L'Aliment blanc envahit Tokyo (04.12.2005)
Je sais que ça n’a rien à voir avec le schmilblick mais ça me démange de vous conseiller d’aller au Palais de Tokyo, près du pont de l’Alma où ont été sévèrement karchérisés les témoignages de ferveur populaire spontanés à la mémoire de lady Di. Non parce qu’on peut s’offrir à la boutique un sac mimi en filet noir et rouge d’Annette Messager, idéal pour y mettre des oranges, mais parce que jusqu’au 8 janvier 2006, il y a l'expo Robert Malaval, kamikaze. Malaval, évidemment, n’a rien à fiche avec l’art brut (je fais de mon mieux pour sortir de mes «cases») mais son "aliment blanc" (salle du fond) est tout de même bien émouvant. Avec ces façons qu’il a d’envahir tout, il nous parle d’une intrusion qui n’est pas de la frime. Incontestablement, Robert Malaval, comme à d’autres égards, Bernard Réquichot, Michel Macréau ou Chaissac Gaston est un lointain cousin de la famille à laquelle votre petite âme errante se consacre. Comme c’est ouvert tous les jours (sauf le lundi) jusqu’à 24 h, vous n’avez aucune excuse pour pas y aller.
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Commentaires
Voir mon commentaire à la suite de "Sur la route de Pontoise". Je me suis trompé d'article.
B.M.
Écrit par : Bruno Montpied | 04.12.2005