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30.01.2015

Christine Sefolosha et les wild things

Dans la presse encore.

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Au moment où l’OAF de NYC 2015 bat son plein (jusqu’au 1er février) je me suis arrêtée sur l’article de Priscilla Frank, critique d’art bouclée, dans The Huffington Post du 28 janvier dernier. Pour son sujet et pour son titre qui associent Christine Sefolosha et les wild things.

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C’est à la Galerie Polad-Hardouin, qui présente à New York cette artiste qui ne cesse de s’affirmer comme telle, que l’on doit les envoûtantes images qui illustrent le papier.

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La conclusion de celui-ci va dans le bon sens. Elle indique clairement qu’avec Sefolosha les petits problèmes de in et de out ne sont plus de mise : «(…) the boundary between out and in gets lost in the haze of blues and purples, eyes and claws, memories and dreams».

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Si les Américains lisaient Animula, ils auraient aperçu que ça fait déjà longtemps que, chaque fois que j’en ai l’occasion, je braille : «Sefolosha you make everything groovy!»

22:18 Publié dans Ailleurs, Gazettes, Images, Zizique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christine sefolosha, oaf 2015, priscilla frank, the troggs | |  Imprimer | | Pin it! |

15.02.2013

Primitive Cabaret

Primitive Cabaret. Retenez ce nom. Celui d’une exposition qui se tient jusqu’au 23 février (puis du 8 au 16 mars) 2013 chez Polad-Hardouin, dans le 75003, rue Quincampoix.

roman photo.jpgJe venais d’HT un roman-photo chinois d’il y a 30 ans à la Galerie Impressions quand je suis tombée, dix numéros plus loin, au 86 exactement, sur la vitrine polad-hardouinesque, véritable visage de la galerie.

Dominique Polad-Hardouin le soigne comme un boxeur soigne son gauche. On en ressent l’impact de l’extérieur et les timides, à la limite, pourraient se dispenser d’entrer.

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Ce serait dommage. On a certes un aperçu très fort sur d’envoûtants Macréau qui représentent des parturientes associées à des têtes de mort fichées sur des bâtons (de pouvoir ?)

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et sur une puissante et compacte statue-fétiche au conglomérat sauvage éclaboussée de bleu. 

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Mais on manquerait, sur un mur latéral un grand Sefoslosha clair que –zut de zut– j’ai oublié de photographier (à la place je vous offre son Baron Samedi)

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et plus loin encore (car la galerie est profonde et subtilement méandreuse) l’émulsion filandreuse d’Au Royaume des pyromanes du Sénégalais Omar Ba où la composition converge, par des moyens contemporains, vers une forme bourgeonnante plus ancestrale.

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Primitive Cabaret vous a un petit côté Dada par sa mise à jour d’une force vive et cahotique. Ce titre fait allusion au goût des expressionnistes allemands pour les rythmes «primitifs».

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Des artistes comme Helmut Rieger (ci-dessus) et Andrew Gilbert, qui figurent dans l’exposition P-H, le partagent visiblement. C’est d’ailleurs une œuvre de Gilbert, très référentielle à l’Afrique noire magique et accablée, qui sert de frontispice à la double page dépliante mise à disposition des visiteurs de la galerie.

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Elle contient un grand texte de Leanne Sacramone, conservatrice à la Fondation Cartier. Il éclaire sur le contenu de cette exposition qui fait dialoguer 5 artistes contemporains et des objets vaudou du Bénin (statues à patine sacrificielle, tablier de féticheur, fétiches à cadenas etc.) provenant de la Collection de Claude Rouyer.

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A Spiritual Voodoo Confrontation nous dit in english le sous-titre de Primitive C. En fait de confrontation, on admire plutôt le goût très sûr avec lequel ont été tissées certaines parentés (ou connotations) formelles. Travail de la galeriste!

Car tout cela reste de nature différente : l’admirable second degré des artistes d’une part, le plain-pied des sorciers de l’autre. Mais le vaudou est à la mode. Pas seulement chez les amateurs d’art brut. Pourvu qu’il ne devienne pas une tarte à la crème!

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Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas s’interroger sur lui. Le mercredi 20 février à 19 h une conférence est prévue chez Polad-Hardouin. Je cogite pour ma part sur la «demande» des collectionneurs aux créateurs-féticheurs. Ne risque-t-elle de produire des infléchissements? Ne serait-ce que parce que les Africains sont tentés de ruser avec les acheteurs européens et américains pour conserver (comme il est compréhensible) les objets vraiment «chargés» pour leur pomme.

