Pascal Ayerbé, gribouilleur sonore (24.12.2005)
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C’est ce qu’à compris Pascal Ayerbé, un jeune «gribouilleur sonore» qui marche, selon lemonde.fr, «sur les traces des bricoleurs inspirés, des fabricants d’instruments et de jeux sonores».
Traqueuse du mot «brut» comme je suis, j’ai même déniché un webzine intitulé A découvrir absolument dans lequel Gérald de Oliveira le qualifie de «chef d’orchestre brut, comme peut être l’art». Tu pousses un peu Gérald. La «poésie sonore» de ce jeune illustrateur (sonore) pour le ciné, la radio, la télé et les cartoons ne vaut quand même pas l’art spontané de ma voisine Josie quand elle chante «J’ai fait un rêve merveilleux» en faisant sa vaisselle avec accompagnements de glou-glou et percussions de casseroles. Il n’empêche que son petit théâtre musical n’est pas sans charme. Un charme dont la maîtrise n’exclut pas la turbulence, c’est assez rare pour le signaler. Son nouvel album, La Tête en l’air (musique pour jouets, objets et choses à bruits), édité par Depuis la Chambre, se laisse écouter et son site vaut le détour pour le fun.
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