Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : plancher de jeannot

L’art brut en lamé

bàl engorgée.jpgMerci à la factrice qui a glissé la nouvelle version (large comme une tranche de jambon à l’os) du catalogue Visions et Créations Dissidentes dans ma boîte aux lettres engorgée.

 visions et créations.jpg

Elle s’ouvre sur 3 grands dessins en couleurs d’un Florentin de 40 ans, Giuseppe Barocchi qui ne fréquente La Tinaïa que depuis juin 2008. Ses créations ont déjà figuré à la Neuvième Triennale d’Art Autodidacte d’Insita à Bratislava en 2010.

giuuseppe barocchi.jpg

Bonne idée qu’a eu le Musée de la Création Franche de le faire figurer dans son expo annuelle de rentrée! Celle-ci débute le 25 septembre 2010. C’est aussi la date de l’ouverture du Musée d’Art brut de Villeneuve d’Ascq, ce qui prouve qu’on ne manque pas d’indépendance à Bègles. Félicitations donc aux Bèglais de ne s’être pas laissé intimider par la concomitance de  l’événement métropo-lillois que ses organisateurs nous présentent partout comme l’affaire du siècle.

On en a plein la P.Q.R. du nouveau LaM!

Nord Eclair nord_eclair.gif, La Voix du Nord, VDN.jpgLa Gazette des Communes La gazette.gif

 

 

en font des gorges chaudes. Rien que sur le ouaibe, j’ai cueilli pour vous quelques morceaux de bravoure de la titraille où divers styles s’affrontent.

Lyrique : Le Pouls du LaM s’accélère avant sa renaissance

Héroïque : Force et sublime de l’Art brut au LaM de Lille-métropole

Incitatif : Au LaM, «l’envie de venir et de revenir»

Avec un peu de chance vous tomberez fatalement sur un des papiers de ce tir médiatique croisé. Pas la peine donc que votre petite âme errante se mette la rate au court-bouillon pour vous expliquer que c’est trop beau, quelle quantité de sueur il a fallu et combien ça coûte. Tout est déjà bouclé par le plan de com du musée.

saliere.jpgElle peut juste par ci par là ajouter son grain de sel pour proposer une virgule supplémentaire ou rectifier un léger détail. Par exemple quand M. Olivier Donat dont les propos ont été recueillis par Justine Faidherbe dans le Nord Eclair du 29 août, nous dit à propos de son fonds brut et lameux que «c’est la première collection d’art brut en France», je me permets de lui faire observer avec tout le respect que je dois à un administrateur général qu’il serait bien inspiré d’ajouter l’adjectif «publique» après les mots «première collection».

Car chacun sait (mes chers Animuliens en tous cas) que LA PREMIÈRE COLLECTION D’ART BRUT EN FRANCE EST EN MAINS PRIVÉES. Du moins pour le moment. Mais je ne demande pas mieux que le LaM soit Maillot Jaune dans l’avenir. C’est même la grâce que je lui souhaite.

jaune-smiley-face-t-shirts.png

la pensée du jour.jpgPour me faire pardonner mes rabâchages (mais il n’y a pas que les contre-vérités qui méritent d’être serinées), cette pensée du jour dans La Gazette des communes, due à Savine Faupin, conservatrice en chef du LaM, rayon Art Brut : «les gens viennent parce qu’ils se sentent proches de ces œuvres, des créations spontanées, naturelles, qui les intimident moins».

L’inauguration (pour les VIP) est le mardi 21 septembre 2010 à Villeneuve d’Ascq.

invit lam.jpg 

Sans invitation vous risquez de vous sentir un peu intimidés!

lamé or.jpg

Lire la suite

Cauchem’art brut

Oniric rubric.jpgIl y a des gens au creux des lits qui font des rêves.

Moi je pourrais m’exclamer plutôt : «I have a nightmare!» en ce 25 septembre 2010.
 

Il faut dire que je me suis levée du pied gauche (le plus visionnaire des pieds), toute emberlificotée encore dans les maudites fantasmagories de la nuit.

crumble.jpgJ’aurais pas dû abuser hier du crumble aux pommes sous prétexte de me consoler d’une pluie de mousson essuyée avec ma copine Valentine dans un jardin de Suresnes où nous nous étions égarées à la poursuite d’une statue mousseuse signalée par une de ses élèves.

Mais c’est une autre histoire que je vous raconterai plus tard. Je n’ai pas d’images.

