voynich, les meilleurs spécialistes s'y sont cassés les dents car ils ne savent pas ce qu'ils vont découvrir dans le manuscrit. Pour la grande majorité, ils sont "hors concours". Pour pouvoir comprendre ce livre dont les images sont attractives pour masquer l'essentiel et diriger le curieux sur une fausse piste, il faut connaître l'alchimie, l'ésotérisme, l'astrologie. bref avoir lu Paracelse, Bacon, Avicenne, Avéroës, Giordano, Girolamo Cardano, Jacobus Sinapus, Kircher, Alberti, Trithemius, Philalethe, Fulcanelli, Cornelius Aggripa, Arthrephius, Zozine, Agricola, Geber.... Il faut compulser des centaines de livres, courir après certains pendant des années, expérimenter, apprendre et comprendre.
Cela coûte très cher monétairement et demande des nuits de labeurs. Bon courage à tous ceux qui voudraient prendre la route de l'Ars Magna.
Écrit par : Chrysopée | 03.02.2006
Un roman à lire cet été avec le manuscrit Voynich en toile de fond:
Il est en pré commande sur le site les 2 encres
http://perso.orange.fr/les2encres/reservations.html
J'espère que ça plaira à certain(e)s, voici la 4 de couverture
"Sur un coup de tête, Sévère Plemon s’accorde 24 heures pour faire le point sur sa vie professionnelle.
24 heures en Italie.
Ces 24 heures vont durer 12 mois.
A Florence il croise le regard d’Antonia, et Sévère, inconditionnel amoureux des femmes, se laisse entraîner dans son monde, indifférent au fait que la belle soit promise à un personnage riche et influent dans la société italienne : le Prince Stefano Di Spazzi.
Antonia, voulant garder son petit Français près d’elle, le fait passer pour un expert en art de la Renaissance et l’invite à participer à la recherche des origines de « La Jouvencelle », tableau découvert accidentellement dans les réserves de la Galleria dell’Accademia. Cette peinture les conduira au mystérieux « Manuscrit Voynich » dont l’alphabet inconnu continue de nos jours à intriguer bien des savants.
Bien sûr, la présence de Sévère Plémon en Italie, et surtout dans l’environnement proche d’Antonia, commence à irriter sérieusement le Prince Di Spazzi…
Entre histoire de l’art italien du XVIe siècle, amour, passion, intrigues et mystères, Tristan Maréchal entraîne ses lecteurs à la suite de ses personnages hauts en couleur dans une Italie où tous les ingrédients sont réunis pour en diffuser les parfums.
Tristan Maréchal débute sa carrière en 1988 en tant que Directeur Artistique dans la publicité. Il fait en parallèle plusieurs expositions de peinture à Paris et à l’étranger. Il décide enfin d’écrire Sous le Manteau de la Nuit. Avec beaucoup d’humour et de détachement, ce roman n’en est pas moins pourvu d’une grande observation de la nature humaine."
A voir: http://blog.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog&friendID=195024334
Écrit par : sally71t | 17.06.2007