N’oublions pas Van Der Steen (08.03.2010)

Bonus à ma note Tajan en guise de rebondissement aux observations dominicales d'un Animulien de bonne volonté. Il est juste de faire observer que la vente du 9 mars 2010 propose aussi plus d'une vingtaine de Van Der Steen. C'est vrai aussi qu'avec sa façon bien à lui de se tenir le derrière entre la chaise de l'art naïf et celle de l'art brut, cet artiste estimable, disparu en 1965, gêne aux entournures nos petits classements confortables.

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On nage toujours avec ces gus de la Neuve Invention (VDS en fait partie), une notion un peu en déshérence et qu'il faudrait peut-être réactiver, élargir ou exploser (?), en tous cas redéfinir ou carrément bannir plutôt que de l'oublier comme un croûton de pain derrière un meuble. Là, j'ai trop de pain sur la planche pour me lancer sur la piste de Germain Van Der Steen. Espèrons que l'actualité me fournira plus tard l'occasion d'en dire davantage.
les visages.jpgTant que j'y suis, j'en profite pour vous transmettre un autre fait sur lequel Bertrand Lacy (décidément en verve!) attire mon attention : il lui arrive de lire des romans policiers. Et il me recommande celui de Jesse Kellermann qui s'intitule Les Visages. Non content de mettre en exergue une citation-vedette de Dubuffet (Le vrai art est toujours là où on ne l'attend pas...)
ce polar traduit de l'américain traite du monde de l'art contemporain à New York.

Page 174, l'œil de lynx de Bertrand Lacy a repéré qu'un critique britannique était cité pour avoir traduit en anglais l'expression «art brut» inventée par Jean Dubuffet. Le nom de ce critique, mais c'est à vous de le deviner, of course...

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