A la place, je vous régale de celle du Grand Chemin de la postérité d’après Benjamin Roubaud. 

 le laid c'est le bô.jpg

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Customisée par les soins de votre petite âme errante, cette fameuse caricature où l’on voit un grand artiste médiumnique (Victor Hugo) caracoler à la tête de sa horde anti-scientifique, correspond parfaitement à la couleur effroyablement romantique de mon cauchemar.

Celles et ceux qui ne voudraient pas rester sur cette impression pénible n'auraient qu'à faire un p'tit tour sur ce champ de bataille :

Lire la suite

25.09.2010 | Lien permanent

Animula éclaire le monde

ampoule monde.jpeg

Animula éclaire le monde. Elle a tellement d’idées qu’on s’en empare un peu partout.
La preuve? Le 16 mai 2010 dans son post intitulé : De MaM en LaM, le voilà le joli LaM, votre petite âme errante préconisait un apéro géant pour l’inauguration du nouveau musée triplex de Villeneuve d’Ascq. Et bien qu’est-ce que j’apprends? Que le dimanche 26 septembre dans le cadre du «week-end festif» qui accompagne cette ouverture historique, il est prévu «un pique-nique géant» dans le parc urbain!

panier_piquenique.jpg

Autre coïncidence troublante, à New York cette fois. The indie rock band The Vivian Girls (dont votre petite L'âMe errante vous avait signalé les guitares et le tambourin le 13 oct. 2008 dans son post Vivian Girls Band) vient de faire une musical performance dans la Galerie Andrew Edlin lors de son dernier vernissage le 11 septembre 2010.

vivangirls.jpg

Cette nouvelle expo andrewedlinesque est «curated by» la Québécoise Valérie Rousseau et elle est consacrée, vous vous en doutiez … à Henry Darger. C’est la troisième exhibition solo en ce lieu des œuvres du fameux «self-taught artist». Deux douzaines de pièces en tout provenant du stock de la galerie ou empruntées à des collections privées. Parmi elles, des choses que l’on verra (jusqu’au 11 octobre 2010) pour la première fois.

Henry_Darger.jpg

Le long et mince carton d’invitation reproduit «a panoramic composition that showcases creatures never before encoutered in Darger’s Realms of the Unreal» :

Henry_Darger_2.jpg

des hybrides de plantes vertes et fleuries aux silhouettes de filles («green-skinned plant/human hybrids with vines and blossoming flowers growing from their girlish bodies»).

Henry_Darger_1.jpg

Bon je m’abstiens de vous signaler les autres distributions de la manne cervellique animulienne, pour cause de chevilles qui enflent et de 70 paires de chaussures qui risqueraient bientôt de ne plus m’aller.

ampoule.jpg

Lire la suite

Un Romain migrateur : Davide Cicolani

valise étiquettes.jpgDavide Cicolani. Il est arrivé à la Halle Saint-Pierre avec une petite valise à la main et dedans il y avait des cartes routières sur lesquelles il réalise ses œuvres. carte_italie_1843.jpg

Une fois dépliées, ces grandes compositions aux encres noires et de couleurs sont montées à l’assaut des murs blancs de la galerie qui sert de toile de fond à la bourdonnante cafète du musée.P1020793.JPG

davide.jpgParis est une ville formidable qui attire, malgré son mauvais caractère, des lascars comme Davide : ex-gibier d’hosto, ex-ouvrier d’usine, créateur-né. Une ville en forme de cœur gros-comme-ça que ce Romain migrateur cible ici jusqu’au 31 juillet 2010 dans un labyrinthe hypergraphique où elle apparaît en réserve.

P1020789.JPG
P1020788.JPG

Cicolani, avec les cartes, se rit des plis et des orientations. Avec les cartes, il a trouvé le support idéal, approprié à ses dérives de squat en squat. Elles lui permettent, par leur format en accordéon, d’emporter des «églises» entières dans ses bagages. Certaines de ses peintures, par leurs cloisonnés et la densité –pourtant transparente– de leurs tons feraient en effet d’épatants vitraux! N’était leur laïcité foncière!

P1020778.JPG

Davide Cicolani flirte d’ailleurs sans le vouloir (ou en le voulant ?) avec des souvenirs de Filiger et de Gauguin tandis que son sens de la composition et sa virtuosité décorative dans le maniement du pinceau le rapprochent des chinoiseries et/ou du Japonisme.