23.10.2011

Une araignée dans la gorge

La raison de mon silence? Non ce n’est pas que je médite un changement d’orientation. Genre : Rives et dérives de l’art contemporain. Ou «comptant pour du beurre», l’art brut ayant tendance à faire tache aujourd’hui pour les institutions qui l’exposent (pardon pour celles qui dérogent à la règle).

Sirop-Des-Vosges.jpgNon, non, c’est simplement que je me traînasse ma première grosse crève de l’année. Que je tousse comme une perdue. 

timbre araignee.jpgEt que mon chéri-que-j’ai profite de ma faiblesse pour me faire avaler des litres de sirop des Vosges sous prétexte que j’aurais une araignée de Louise Bourgeois dans la gorge.

christine sefolosha,pierre della giustina,judith scott,anton prinner,fiac,lucie vigne,etienne-martin,rafaèle normandSelon lui c’est depuis que j’ai lu, dans le dépliant de l’expo Objets secrets au Collège des Bernardins, cette thèse (pour le moins digne de  Nos amies les bêtes) suivant laquelle les œuvres de Judith Scott «résonneraient profondément» avec les objets sculptés par ladite Loulou of New York. Raisonnement de tambours! Idéal pour couvrir ma quinte! Non, je vous l’dis : «ça sent le sapin!». vosges.gif

Je n’ai même pas pu me traîner à la FIAC pour aller voir sur le stand de la Galerie Le Minotaure, les œuvres d’Anton Prinner, une artiste «contemporeine» d’exception celle-là. J’ignore pourquoi (à cause peut-être de la radicale façon dont elle interrogeait, dans son comportement, la différence sexuelle)– on ne parle jamais d’elle. En dépit des méritoires efforts de Benoît Decron que j’ai déjà eu l’occasion de signaler dans mon post du 25 janvier 2008 (Déplacement à l’Abbaye Sainte-Croix).

Anton Prinner

Libération du jeudi 20 octobre 2011

Pour rare qu’il soit, le cas d’Anton Prinner n’est pas le seul à se tenir éloigné des petites bourgeoiseries à la mode. Pas plus tard que récemment, j’ai eu l’occasion de vous rafraîchir la mémoire au sujet de Lucy Vines et d’Etienne-Martin.

Si écho de l’art brut il y a, c’est dans l’œuvre de tels artistes, sincères, discrets et concentrés sur eux-mêmes avant d’être soucieux de notoriété, qu’il faut le chercher. Ma p’tite idée sur la question c’est que la fréquentation de leurs œuvres nous servira bien plus dans notre approche de l’art brut que le commerce avec les people de la planète art-contemporanéiste qui tourne éternellement autour de deux trois nombrils décorés.

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Bon, je retourne à mon sirop! Non sans vous signaler deux expos de jeunes artistes contemporains qui méritent bien qu’on parle d’eux.

Christine Sefolosha

Celle de Christine Sefolosha à Strasbourg et celle de Pierre Della Giustina dans son atelier de Saint-Rémy-sur-Durolle en Auvergne.

Pierre Della Giustina

Merci au carton d’invitation de l’expo Della, organisée de concert avec la photographe Rafaèle Normand.

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Il me fournit ma conclusion : «une virée dans les sapins pour la Toussaint?»

pierre della giustina,rafaèle normand

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22.09.2011

Sefolosha Salvatica

Des forêts, des sous-bois, on a besoin de ça. Des végétaux, des jardins. En ce début d’automne, ça peut pas faire de mal. Surtout si ce sont ceux de Christine Sefolosha. Véridiques, crépusculaires, oniriques et byzantins comme des bijoux baudelairiens, des souvenirs nervaliens ou des encres hugoliennes.

Christine Sefolosha

Mystérieux et pleins de bruissements d’ailes. De songes et de chuchotements. Odeurs de mousse et de champignons qu’on mangera en omelette à la ferme-auberge (ou à la ferme-galerie). map.jpgC’est à Assens dans le canton de Vaud, village suisse jumelé avec les Deux Eglises de Colombey. Faut-il vous faire un dessin pour savoir comment vous y rendre? Dimanche, on nous promet du soleil jaune comme la paille, jaune comme le vin.

