« Congé aux fesses et aux seins » (12.11.2006)
Aux amateurs de «chair crème» (voir commentaire du 10 novembre à la note sur Jules et Diego, votre Animula, dans sa grandeur d’âme, a choisi d’offrir quelques kilos de pâte d’amandes empruntés à :
Si par hasard ça leur suffisait pas, les «callipygistes» (permettez qu’ainsi je les désigne) pourraient faire un tour dans la galerie de peinture virtuelle de Marc Vérat où ils pourront se goinfrer de derrières et de… devants savamment docu (sans jeu de mots) mentés.
Aux autres, cette bonne Ani, toujours aussi vaguleuse, se contentera de rappeler en quels termes Jean Dubuffet, dans ses Notes pour les fins lettrés, donnait en 1946 «congé aux fesses et aux seins» :
Et comment, dans une lettre du 16 octobre 1969 à un prof d’histoire de l’art de Montréal (François Gagnon), il mettait, en ce qui concerne la chose, des points sur les iiiiiiiiii
«C’est bien vrai que je n’aime pas l’érotisme dans l’art ; je suis très agacé par la collusion de l’érotisme avec la création d’art -chère aux surréalistes- mais qui d’ailleurs est le caractère capital de tout l’art classique d’Occident depuis les Grecs. Il n’y a rien de plus proprement culturel que la confusion de l’érotisme avec l’art».
Pour corser le tout, des fois qu’on s’avise de prendre ses propos pour paroles d’évangile, Dubuffet ajoutait en P.S. :
«Il ne vous échappe pas, certainement, que Labonfam abeber vise à être une incantation tout à fait dénuée d’aucun érotisme».
Labonfam abeber (1949) - Jeux I, planche V
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Commentaires
Dubuffet fut-il un fabriquant du beau ?
Qui permit à cette bonne ani de trouver quelque excuse à son peu d'appétence ?
Écrit par : Les Petites Filles Modèles | 14.11.2006