Animula, le retour (06.09.2005)


Vous allez me dire que j’ai commencé fort avec mes histoires de Favreau et de Rapeau. Et je vous parle pas du vieux Pineau (18°) dont j’ai abusé pendant les vacances et dont je sifflote encore une petite provision.
C’est que votre petite âme errante est de retour. Il faut vous y faire.
Du chemin, elle en a parcouru, sous un soleil à faire rissoler le maïs, le long des départementales de nos belles provinces d’Aunis et de Saintonge réunies. Là bas, le temps d’une saison touristique à mort, rien que des rencontres.



Rencontres avec les âmes bien vivantes de monsieur Loulou, sculpteur cagouillard aux styles contrastés
et de monsieur Titi, décorateur de La Gaîté, sa maison aux mosaïques.


Rencontres avec les âmes du passé dans plein de petites églises romanes aux chapiteaux plutôt dégourdis


ou aux murs couverts d’épatants signes gravés par les maçons du XIIe siècle.

Comme ont fait de même, des siècles plus tard les gabariers sur les bords de la Charente


Et puis plusieurs jardins extraordinaires, du plus anonyme, déniché par hasard (et identifié ensuite comme celui de Franck Vriet)


aux mieux connus, comme le jardin de Gabriel, un peu délavé depuis la mort de son créateur mais toujours là, et un peu là

Un été bien rempli, une bonne cuvée.

J’ai horreur des 4 Saisons de Vivaldi, alors je vous les jouerai pas mais je compte bien vous entraîner dans mes dérives d’automne, d’hiver et de printemps. Toute l’année à la peine, votre petite âme, toute l’année à la joie des découvertes et au petit bonheur des surprises.

Animula

00:25 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Graffiti, Franck Vriet, Albert Gabriel, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |