La Maison Bleue d’Euclides Da Costa (05.03.2006)

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Sympa à vous, Pascale Herman, de rappeler à notre souvenir la très élégante Maison Bleue du mosaïste Euclides (j’adore ce prénom) Da Costa. Votre petite âme errante connaît ce site depuis belle lurette. Elle se souvient d’y avoir jeté un coup d’œil furtif mais intense, par dessus la palissade, un jour des alentours de 1994 ousqu'elle était allée visiter les plages du débarquement.
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Ce n’était pas ouvert alors et les petits édifices en vaisselle cassée se protégeaient comme ils pouvaient sous de vastes imperméables de plastique transparent qui laissait deviner bien des beautés. Je m’étais promis d’y revenir et puis la vie qui nous roule et nous déroule m’a emportée vers d’autres aventures. Votre commentaire réveille donc une vieille démangeaison. Je vois avec plaisir qu’il y a des gens à proximité pour s’occuper de cette œuvre et la faire connaître. A ce propos, puisque vous ne citez pas, par modestie peut-être ?, l'adresse d'un blogue qui parle de la Maison Bleue, je le fais à votre place. Comme le suggère un commentaire de Laurence Gainville sur ce blogue, le site de l’asso que vous avez recommandé «est plutôt en cours de travail (et à actualiser)».

Personnellement, je suis restée sur ma faim question images. Heureusement que, sur le sujet, je possède, depuis sa sortie en mars 2004, l’attrayant bouquin de Claude Lechopier publié par Les Cahiers du Temps. Son titre c’est : Une mosaïque à ciel ouvert. La maison bleue de Dives-sur-Mer. En principe ça doit être encore dispo et trouvable «dans les bonnes librairies», style celle du musée de la Halle Saint-Pierre à Paris, dont la gondole Art-Brut est toujours bien achalandée. Non seulement il y a là dedans quantité de beaux clichés en couleurs petits et grands dont j’emprunte certains pour nos lecteurs mais aussi des croquis et plans, des documents et des feuilles transparentes qui entrelardent gentiment un texte documenté sur l’homme et l’œuvre avec biblio, bio, témoignages. Page 87, il est précisé que Da Costa vendait facilement vases et jardinières et qu’il fabriquait des cœurs en mosaïque «au centre desquels apparaissait, sous un morceau de verre, un oiseau découpé sur les sacs de graines qu’il achetait pour nourrir ses tourterelles». Je me demande s’il y en a chez des collectionneurs. J’aimerais bien voir ça.

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