Larus vue par Lecomte (26.02.2006)
C’est fou ce qu’on fait comme rencontres sur Animula Vagula. Votre petite âme errante a eu la curiosité d’aller visiter le site de ce monsieur Lecomte qui lui a pondu un commentaire récemment et elle a eu la bonne surprise de découvrir un poète. Il faut l’être en effet pour écrire un vers du genre de cestuy-là : «Ils ont l’air con avec leur couteau à éplucher la lune». La lecture du poème qui se termine par : «C’est l’enfant Jésus qui porte sa locomotive» (cliquez sur Par la fenêtre ouverte) n’est pas sans faire penser à Jean Follain, c’est vous dire!
Vous avez bien de la chance, madame Eliane Larus, d’avoir un thuriféraire (j’adore les mots tordus) comme Michael Lecomte. Son site nous donne un échantillon des textes «courts et précis, sans jargon savant» où il a analysé une trentaine de vos œuvres picturales. J’avoue que j’ai regardé d’un autre œil certains aspects de votre production dont je me croyais pourtant informée. Plutôt que des repros de peintures, je ne résiste pas au plaisir d’emprunter 2 ou 3 dessins pour lesquels j’ai une préférence. L’un d’eux, intitulé Le Peintre est une étude de timbre-poste pour une expo à L’œil de Bœuf en 1980. Je m’aperçois que chez Cerès Franco, la directrice de cette galerie, vous avez exposé en compagnie de Michel Macréau. Coïncidence, Art Transit, le bouquin de Michael Lecomte, d’où sont tirés ces commentaires sagaces sur votre travail, a été publié en 1994 chez Fus-Art, éditeur, l’année suivante, d’un ouvrage consacré à Michel Macréau. Mais je piapiate, je piapiate, comme dirait monsieur Decharme, et j’oublie l’essentiel.
Parmi ces Morceaux divers dont M. Lecomte nous gratifie, y’en a un où il évoque un certain Gilbert qui m’a tout l’air d’avoir un profil assez brut.
Je cite : «Gilbert a existé. Il était (…) portier de nuit. (…) Il avait installé dans son grenier un minuscule autel où il célébrait des messes insolites et naïves.» Alors, je vous prie, Michael Lecomte, puisque vous surfez de temps à autre sur mon petit bloggy, dîtes-nous en plus.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Eliane Larus | | Imprimer | | |
Commentaires
Puisqu'on est entre commères, je puis vous confier que Michaël Lecomte est le compagnon d'Eliane Larus.
A.Tessier.
Écrit par : Allassiri Tessier | 27.02.2006
vernissage de larus demain galerie lefor openo rue mazarine 6eme
Écrit par : lechnu | 01.03.2006
Très légitime article ; Lecomte est un splendide poète !
Écrit par : Alex | 01.03.2006
Michel Macréau et Eliane Larus se connaissaient effectivement. Eliane considérait Macréau comme un artiste de première grandeur. Quand à lui, d'ordinaire plutôt sauvage, il restait longtemps dans les vernissages de Larus à contempler ses peintures, ce qui me remplissait de joie car moi aussi je l'admirait beaucoup. C'est un un artiste d'exception ; le monde de l'art s'en est aperçu trop tard.
J'ai à la maison des estampes touchantes puisqu'elles sontdes tirages d'essai comportant un Larus d'un côté et un Macréau de l'autre...
J'ai relu ce blog et me suis intéressé à ce nom que je ne connaissais pas : Jean Follain. Quelle découverte !
Les textes de mon receuil "Bonbon perdus" sont des écrits de jeunesse. A l'époque, je ne lisais pratiquement pas de poésie. Je n'en lis toujours pas car, à part quelques auteurs : Beaudelaire, Max Jacob, Supervielle... je trouve ça très ennuyeux. Trop nombreux sont les individus qui se prennent pour des poètes parcequ'ils écrivent des phrases les unes au-dessous des autres. Mais là, vous m'avez fait découvrir un autre vrai et grand poète. Dommage qu'il soit mort.
Je compte faire lire ses textes dans une soirée qui aura lieu dans un peu plus d'un mois à Paris. C'était de mes textes dont il devait être question, mais je me réjouis de faire lire en même temps ceux de Jean Follain.
Avec ma sympathie,
Michael L.
Écrit par : Michael Lecomte | 06.03.2006
Chaleureux compliments à Eliane Larus ; vieille connaissance ...
Bravo et surtout faut-il poursuivre avec la même passion
madeleine lommel
Écrit par : mlaracine | 29.08.2006
bonjour
j'aimerais être tenu au courant des expositions d'Eliane Larus dont j'apprécie beaucoup le travail
Cordialement
Marlène Ehrhard
Écrit par : Ehrhard Marlène | 14.06.2008