Lip, Lapp, Lop, Sefolosha !!! (26.07.2007)
Elfe de montagne
C’était bien la peine de me déclarer partisane de Ferdinand Lop si c’est pour me faire prendre en flagrant délit de sérieux à la première occase! Heureusement mes fidèles lecteurs veillent et Philippe Lip(care) me rappelle aux saines vertus de l’idiotie en fustigeant avec une indulgente ironie mes scrogneugneus à l’égard de l’usage inflationniste du mot « artiste » dans les scientifiques notices relatives aux créateurs d’art brut.
Pour lui prouver que j’ai reçu son message et que je suis décidée maintenant à laisser pisser (au moins jusqu’à la prochaine fois), je lui promets de copier 100 fois la vigoureuse pensée de l’animateur Patrick Lapp qu’il a collée sur son bloguatlas, en compagnie de pétulants commentaires sur un accessoire dont Marcel Duchamp a fondé la réputation.
Je cite : «il faut peindre croûte que croûte» !
Lip, Lapp, Lop !
Et pour vous montrer que j’ai rien contre mes petites sœurs âartiiisses, surtout quand elles sont suisses et qu’elles pactisent avec une sorte d’affolement qui court comme un frisson sous la peau, je ferai une entorse à mon programme pour vous toucher deux mots de l’œuvre naufrageuse et déchirante de Christine Sefolosha que vous avez encore tout le joli mois d’août pour retrouver en les souterrains mystérieux de la sainte Halle au flanc de ce Mont Martre d’où Paris pour une bonne part s’est jadis arraché.
Sefolosha, avec ses cavaliers ambigüs, ses rencontres aléatoires d’une férocité métaphysique et archaïque, ces catastrophes effilochées, son matérialisme à fleur de chair, cherche par le conflit de l’ombre et de la lumière ces contrées de l’être abordés par Louis Pons, Patrice Cadiou, Gilbert Pastor.
Hérissé
A ces terres brûlées, ses gouaches léonines, ses coulées de rubis des années 90, votre petite âme errante, qui sait que les chants desespérés sont les plus beaux, préfère encore les pelures blessées de ces papiers sensibles du 21e siècle où le vin épais des verts, les ivoires jaunis, le vieux brocart des violets éteints coulent, se fendillent et se déchirent. Lip, Lapp, Lop !
Papillon tempétueux
Les photos des œuvres et de l'atelier de Christine Sefolosha sont extraites de cet ouvrage :
23:55 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Christine Sefolosha | | Imprimer | | |
Commentaires
une note... après avoir lu vos commentaires récents et tjs
intéréssants pour vous signaler une expo personnelle à bruxelles à la galerie Jeane Bastien, du 28 janvier au 1er mars 2009.
http://www.jbastien-art.be/FR/artists_detail.awp?P1=Sefolosha_Christine
vous envoie volontiers images carton mais ne sait pas trop comment?? Bien à vous cs
Écrit par : sefolosha christine | 05.02.2009
@ Christine Sefolosha
Bonjour et merci pour votre coucou à mon blogounet. Venant d'un peintre comme vous, ça me fait bicher.
Votre petite âme errante invite d'ores et déjà ses lecteurs à cliquer grave sur le lien Bastien.
Pour le carton, j'aurais bien aimé l'avoir mais j'ai eu des soucis avec mon adresse e-mail ces temps-ci.
Mais maintenant j'en ai une autre.
Pour la trouver, allez dans "contact", colonne "catégories" et la bobinette cherra.
Votre adresse e-mail à vous, je la retrouve pas.
Si vous vouliez me la communiquer hors ligne, ce serait l'occasion.
Dans l'attente de votre courriel, bien des choses d'Ani.
Écrit par : Animula | 06.02.2009