Christine Sefolosha

L’occasion rêvée, ce 25 septembre 2011 à 11 h de rencontrer l’artiste à l’Espace culturel, route du moulin. Elle y fera découvrir sa nouvelle série de monotypes réalisée avec le concours de l’Atelier Ratmond Meyer, imprimeur à Lutry.

christine sefolosha

L’exposition, qui est collective, s’intitule Salvatica et c’est délicieux de pas bien savoir ce que ça veut dire. Je dis ça pas que pour les Suisses. Les Français sont invités à passer la frontière.

23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christine sefolosha | |  Imprimer | | Pin it! |

17.11.2010

Des Vaisseaux fantômes rue Quincampoix

Les dérives, il arrive que ça me conduise à perdre de vue mon port d’origine.

Aujourd’hui, c’est la faute de la Galerie Polad-Hardouin si j’ai largué les amarres de mon sujet-fétiche pour aborder une île d’au delà de mes petites brutalités ordinaires. L’île mystérieuse baptisée Sefolosha sur mon portulan d’exploratrice animulienne.

gallerie P H.jpgJ’aime bien la Galerie Pol-Har. Elle n’est pas radine de ses images. Pas besoin d’être Miss Marple pour les découvrir sur son site internet. Se prolonge ici une pratique de l’accueil qui rend cette maison classe plutôt commode d’accès (en tous cas pas volontairement intimidante) à la flâneuse de la rue Quincampoix qu’il m’arrive d’être. Bien sûr, cette respectable goélette arbore clairement son pavillon art contemporain mais ce n’est une raison pour quitter son sillage. Car il n’y a pas un mais des arts contemporains et celui de Polad-Hardouin mérite de croiser notre courant habituel.

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christine_sefolosha.jpgCroyez-en sur parole la vieille naufrageuse que je suis! Même si je manque de place pour vous le prouver. Hardi les gars, va petit mousse, cap sur l’expo Vaisseaux fantômes! Et que le vent d’automne vous pousse au vernissage, en présence de Christine Sefolosha herself, tout droit venue des brumes suisses de son «beau lac gris bleu» avec un petit rhume dans son sac mais beaucoup d’entrain pour parler de ses monotypes.

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Le carton au scaphandrier «médusé» vous dira tout sur son verso.

A demain.

23:42 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christine sefolosha, galerie polad-hardouin, vaisseaux fantômes | |  Imprimer | | Pin it! |

12.10.2009

Les Gants rouges de Christine Sefolosha

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Les Gants Rouges

Avec Christine Sefolosha, il ne faut pas prendre de gants. Lui témoigner illico presto que c'est super son travail même si elle le sait. On risque pas de la gâcher. Elle est la voisine de palier de Carlo Zinelli, un vrai sucre d'orge de l'art brut, dans une exposition américaine dont la durée de vie ira du 16 octobre au 1er décembre 2009.

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Opening reception : Friday october 16 th (5-8 P.M.) à la Judy A. Saslow Gallery. Je dis ça pour ceux qui pourront être à Chicago ce jour-là et aussi pour l'information des autres qui n'ont pas pour habitude de trainer leurs Converses en Illinois. Avec Chris and Carlo feront bande à part deux autres «outsiders» : Clyde Angel qui fait la soudure et réalise des sculptures en métal

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et Michael Smith qui est inconnu à mon bataillon. Le site de la galerie vous en dira plus.
Chris. Sefolo., pour en revenir à elle, on nous explique que «she began drawing as a child, often during bouts of chronic insomnia». Comme je vous ai déjà parlé de son cas, par exemple le 26 juillet et le 1er décembre 2007, je m'étouffe pour cette fois et je passe la trompette à un de mes fidèles assistants qui s'époumonne pour Les Gants rouges, une peinture sefoloshienne de 2008.

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20:05 Publié dans Ecrits, Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christine sefolosha, carlo zinelli, art brut, clyde angel | |  Imprimer | | Pin it! |

01.12.2007

Les yeux ouverts de Christine Sefolosha

Vous vous souvenez de la rétrospective «Séfolo» à la Sainte Halle Pierre de Montmartre (cf. ma note Lip, Lapp, Lop du 26 juillet 2007) ? Alors filez les yeux fermés mercredi 5 décembre à 18 h à la galerie Polad-Hardouin, 86 rue Quincampoix à Paris 3e. Comment pourquoi ?ff9c92988676c64b547f758670432110.jpeg

Mais pour le vernissage de l’expo Christine Sefolosha, Les yeux ouverts, nom d’un p’tit bonhomme !
3ec82d62229405e050e7d82a540c9035.jpg On nous promet «une mise en regard» de ses œuvres «avec quelques pièces d’art primitif». Avouez que c’est le genre de confrontation qui est toujours une prise de risque assumée pour l’artiste.