P1020777.JPG

Pas mal, pas mal, foi d’Animula.
Même si je préfère ces labourages de signes de tous poils où Davide passe de l’écriture à l’inscription, saute du morceau cerné informel aux visages figurés. Le tout en passant par une déclinaison de gammes allant du plus ou moins sombre. Comme quand un rayon de soleil éclaire un verre en cri, un verre en cri, un verre en cristal de Bohême.

P1020782.JPG

Au moment où je vous écris c’est pas les rayons qui font défaut. Heureusement, la Sainte Halle est climatisée, ce qui est appréciable en ces temps de canicule.
Alors, au lieu de piquer une crise sur votre carte Michelin que vous n’arrivez jamais à replier, allez voir l’expo de Davide Cicolani avant de passer au GPS.

P1020784.JPG

Ne serait-ce que parce que ce peintre de tempérament a une façon à lui très spéciale de tenir sa vie dans les plis, entre l’art brut et l’art d’œuvrer avec les références de la culture dans son jeu (ou dans sa valise).

P1020787.JPG

Lire la suite

Sous les volcans, les Aoûtsiders

Pouchkine à Strasbourg, Doisneau à Chalon, Sefolosha sous les volcans. Aux quatre vents des vacances, quelques expos à signaler pour les dispersé(e)s de l’été.

Pouchkine, je vous en parle pas. C’est un peu loin de mon sujet. Quoique. Cela fait un moment que ça me démange de vous montrer les fantômatiques illustrations de Marie Egoroff qui ornent une édition du poème Rouslane et Ludmila (traduit du russe par Véra Starkoff) paru en 1898 à la Librairie de l’Art indépendant.

pouchkine 1.jpg

Je les trouve tellement curieuses que j’ai fait réparer mon exemplaire qui était en loques par un relieur. Je profite de l’occasion qui m’est offerte par le BNU de Stras pour vous les mettre sous le nez.

pouchkine 2.jpg

La Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg présente en effet jusqu’au 19 septembre 2010 une expo consacrée au grand écrivain russe, dans le cadre de l’année France-Russie. Elle présente un vaste panorama d’œuvres illustrées. J’ignore si les images de Marie Egoroff y figurent mais avouez qu’elles le mériteraient.

pouchkine 3.jpg

Sur Marie Egoroff, on a beau fureter, on trouve rien mais mon petit animulidoigt me dit qu’elle devait être bien frottée de médiumnité.
Au Musée Nicéphore Niepce et jusqu’au 19 septembre 2010 aussi, Robert Doisneau, Les tatouages du milieu, ça plaît toujours. Et c’est réalisé avec le soutien de l’Atelier R.D. et du Centre National des Arts Plastiques.

expo Doisneau.jpg

Une chapelle sous les volcans, c’est Marmontel qu’elle s’appelle. Curieux pour une chapelle ce nom de pote à Voltaire. Mais enfin c’est à Mauriac (rien à voir avec François) dans le Cantal (15200) où sont les bons fromages.

sous les volcans les fromages.jpg

L’expo qui s’y déroule jusqu’au 5 septembre 2010 s’intitule Outsiders. Comme ce n’est pas très original, la P.Q.R. a déjà baptisé les artistes qui y figurent : «aoûtsiders». Comme je suis bon public, je trouve ça rigolo. Le flyer (qui joue le mystère du noir) reproduit une œuvre du sculpteur Jean-Yves Gosti.

Affiche OUTSIDERS.jpg

Parmi les noms des 15 participants, j’ai noté vite fait 3 artistes présentés par le Musée de l’Art en Marche : Carles-Tolra, Kurt J. Haas, François Montchâtre et un Michel Nedjar par la Galerie Susi Brunner. Je ne saurais (comme disent les Belges) citer tout le monde mais sachez qu’il y a aussi Joël Lorand dont je vous ai déjà parlé un peu et Christine Sefolosha (cha, cha, cha!) qui vaut le détour.

