Au fil de soi (19.01.2006)
Je profite de ce que ma quiche est au four pour venir tchatcher 2 minutes avec vous, joyeux amimuliens et mulhyènes (à cause du sourire). C’est fou ce que le temps passe. La vie s’en va et on n’arrête pas de louper des tas de choses dont on aurait aimé se goinfrer. C’est déjà demain que se termine l’expo Paul Duhem à Objet trouvé et pour Rétrofuturisme à la Galerie Hors Sol c’est presque râpé aussi. «Vacherie de vacherie» comme dirait une héroïne de Réjean Ducharme (bienvenue les Québécois). Et moi qui viens de me défiler pour un petit séminaire à Bruxelles sous prétexte que j’attends les beaux jours… J’ai complètement oublié que c’est demain le vernissage d’Art en Marge. C’est vrai que je ne suis pas une accro du tricot et leur première expo de l’année est une expo de textile. Au fil de «soi» que ça s’appelle. Je trouve que ce serait aussi bien sans parenthèse. Je déteste pas quand on joue avec les mots dans la titraille. Bref, toujours est-il que, en ce début d’année où Arts (maintenant ils mettent un S) en Marge va souffler ses 20 bougies (happy birthday to you A.E.M.) on nous promet des œuvres de divers créateurs belges et internationaux au premier rang desquelles les stupéfiants cocons de Judith Scott. J’ai remarqué aussi les pulls géants du danois Kenneth Rasmussen dont j’ignore tout mais ça a l’air bien émouvant. Cela me rappelle les sculptures en laine d’Annabel Romero que j’avais vues, en 2001 je crois bien, dans une petite exposition intitulée L’autre rive du regard, sur le Forum des Halles près de l’église St-Eustache à Paris, expo où j’ai découvert les machines d’A.C.M.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art en marge, judith scott, paul duhem, kenneth rasmussen, art brut | | Imprimer | | |
Commentaires
Chère Animula,
Pour donner une dernière chance aux retardataires et autres étourdi(e)s, l'expo Duhem (dont je vois que l'image du carton accompagne votre article) et compagnons (Michel Dave, Oscar Haus, Alexis Lippstreu, tous trois bouleversants), ne se termine que samedi 21 janvier à 19h.
Excepté quelques pièces qui auront rejoint leurs nouveaux propriétaires, l'essentiel sera donc toujours visible jusque-là.
Rien n'est perdu, et puis se sont des artistes que nous continuerons à défendre dans notre antre (mais que ça ne soit pas un motif pour vous défiler ;-)
Écrit par : Christian Berst | 19.01.2006
Quel style, boudi!
"on loupe des tas de choses dont on aurait aimé se goinfrer"...
Par moments, je préférerais vous voir rester devant votre quiche plutôt que de nous servir de telles phrases hideuses.
Ou n'est-ce que de la démagogie appliquée au style littéraire?
J'ai lu un autre commentaire qui parlait de ton faussement affranchi, il me semble?
A.Cariatre.
Écrit par : Alfred Cariatre | 19.01.2006