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27.02.2010

La galerie impaire fait une french touche

French touch pas à mon post! serais-je tentée de dire à celui qui voudrait me dicter ma chronique du vernissage de jeudi soir à la Galerie impaire. C'est que j'ai des choses à dire et que comme d'habitude ça se bouscule dans ma tête avant de parler. Si j'oublie, faites moi souvenir que Tom di Maria sera là «mais pour le finissage» comme me l'a dit la jeune impairatrice blonde qui ouvrait et fermait les tiroirs de la boutique pour montrer inlassablement des dessins de Jean-Michel Chesné à des acheteurs potentiels.

La French Touch(e) Email Invite.jpg

J'attendrai donc le décrochage du 4 avril 2010 pour me marrer un coup. C'est dommage. Ils manquaient les grands sourires de Tom à cette soirée du 25 février trempée comme un barbet! Et sa façon de fendre la foule à grands renforts d'accolades à droite et à gauche, elle manquait aussi, même si les responsables de la Galerie faisaient des pieds et des mains pour dégeler l'ambiance par trop franchouillarde. Moiteur un peu épaisse des inaugurations, odeur tenacement typique du vin rouge, petits groupes de gens qui se connaissent depuis 20 ans mais qui font semblant de s'ignorer, éminent membre de l'intelligentsia parisienne à la recherche de la meilleure place (près du buffet ou à l'entrée) pour se faire remarquer...

galerie impaire,billet d'humeur

S'était reconstitué tout à coup rue de Lancry ce qui plombe généralement ce genre de manifestations outsideuses chez nous. Plus de crème fraîche, perdu le côté swing, adieu la décontraction californienne. Il avait suffi que la Galerie impaire plonge dans un répertoire plus familier aux Français, pour que notre foutu tête de cochon de tempérament national reprenne le dessus. On se prenait à regretter l'atmosphère pétillante des vernissages précédents, lieux de rencontre de volubiles Américains de Paris accros au Creative Growth Art Center.

cheche 3.jpg

A la sortie, un monsieur black en blouse bleu-touareg fredonnait tout doucement une mélopée africaine nostalgique et improvisée en attendant l'autobus 56. J'écoutai mine de rien et respectueusement comme il convient devant toute manifestation de spontanéité et d'inventivité réelles.

01:38 Publié dans De vous zamoi, Expos | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : galerie impaire, billet d'humeur | |  Imprimer | | Pin it! |

Commentaires

Et si vous regardiez les oeuvres ?

Écrit par : Philippi | 27.02.2010

Bonjour ,
Note pas très sympa pour un ensemble de passionnés qui se donne du mal pour faire connaître des artistes et l'art que nous aimons : celui, des mêmes pas connu ...
Jean christophe Philippi a beaucoup œuvré au côté de Gaëla Fernández pour cette expos, ils méritent toute notre considération, respect et soutien.
Soutenir des artistes reconnus n'a pas grand intérêt, c'est sans risque, travail que font très bien la plupart des galeries et pseudo connaisseurs, l'on se croirait au dîner de Koons à Versailles...
D'autres artistes et œuvres sont présentés autour de celles de Jean-Michel Chesne, qui méritent vraiment le détour.
C'est pour ma part ce que j'aurais aimé lire plutôt qu'une vision de Drosophila melanogaster de l'exposition.
@ chacun son avis, c'est certain .
Touch(e) pas à mon pote !!
fred

Écrit par : fred | 27.02.2010

Vos impressions sur le vernissage n'intéressent que vous. Heureusement que vous avez reproduit le carton d'invitation pour que l'on connaisse au moins le nom des artistes qui exposent.

D'ailleurs, pourquoi ne pas signer ce que vous écrivez?

Écrit par : Jonas | 27.02.2010

J'ai oublié ceci: après avoir centré votre "compte rendu de vernissage" sur la "franchouillardise", pour le finir avec, comme vous le dites avec autant de mépris, le "monsieur black en blouse bleu-touareg fredonnant tout doucement une mélopée africaine nostalgique et improvisée en attendant l'autobus 56", je crois que vous avez un problème qui n'a rien à voir avec cette exposition.

