Disparition de Seymour Rosen (30.09.2006)

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 Larmoyante, aphone, malade comme une chienne depuis que j’ai attrapé la crève sous les pluies froides du Luberon la semaine dernière (ça m’apprendra à faire villégiature chez les bobos de Provence qui sont tous Parisiens), j’étais décidée à coincer la bulle en sirotant mon lait de poule quand l’actualité me contraint à me traîner jusqu’à mon clavier. Pour une nouvelle qui n’est, ma foi, pas réjouissante puisque c’est de la disparition de Seymour Rosen dont il s’agit. Je le connaissais mal n’ayant pas l’occasion de croiser tous les jours ce photographe barbu américain mais c’est le genre de personne dont on était contente de savoir qu’elle existe. On retrouvait son nom par ci par là chaque fois qu’il était question de la défense d’environnements d’arts prestigieux comme Grandma Prisbrey’s Bottle Village à Simi Valley.

Au siècle dernier, ceux parmi les Français qui ne crachaient pas sur les jardins des «habitants-paysagistes» avaient déjà rencontré le nom de Seymour Rosen mais c’est l’historique n°1 du magazine Raw Vision paru au printemps 1989 qui fait vraiment connaître son nom dans notre pays.

Rosen qui est né en 1935, était déjà le champion des environnements d’art brut et populaire qu’il resta toute sa vie.

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Son coup de cœur pour la question remonte à 1952 quand il se trouva en face des Tours de Simon Rodia à Watts. A la fin des années 50, il contribue avec un comité dont il est partie prenante au sauvetage de celles-ci et rien que pour cela il mériterait de rester éternellement dans les mémoires.

Si vous voulez en savoir plus sur son travail documentaire et sur l’action de sa fondation SPACES (Saving and Preserving Arts and Cultural Environments) reportez vous à l'article de Valerie J. Nelson, du 25 septembre dans le LA_Times

 

19:50 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Seymour Rosen, Simon Rodia, Grandma Prisbrey, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |