Chomo n’est pas verni ! (14.10.2009)
CHOMO, ça fait à peine un mois qu’on le vernissait à la Halle Saint-Pierre et déjà il a son site Internet. Tant mieux : que 100 sites s’épanouissent, que 100 Ecoles préludiennes rivalisent, qu’est-ce qu’on peut souhaiter de mieux ? Aussi est-ce d’un cœur allègre que je vous annonce la création de www.CHOMO.fr
A l’accueil c’est un mystérieux M.G. qui nous reçoit. Cela vous rappelle une marque de bagnole, la Metro Goldwin, l’abréviation de Médecin Généraliste? Les paris sont ouverts. Faites vos suggestions! A la manette «Textes», vous trouverez des pensées de CHOMO transcrites en orthographe conventionnelle, ce qui l’aurait fait bouillir de son vivant. Ensuite une tripotée d’articles déjà recyclés du catalogue de l’expo Sainte-Halle, ce qui va sûrement accélérer sa vente à moins que ça ne la dissuade.
Et encore une biographie allégée. Des petites cases ont été préparées pour Claude et Clovis Prévost mais au moment où j’écris elles sont vides. Le sitounet CHOMO-Nouvo est sans doute en pleine construction, donc: indulgence!
L’espace «Galerie» : nada, «Vidéos» : zéro, «audio, biblio, liens, forum», idem. Cela viendra. On est fébrile.
En attendant la suite, on se plonge (plouf) dans la lecture de Raw Vision 67 (French Editor Laurent Danchin) où l’on apprend que la «large retrospective of Roger Chomeaux» at Halle Saint-Pierre is «curated by… Laurent Danchin», ce qui prouve encore qu’un conservateur peut en cacher un autre (which proves that a curator can hide another one).
Pour conclure sur une note encore plus réjouissante, je vous offre un peu de CHOMO aimablement transmis à votre petite âme errante par un Préludien de la première heure (non, pas M.G. ni L.D.). C’est une liste des choses à faire qui commence par la cheminée à ramoner et se termine par le ministre de la culture. C’est du lourd!
01:09 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : chomo | | Imprimer | | |
Commentaires
quel blog plein d'énergie et de densité !
j'ai du mal à vous suivre !
petite question :
Avez-vous vu ou entendu parler de cette exposition qui se tient à l'INHA à Paris "Les chemins de l'art brut : "L'Aracine et l'art brut"
et si oui, qu'en avez-vous pensé ? (si je suis allez trop vite dans le parcours des billets merci de me renvoyer à celui qui en fait déjà la critique) J'irais sans doute mais ... j'hésite ... Les expositions d'art brut à Paris sont (me semblent) rares.
Écrit par : Cécile | 14.10.2009
ma chi e Michel Geiss????
Écrit par : Pierre | 15.10.2009
@ Cécile
Mais vous me suivez pas, vous me précédez au contraire!
Je suis plutôt 2 de tense en ce moment.
Même pas eu la force de me traîner à l'INHA lundi dernier pour la causerie de l'ethnologue Michel Valière.
Allez voir sur Belvert, son blogue qui est dans mes Animulinks. Dans sa note du 16 oct. 2009, l'adjectif qu'il emploie pour qualifier l'expo "L'Aracine et l'AB". Je pense pareil. Appréciez au passage sa repro du catalogue.
Revenez chez moi et remontez dans le temps jusqu'à ma note du 8 septembre 2009 ("L'Art brut sur le chemins"). L'expo est dans une petite salle qui donne sur la rotonde que j'ai photographiée.
Profitez du jeudi 22 octobre 2009 pour y aller. A 18h30, il y a une soirée d'hommage à Madeleine Lommel récemment disparue.
Hommage parisien qui anticipe sur celui plus grandiose qui lui sera rendu, espérons-le, lorsque le Musée d'Art Moderne de Lille-Métropole sera inauguré en 2010.
Écrit par : Ani | 16.10.2009
Minimaliste en effet l'exposition "L'Aracine et l'art brut" à l'INHA. Mais un choix superbe!
Il y a en particulier un Darger très épuré qui montre toute l'ambivalence des bourreaux (l'un d'eux à genoux devant une victime). Quelques œuvres majeures, mais aussi des dessins plus modestes et non moins touchants.
Outre la soirée d'hommage à Madeleine Lommel, il y aura le colloque "Une avant garde de moins?" les 7 et 8 décembre.
Écrit par : Jeanne | 17.10.2009
@Ani
"minimaliste", alors ?
bon ...
"superbe" cependant, écrit Jeanne.
Merci.
Je vais aller y faire un saut.
(je suis prise jeudi 22 octobre)
Écrit par : Cécile | 20.10.2009
Sur le site www.Chomo.fr, je n'ai pas trouvé ce que vous dites même en cliquant partout. Quand j'y suis allé, il n'y avqit rien d'autre que le texte signé MG et je ne sais pas qui s'est non plus. Allez-y pour voir.
Écrit par : stef | 24.10.2009
@ Stef
Effectivement, il y a du changement sur www.CHOMO.fr
Il ne reste que le texte de présentation
En gros caractères et en haut de page, il est indiqué "Site en construction".
A suivre...
Écrit par : Ani | 03.11.2009
Monsieur,
en fait qui fait quoi ou qui est qui, là n'est pas l'intéret de cette affaire qui semble vous tenir à coeur. Parlez plutôt de Chomo, que vous avez l'air d'apprécier et qui le mérite amplement.
bien à vous,
Écrit par : s | 04.11.2009
Parlons ChOmO alors.
Une réflexion. J'ai 28 ans, d'origine savoyarde. J'étais encore dans mes montagnes quand Chomo a cassé sa pipe. Je ne l'ai donc pas connu, ni le Village d'ailleurs.
Ma rencontre posthume d'avec le Fou de la forêt s'est faite bien tard, au travers du livre d'entretiens compulsés par L.Danchin chez Simoën en 1978, et d'un bois brûlé - incroyable ! - admiré chez un chouette bonhomme, moitié facteur, moitié cycliste...
Qu'elle ne fut pas ma tristesse à la Halle Saint-Pierre : les reliques que constituent la réunion de ces quelques oeuvres n'ont fait que grandir ce sentiment de manque de n'avoir pu voir son oeuvre in situ.
Et j'exprime ici ma jalousie envers les nombreux animuliens qui ont pu connaître l'homme dans son environnement.
Bande de veinards va !
Écrit par : Baptiste | 06.11.2009
Il ne faut pas confondre "Animuliens" et "Préludiens" même si parfois les deux coïncident comme dans mon cas. Peut-être cependant que CHOMO aurait aimé les blogs.
L'idée de s'adresser à toute la terre. A n'importe quelle heure du jour et de la nuit émettre des cellules d'amour, cela a de quoi séduire celui qui, comme lui, se projette toujours dans l'avenir de la création.
Rien d'insensé là dedans, CHOMO n'était nullement fou. Je l'ai vu se troubler parce qu'une visiteuse à longue robe, qu'il appelait "la gitane", lui confia au moment de partir qu'elle était "psychiatre".
J'ai aimé cette crise de timidité soudaine qui révélait combien CHOMO était un humain touchant.
Loin du gourou new age qu'il faisait semblant d'être pour des crédules en mal de foi.
Écrit par : Jean-Louis Lanoux | 07.11.2009