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14.12.2005

Ça balance avec Art Brut

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AâRt brout, poum, poum, poum.
AâRt brout, poum, poum, poum.
Comme une incantation, la voix âpre et décontractée d’Eddie Argos scande le mot magique. Depuis un moment quand on tape le mot «art brut» sur Google, on tombe sur des sites qui concernent le groupe anglais du même nom formé à Londres en 2003. Il était fatal que l’art brut qui avait déjà croisé le musette avec l’accordéoniste Mimile Vaché, la musique alpestre avec Adolf Wölfli, et ses trompettes en papier, la musique concrète avec les peintres Asger Jorn et Jean Dubuffet (au flutiau de berger), rencontre un jour le rock n’roll.
C’est chose faite avec le groupe d’Eddie Argos qu’on a aperçu cet été à Saint-Malo à la Route du rock. Votre petite âme errante n’a pas eu la patience d’attendre son retour en France en février. N’ayant pas pu mettre la main sur leur CD, elle s’est branchée sur 2 ou 3 de leurs morceaux en ligne, assez représentatifs de leur style robuste, décalé, tendance néo punk avec clin d’œil au Velvet Underground. Mon daddy qui s’était endormi sur son journal, ça l’a réveillé en sursaut. Lui qui a connu l’époque héroïque de la pop, ça lui a rappelé «Gloria par les Them» m’a-t-il dit avec des yeux fièvreux. Si je l’avais écouté, il aurait quité ses charentaises pour m’entrainer dans un rock endiablé.
Il faut dire que ça décoiffe, Art Brut ! Leur premier album de 13 titres s’ouvre naturellement sur Formed a Band : «we formed a band, look at us, we formed a band (x 4). Honeypie, I don’t know when it started, stop buying your albums from the supermarket. The only sell records that have charted, and Art Brut, we’ve only just strated».
Le reste est du même tonneau, avec des paroles sarcastiques et terre-à-terre qui s’adressent aux «kids» : «Mon petit frère n’écoute que des chansons qui disent : pourquoi nos parents ne s’intéressent pas à nous ?» ou «Ne touche pas au crack».
Le groupe, à l’origine, s’appellait Bang Bang Rock n’roll mais Argos l’a rebaptisé Art Brut quand il vu des tableaux de Dubuffet à Paris il y a 3 ans. «J’ai eu une révélation», dit-il à ce propos.

23:40 Publié dans Zizique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

Commentaires

Ah bon, à ce que je constate, vous vous mettez à faire concucurrence aux Inrocks...
Ca fait très journapute votre petite chronique, je trouve... Mais il est vrai qu'en scrutant bien votre blog au fond des yeux on trouve ici ou là nombre de petites touches de quelqu'un qui se plaît finalement assez bien à barboter dans cette société du spectacle...

Écrit par : Alfred Cariatre | 15.12.2005

Halte à l’imposture !
Comment peut-on dire que ces gros nazzzzz d‘Art Brut “décoiffent“. Il va falloir que la petite “âme errante“ cesse ses chroniques sur le rock où se débouche les oreilles aux riffs de Jones, Rotten ou Reed (avant Warhol). Ce gros con d’Argos est aux Clash, Sex Pistols ou Velvet ce que les immondes frères Gallagher sont aux Beatles ou aux Kinks.
Non, Madame, on ne plaisante pas avec le rock!
Art Brut ça ne décoiffe pas, ce n’est pas du rock endiablé, c'est de la merde.
Si on vous laisse dire, la prochaine fois vous allez nous déclarer que Franz Ferdinand arrache comme Stooges … et qu’Alexander Kaprano joue comme James Williamson dans Raw Power.
Halte aux imposteurs !!!

Écrit par : Larsen | 15.12.2005

Les commentaires sont fermés.