Lire la suite

05.08.2010 | Lien permanent

Dialogues sans marges à Pecs

Pécs.jpg

«Cinq églises», vous vous demandez bien comme ça se dit en hongrois. Et bien ça se dit Pécs. Si je vous bassine avec cette ville qui est une des plus grandes de Hongrie, ce n’est pas parce qu’elle vient d’être bombardée «capitale européenne de la culture». C’est parce que du 18 septembre au 19 octobre 2010 s’y tiendra l’exposition Dialogues sans marges.

affiche arts in difference.jpg

Et que cette expo m’intéresse parce qu’elle puise dans la Collection artistique de l’hosto psy de Pécs dont je crois bien vous avoir déjà soufflé deux mots dans une de mes précédentes causeries scientifico-loufoque intitulée Vu de Budapest : l’art brut hongrois et autrichien (6 octobre 2008).

dessin.jpg

A propos notamment du bouquin d’Irène Jakab (1956).

irène jacab.jpg

Comme je suis déjà pas en avance, que je dois prendre un train aux aurores demain et que je dois fermer mes zolis z’yeux avant 2 h du mat, sinon j’aurai des valises dessous, je n’ai aucun scrupule à vous recommander de faire un détour par le site WBI (Wallonie Bruxelles International) qui vous expliquera tout sur cette expo soutenue par la Cocof (du diable si je sais ce ke c ke ça) et commissariarisée par Julia Fabenyi et Carine Fol, directrice, comme vous le savez, du Art & Marges Musée (je vous passe les parenthèses).

programme pecs.jpg

Vous verrez que cette expo, éprise d’«universalité», vise à instaurer le dialogue entre les œuvres pécsiennes et celles du musée bruxellois. Elle sera abritée par le Müvészetek és Irodalom Haza (grosso modo : Maison de l’Art et de la Littérature) situé en plein centre de Pécs.

muv_haza_big.jpg

Un Musée Janus Pannonius (ethnographie et arts appliqués si j’ai bien compris) apporte sa collaboration à l’affaire. La honte que j’ai eu quand j’ai vu sur Wiki que ce Janus était un maous-poète de la Renaissance et même qu'il tutoyait sa petite âme à lui :

Ô mon âme dont la lumière a pris source en la Voie lactée,
Captive te voici des bas-fonds de mon corps.
Je n'ai reproche à te faire, ô clarté fidèle et vaillante,
Tu scintilles si fière en ta sérénité...

Je n’en avais jamais entendu parler. Faut vraiment que je me mette au Hongrois Pour Les Nulles.

janus.jpg

Lire la suite

Des invités-surprise pour l’abbé Fouré

100 ans de Fouré, ça vaut bien un petit coup de turlututu!

jakovsky fouré.jpg

 

L’Anatole (Jakovsky), dans son bouquin sur Les Mystérieux rochers de Rothéneuf, paru en 1979 chez l’éditeur Encre, faisait remarquer que l’inaltérable Abbé Fouré était DCD en 1910, «la même année que le Douanier Rousseau».

chapos.jpeg

Avouez donc que ce serait bête de laisser filer 2010 sans soulever son chapeau pointu ou sa casquette de baseball en son honneur.

af 2.jpg

Une toute nouvelle Asso, dont je ne sais pour ainsi dire rien, vient de se décider à le faire. Je relaie (dans le brouillard mais de bon cœur) cette initiative qui m’est signalé par une Animulienne malouine.

L’Association s’appelle Les Amis de l’œuvre de l’Abbé Fouré. Beau programme auquel on ne peut que souscrire! Si je comprends bien cette asso n’a rien à voir avec le site des Rochers sculptés. Elle nous promet de nouvelles infos pour plus tard mais là, dans l’urgence, elle nous fait parvenir l’affiche annonçant le temps fort de sa cérémonie d’hommage.

affiche_exposition_a3__bnp f.jpg

Retenez donc votre samedi 18 décembre 2010. C’est à ce moment là que vous pourrez looker une expo complète sur Fouré et ses œuvres (de 10 à 18 h), vous faire dédicacer par son auteur un nouveau bouquin sur St-Malo-Rothéneuf au temps des rochers sculptés (à 11 h précises, attention les retardataires!), vous faire une toile le soir à partir de 20 h 30 avec la projection d’un film d’un certain F. Daudier

Et avant d’aller faire de beaux rêves, vous aurez encore droit à une conférence sur l’art brut «animée par des invités-surprise». Aïe, aïe, aïe, là je crains le pire! mais j’espère, j’espère vraiment qu’on nous épargnera les grandes têtes molles des «experts-spécialistes» de la chose pour nous sortir de véritables jokers.

