Chère Huître sauvage (27.11.2005)
Vous devez penser que je vous laisse tomber. Plusieurs jours depuis votre amical commentaire à mes Causettes au coin de l’art brut et toujours pas de réponse de ma part.
C’est que, écervelée comme elle est, votre petite âme errante a été submergée de scrupules à la suite de votre demande de «conseils». Des conseils, moi ! et à un étudiant en plus ! Il y a de quoi être intimidée, non ?
Prenant mon courage à deux mains (je viens de me vernir les ongles), j’étais bien décidée à vous faire un cours lorsque j’ai dû changer l’ampoule de ma lampe de bureau. Adroite comme je suis, j’ai obtenu un joli court-circuit. Je me suis retrouvée dans le noir, moi qui prétendais vous apporter la lumière.
Comme je suis superstitieuse, j’ai vu là un signe du destin. Et maintenant, devant mon écran rallumé, je n’ose que vous dire, avec André Breton, «Lâchez-tout !». Partez sur les routes. Mettez les cahiers au feu et le maître au milieu. Plongez à la recherche des perles. Vivez l’art brut en live.
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