LaM : un an après (25.09.2011)

Les années se suivent et elles ne se ressemblent pas. L’année dernière c’était une avalanche de papiers dans la PQR nordiste pour cause d’inauguration du LaM. On n’en finissait plus de s’extasier sur la finalisation du bâtiment «en résille de béton fibré» arrimant la main de l’Art brut au grand corps malade de l’Art contemporain perché sur les épaules de son grand frère moderne. Cette année, autre chanson. L’événement date un peu et les gazettes locales sont retournées aux choses sérieuses : le V’lille, la braderie et les animaux de compagnie.

Ne se trouvera-t-il donc personne pour célébrer ce premier araciniversaire?

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Heureusement Animula Vagula est là et son ch’tiot service de documentation aussi.

Parmi toutes les supercalifragiliscexpialidélicieuses déclarations qui furent faite à l’époque du côté de Villeneuve d’Ascq, j’ai retrouvé celle de Nord Eclair, publiée le 26 septembre 2010, à propos de l’architecte de l’extension qui s’est ajoutée à l’édifice d’origine pour en faire un musée à 3 volets équivalents : «Manuelle Gautrand a réussi à s’imposer, là où il le faut, et contre les avis du cahier des charges et de l’architecte des bâtiments de France qui réclamaient un édifice distinct de l’œuvre initiale». Et le canard de citer une «justification» de l’architecte : «J’ai pris en compte une demande plus impérieuse, celle de la conservatrice en chef de l’époque (Joëlle Pijaudier-Cabot, ndrl) qui souhaitait une fluidité du parcours».

Voilà qui n’est pas banal! «Plus impérieuse» est grand, «plus impérieuse» est noble, «plus impérieuse» est définitif. «Plus impérieuse» est cexpiadélilicieux. Moi qui croyait qu’un cahier des charges c’était sacré, j’en suis restée «sardine» comme dirait Gaston Chaissac.

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