 

rotheneuf 2.jpg

Je pense que cette journée préludera à une expo qui occupera le mois de décembre tout entier mais je n’en suis pas sûre. Si madame Joëlle Jouneau, la présidente de l’Asso des Amis de l’œuvre du bon Abbé me faisait l’honneur de passer par chez moi pour lire ces lignes, ce serait sympa à elle d’éclairer à fond mes lecteurs et mes lectrices à qui je fais un gros bisou en passant.

rotheneuf 1.jpg

Lire la suite

Un Joli Cœur brut fait Surface en Chine

couv revue surface.jpgAujourd’hui : des chinoiseries. J’ai beau être une grande fille toute simple, on dit que je me la pète, que mon tour de tête c’est 62, bref que je suis snob un max. Allez donc lutter contre ça! Alors j’avoue : oui, j’ai des lectures de femme de milliardaire mais tant qu’à faire de milliardaire chinois. J’ai découvert récemment, chez Artcurial ou ailleurs, un magazine auquel je ne comprends rien (sauf les titres en anglais) n’ayant jamais A_Colts_Cocktail.pngpoussé mes études linguistico-sinologiques au dlà des bars où l’on sert du mandarin-curaçao.

Surface qu’il s’appelle. Bon, c’est branché surtout sur la mode et le design hyper-class et je crois pas que vous fréquentiez (de + en + nombreux, merci) Animula Vagula pour ça.

Seulement, surprise!, est encarté dedans Surface un supplément de 32 pages intitulé Beautiful Heartet consacré, devinez à quoi? A l’art brut…Bingo!

couv beautiful heart.jpg

Ce qui prouve encore une fois la justesse de mon théorème: Art brut ami partout toujours. On peut maintenant le raper dans la langue de Liu Xiabo. Invités d’honneur occidentaux : le photographe suisse Mario del Curto avec une photo des cabanes du Québécois Richard Greaves et le galeriste alsacien Christian Berst avec une image de Giovanni Bosco.

Bosco main rouge.jpg

Parti de chez moi, il y a un peu plus de deux ans seulement, voilà ce créateur sicilien arrivé dans l’Empire du milieu. Géant! Mais tout ça, on connaît.

Le must c’est que ce cahier-surface en bonus qui peut se consommer à part (avis aux collectionneurs) contient aussi des repros de dessins réalisés dans des contextes psychiatriques. double page.jpg

Du moins, si j’en crois un des rares titres en anglais perdu dans un océan de chinois : The mentally ill should not be the scapegoat.

couv cahier spécial.jpg

Que les «malades mentaux» ne soient pas «des boucs émissaires», ça me paraît un bon programme et peut-être la preuve que la Chine n’est pas la dernière à se poser les bonnes questions.

personnage au chien.jpg

Question art brut, on reste un peu sur notre faim avec ces images mais je vais essayer d’en savoir plus. Et comme on dit dans les Shadoks : «c'est tout pour aujourd'hui» à la semaine prochaîîîne!.

Lire la suite

La galerie Rizomi présente Superfici d’istanti, sa 1e expo

Giuseppe Barocchi, c’est un nom que votre petite âme errante vous a déjà glissé dans le tuyau de l’oreille le 19 septembre 2010 au détour de son post intitulé : L’art brut en lamé. Ceux qui ont aimé l’image de son travail que j’ai donnée alors retrouveront avec plaisir les 5 reproductions qui figurent sur le site d’une nouvelle galerie turinoise du nom de Rizomi.

giuseppe barocchi.jpg

La_Stampa_29-10-2010.jpegCes «rhizomes» sont porteurs d’un chapelet de 25 créateurs que vous pouvez égrener en cliquant sur la rubrique «artisti» (ou «artists» si vous avez choisi la version in english).

Rizomi qui se consacre (grosso modo) à l’art brut a monté une exposition qui se terminera avec l’année 2010.

Vous avez donc jusqu’au 31 décembre pour retrouver Donald Mitchell et Paul Duhem ou découvrir Gianlucca Pirotta, un garçon de 29 ans, né à Palerme en Sicile. Il a grandi en Emilie Romagne et s’est abstenu d’apprendre à lire.

gianlucca Pirotta 2.jpg

Depuis 1999, il fréquente un atelier de Carpi, ville de la province de Modène. Une véritable passion pour le dessin s’étant fait jour chez lui. Un réseau de filets encrecroisés comme les cordages d’un navire, délimitant de petites cases comme les fenêtres d’un immeuble, forment la trame de ses compositions.

gianlucca pirotta.jpg

A les considérer, on se dit qu’il faudra avoir à l’œil l'activité de cette galerie qui occupera sans doute un terrain jusqu'alors laissé vacant en Italie.

logo rizomi.gif

Internationale jusqu’au bout des ongles et de tendance Animulitalienne, votre petite âme errante ne vous lâche pas sans vous coller le nez sur l’annonce d’un cycle de rencontres sur l’expression artistique dans la détresse mentale (sull’espressione artistica nel disagio mentale).