 

La gouache sur le carton d’invitation est comme un métal en fusion. Un alliage téméraire entre des forces obscures émergentes et un fond de couleurs savantes très travaillé, épais comme une lave mais mouvante aussi.

Son titre : L’Appenzelloise ne nous aide pas vraiment. Jusqu’à présent, l’Appenzell, ce canton du nordest de la Suisse, c’était plutôt pour nous du bon fromage, du yodel et de jolis costumes traditionnels.

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Il se pourrait bien que la vaguelette blanche sur le front bombé du personnage (qui a l’air de nous reprocher quelque chose) dans la gouache de Sefolosha soit un souvenir des chapeaux à bords de dentelle en usage chez les dames folkloriques de ce ch’tiot morceau de notre voisine helvète. Et que les contours serpentins, l’empilement d’inquiétantes entités à crocs pointus qui servent de couvre-chef à cette figure hermétique soient frères et sœurs de ces masques «Silvesterklaüsen» qui se baladent là-bas dans la coutume hivernale.

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Mais que dire de l’effrayant roquet à 6 pattes qui semble prêt à bouffer un œil du résigné comme un escargot au beurre? Que Christine Sefolo est habile à construire ces compositions qui procèdent par hybridation plutôt que par simple juxtaposition de morceaux plus ou bien venus dont se contentent trop d’autres peintres. Chaque élément conserve sa petite personnalité mais si on souhaite isoler celle-ci, pour se défendre un peu de l’étrangeté de l’ensemble, on est quand même tétard parce que ces composants du tableau cachent à leur tour des abîmes de peur et de mystères captivants.

Mais je mousse, je mousse et si ça continue vous allez voir ma petite âme errante à nu.

14:45 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Christine Sefolosha | |  Imprimer | | Pin it! |

26.07.2007

Lip, Lapp, Lop, Sefolosha !!!

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Elfe de montagne 

 

C’était bien la peine de me déclarer partisane de Ferdinand Lop si c’est pour me faire prendre en flagrant délit de sérieux à la première occase! Heureusement mes fidèles lecteurs veillent et Philippe Lip(care) me rappelle aux saines vertus de l’idiotie en fustigeant avec une indulgente ironie mes scrogneugneus à l’égard de l’usage inflationniste du mot « artiste » dans les scientifiques notices relatives aux créateurs d’art brut.
Pour lui prouver que j’ai reçu son message et que je suis décidée maintenant à laisser pisser (au moins jusqu’à la prochaine fois), je lui promets de copier 100 fois la vigoureuse pensée de l’animateur Patrick Lapp qu’il a collée sur son bloguatlas, en compagnie de pétulants commentaires sur un accessoire dont Marcel Duchamp a fondé la réputation.

Je cite : «il faut peindre croûte que croûte» !

Lip, Lapp, Lop !

99983d06d056a45d6e892e8e9dcefc1e.jpgEt pour vous montrer que j’ai rien contre mes petites sœurs âartiiisses, surtout quand elles sont suisses et qu’elles pactisent avec une sorte d’affolement qui court comme un frisson sous la peau, je ferai une entorse à mon programme pour vous toucher deux mots de l’œuvre naufrageuse et déchirante de 8d718a4b0ddf5f90a1ec3b1be1cea250.jpgChristine Sefolosha que vous avez encore tout le joli mois d’août pour retrouver en les souterrains mystérieux de la sainte Halle au flanc de ce Mont Martre d’où Paris pour une bonne part s’est jadis arraché.
Sefolosha, avec ses cavaliers ambigüs, ses rencontres aléatoires d’une férocité métaphysique et archaïque, ces catastrophes effilochées, son matérialisme à fleur de chair, cherche par le conflit de l’ombre et de la lumière ces contrées de l’être abordés par Louis Pons, Patrice Cadiou, Gilbert Pastor.

 

Hérissé 

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A ces terres brûlées, ses gouaches léonines, ses coulées de rubis des années 90, votre petite âme errante, qui sait que les chants desespérés sont les plus beaux, préfère encore les pelures blessées de ces papiers sensibles du 21e siècle où le vin épais des verts, les ivoires jaunis, le vieux brocart des violets éteints coulent, se fendillent et se déchirent. Lip, Lapp, Lop !

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 Papillon tempétueux


 

 Les photos des œuvres et de l'atelier de Christine Sefolosha sont extraites de cet ouvrage :

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23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Christine Sefolosha | |  Imprimer | | Pin it! |