Rackham de muraille (06.08.2012)

Retour à Avignon où l’on croise de drôles de bad guys après le Festival. Exemple ce Rackham sur fond luciférien. Je l’emprunte à Michel Benoit parce que celui-ci est plus près du mur des offrandes que moi.

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Votre petite âme errante a beau avoir cessé momentanément de traîner ses plumes en Provence, elle n’en garde pas moins un œil (chaussé de nouvelles lunettes d’opticien-créateur) sur les petits nids votifs de l’ancienne prison Sainte-Anne. La manière dont le lieu évolue mérite en effet notre attention.

En franglais : un work in progress collectif avec un turn over de plus en rapide.

En clair : une création continue où tout un chacun apporte le grain de sel de son ex-voto en remplacement de celui d’un autre.

Souhaitons bon courage à qui voudrait faire l’inventaire, à fin de classement (on peut rêver !), de ce «monument historique» de notre temps. Avec ce processus jamais figé, avec ce lieu en évolution perpétuelle, Avignon a peut-être inventé la métaphore du site artistique anonyme et populaire, résolument réfractaire aux petites cases de la patrimonialisation.

00:22 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mur des offrandes, avignon, michel benoit, rackham le rouge | |  Imprimer | | Pin it! |