entro-i-muri-oltre-i-margini.jpgSous le titre générique de Entro i muri oltre i margini (Entre les murs au delà des marges), seront abordés 5 thèmes à la Bibliothèque de la Santé Mentale et des Sciences humaines à Bologne.. Vous avez déjà loupé une séquence qui traitait des travaux artistiques réalisés par les patients de l’ex-hôpital psychiatrique Roncati. Mais vous pouvez vous rattraper le 16 décembre 2010 (Histoire et questions critiques de l’art irrégulier) et en janvier 2011, par exemple le 20, avec L’œuvre graphique de Ferdinando Vigano (1851-1904), patient de l’asile d’aliénés de Reggio Emilia.

ferdinando vigano détail.jpg

Ferdinando vigano santi lumina.jpg

Au micro : Marta Cannoni.

Lire la suite

05.12.2010 | Lien permanent

2011 : le marathon des vœux

tampon.jpg

Le marathon des vœux va finir par avoir ma peau! Je voudrais vous parler d’art brut et au lieu de ça je me casse la nénette à choisir des cartes de bonne année, je me casse les ongles à décoller mes timbres du carnet, je cours à la boîte aux lettres pour arriver avant la levée. J’ai beau faire mon possible pour répondre à tout le monde, bernique! On me aime, on me chouchoute, on me fait pouet pouet. J’ai des tas d’amis. Pas sur face bouc mais dans mon courrier et dans ma messagerie. Ils me veulent du bien.

Des exemples? La Bonne année dé-so-pliante des éditions Plein Chant.

bonne année desopliante.jpg

Edmond Thomas, pour l’occasion, nous reproduit en entier Le Grand chemin de la postérité de Benjamin Roubaud.

postérité 2.jpg

Cela vous rappelle quelque chose? Je l’ai traficoté dans mon post du 25 sept. 2010 : Cauchem’art brut.

Vous arpentâtes, sur les pas de votre petite âme errante, Les territoires de l’art modeste? L’insolite cocktail du vernissage du MIAM était l’œuvre de Dorothée Selz qui m’a gratifiée de vœux non moins insolites.

voeux d Seltz.jpeg

Le diablotin noir de la fille aux bas roses (voir : Le CrAB en pince pour l’art brut) a sauté dans mon mois de janvier avec entrain.

ne rien dire.jpg

Collection2011.jpgTant que j’y suis, j’en profite pour signaler que sa créatrice, Caroline Sury, expose avec deux complices à La Galerie Porte Avion à Marseille jusqu’au 26 février 2011.

 

La fée Ursin (Catherine), auteur du C’rAB en tôle (voir la même note) me fait coucou avec cette image dont je vous fais profiter.

UrsinBA.jpg


P1000289.JPG

 

Le dindon choisi par Fred et Cathy Tavard, les re-découvreurs des Cailloux de Marcel Landreau (voir mon post du 18 oct. 2010, Marcel Landreau, les retrouvailles) glougloute de plaisir en ce début 2011.

Peut-être parce que le numéro 33 de la revue Création Franche vient de sortir et qu’il contient un article de 3 pages avec des mickeys en couleurs à propos de Landreau qui «sort de l’ombre».

page CF.jpg

Gustavo Giacosa fait dans le langage smiley

G Giacosa.jpg

et Joëlle Jouneau dans le gothique, au bénéfice de l’Abbé Fouré qui vient de se faire scruter au fond de la soutane par Jean Jéhan dans un gros-beau bouquin sur Saint-Malo/Rothéneuf au temps des rochers sculptés.

assoc fouré voeux 2011 verso.jpg

assos Fouré voeux 2011.jpg

Merci enfin à Ophelia qui s’est débrouillée pour arriver presqu’avec l’an neuf. Quel meilleur augure que la naissance d’un bout d’chou? Attendrissez-vous, mesdames et vous, messieurs, frisez vos moustaches.

ophelia.jpg

Félicitations à la maman qui se porte bien et que l’on remercie pour ce signe de la main en partenariat avec sa fille. Qu’en 2011, les autres amoureuses de l’art brut fassent aussi des p’tits, c’est la grâce que je me souhaite car je dois commencer à penser à ma retraite animulienne.

achevé d'imprimer.jpg

Lire la suite

21.01.2011 | Lien permanent

Page : 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64