Le dur désir de Durette (03.12.2006)
Face au Saint-Laurent qui coule des jours majestueux en face de chez lui, Léonce Durette s’est aménagé un domaine pétillant de couleurs constitué par sa maison noyée sous les décorations et par son petit jardin foisonnant de sculptures jusque dans ses moindres détails. Il n’a qu’à traverser la route pour récolter ces bois de grève dont il tire un profit artistique immédiat pire que si c’était des trésors.
«Faut qu’tu réalises du moment qu’ça t’pogne» dit cet ancien menuisier québécois pour rendre compte de son incroyable facilité à se servir des bricoles de tous calibres que lui rabattent aussi ses concitoyens de Saint-Ulric en Gaspésie : bois flottés, mâchoires d’animaux, cailloux, coquillages, chutes de bois ou de fer, morceaux de plastique.
J’aimerais bien être comme lui et, pour commencer, trouver une utilisation aux monstrueux paquets de photos que j’ai prises avant l’arrivée de S.A.S. Le Numéric. Dernièrement, j’ai essayé de mettre de l’ordre dans ce bazar et naturellement j’ai succombé.
J’ai quand même pu extraire pour vous, mes Animuliens préférés, un petit album Durette. Allez pas me demander de quand ils datent ces clichés. Probable qu’ils sont contemporains (début 2000, je crois) du numéro 18 de Création Franche, revue (pas fanzine, comme on le prétend parfois à tort) qui invitait le lecteur français à suivre La Piste des Indisciplinés et des environnements d’art brut québécois.
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