Noyers, Laduz, Dicy : un trio gagnant (06.06.2006)

Ereintant ces ouikènes qui n’en sont pas! Votre petite âme errante, s’étant vu sucrer son lundi de Pentecôte, a dû jouer les filles de l’air pour faire tout ce qu’elle avait prévu de vous montrer. Je suis donc allée caresser pour vous les ânes de Laduz qui ont tendance à bouffer les chapeaux de paille des visiteuses. Il faisait encore soleil pour le coquetèle champêtre et une équipe de joyeux congressistes s’est égayée sur l’herbe, bolée de cidre à la main et gougère dans la bouche. Assistance variée. On comptait même des représentants de la Belle Province. Quelques enfants mais les baby-boumeurs en majorité : mon daddy était content. Auparavant j’avais poussé une reconnaissance jusqu’au musée de Noyers sur Serein que j’avais pas vu depuis la saint Glinglin.
medium_enseigne_noyers.jpg

Outre la collection Yankel où l’on peut dénicher par ci, par là quelques témoignages d’art brut parmi les naïfs qui la composent, je me suis amusée comme une folle avec les milliers d’objets de la collection Jacqueline Selz et Yvon Taillandier. Malheureusement, c’est le moment qu’ont choisi les saletés de piles de mon cyber-shot pour tomber en rideau.
Je n’ai donc pu attraper qu’une partie des sifflets des Baléares, ex-votos en cire, boîtes indiennes, jouets en fer blanc, instruments à zizique et autres féériques babioles d’art populaire dont certaines flirtent avec notre domaine. Heureusement, ils vendent un bouquin à la caisse : De la Collection Selz-Taillandier à la figuration libératrice (2004).

medium_boite_indienne.jpg

Mal maquetté mais il contient beaucoup de reproductions, pas terribles mais enfin ! 25 €, quand on aime on compte pas. Le 10 juin à 15 heures est prévu le vernissage de l’exposition Ex-voto, collections Lagrange et Geyssand et d’après les préparatifs que j’ai pu surprendre, je vous jure que ça vaut le détour.
Pour finir, après une nuit réparatrice sur les bords de l’Yonne, j’ai pas pu m’empêcher de faire un tour à la Fabu le dimanche, sous prétexte de brocante à Dicy (vérifiez, c’est vrai). Visite toujours enchanteuse. Comme je ne veux pas vous prendre la tête plus longtemps, je me contente de vous signaler la nouvelle niche où sont dévotement installés les tiares et autres objets sacrés de la religion personnelle de Palmerino Sorgente, créateur de Montréal récemment disparu. C’est dans le couloir blanc non loin de l’entrée, à côté de Podesta, s’il vous plaît.

medium_chapelle_palmerino_2.2.jpg

23:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Palmerino Sorgente | |  Imprimer | | Pin it! |