Écrit par : Jonas | 27.02.2010

@ Fred

"Des même pas connus", Alain Pauzié, Yvonne Robert, Gérard Sendrey? Dans vos rêves, cher Fred!
Des standards de la singularité au contraire.
Voir notamment le gros livre que la création franche vient de consacrer à G.S. On peut le consulter à la Galerie Impaire. Je vous recommande la préface de Michel Thévoz: "Courant alternatif".
Ceci dit, je devrais faire plus souvent des billets d'humeur. Ils excitent votre verve. Je les signerai "Drosophila", ça me va!
Blague à part, je vois que celui-ci vous a poussé à mettre
une longue note "French touch(e)" sur votre propre blogue.
J'invite mes lecteurs à s'y reporter.

Ani

Écrit par : Drosophila | 28.02.2010

Bonsoir Ani Drosophila,
Effectivement je rêve : que les autres participants ( Ces gens-là *) de cette expo soient aussi connus que ceux que vous citez .
J'ai trouvé que votre billet d'humeur ressemblait d'avantage à une note d'Ariette Olson dans la gazette de Walnut Grove occultant les œuvres et les artistes au profit de cancans et d'images de scène tout droit sortis d'un épisode de Derrick ;)
Je regrette pour ma part que l'art soit rangé dans d'autant de case que de mouvement les bruts ne pactisant pas avec les singuliers et vis et versa, perso je rêve assez d'un courant rassembleur et continu.
Mais comme il faut faire croire aux gens qu'il existe un art anti culturel ...
Ma note n'est pas si longue , j'y ai ajouté deux photos essayant de soutenir cette première ouverture du Creative Growth Art Center chez les têtes de cochons ;)

Je pense que par nos commentaires respectifs chacun aura bien compris le point de vu de l'autre et puisque nous sommes dans un open space merci !!
Belle soirée
fred

*Jacques Brel

Écrit par : fred | 28.02.2010

@ Jean-Christophe Philippi

J'ai vu les oeuvres.
Si je n'en ai pas parlé c'est que je n'avais pas d'images.
Ni photos perso, ni dossier de presse sur le site de la Galerie Impaire.
Une autre fois, suggérez s.v.p. à Gaëla Fernandez de mettre du matériel documentaire à la disposition des éventuels commentateurs.
Merci d'avance.

Écrit par : Ani | 28.02.2010

J'aurais aimé un petit mot sur les oeuvres exposées, même des critiques argumentées(cela a aussi son intérêt)...les artistes choisis n'ont jamais exposé à Paris.Pas récemment tout du moins.Ce type d'exposition est rare et difficile à monter.
Au lieu de cela, j'ai lu une salade où vous exprimez par l'implicite un malaise qui n'a rien à voir avec l'art. Si vous avez vu les oeuvres pourquoi avoir focalisé votre attention sur les gens, que de toute évidence vous connaissez bien?
Quand on est bien élevé et que la soupe servie par la maîtresse de maison n' est pas à votre goût, vous ne crachez pas dedans, vous remerciez pour l'hospitalité.

Écrit par : Philippi | 01.03.2010

Madame ou Monsieur Animula,
Pourquoi mon billet d'humeur n'est-il resté sur votre blog que quelques minutes ? Je n'ose pas penser que vous l'avez censuré ... Votre blog ne fonctionnerait-il qu'à sens unique ? Je n'ose pas le penser.

Michel Leroux

Écrit par : Leroux Michel | 01.03.2010

@ Jonas

Je n'ai pas qu'un problème. J'en ai 10, j'en ai 100, j'en ai 1000. Comme tout le monde.
J'ai aussi des soucis avec les gens qui comprennent parfois de travers. Et une franche aversion pour ceux qui font délibérément des lectures tendancieuses.
Comme je vous accorde le bénéfice du doute, je veux croire que vous figurez seulement dans la première catégorie.
C'est sans le vouloir que je vous ai déplu.
Merci cependant d'être intervenu 2 fois à propos de mes "impressions sur le vernissage" French Touch qui, selon vous, "n'intéressent que moi".

Écrit par : Animula | 01.03.2010

Animula a écrit: "J'ai vu les oeuvres.
Si je n'en ai pas parlé c'est que je n'avais pas d'images.
Ni photos perso, ni dossier de presse sur le site de la Galerie Impaire. "
Vous avez besoin "d'images" (whatever that means) et de dossier de presse pour voir les oeuvres? de "matériel documentaire à la disposition des éventuels commentateurs? Vous étiez au vernissage pourtant, et les oeuvres étaient là.

Animula a aussi écrit: "Je n'ai pas qu'un problème. J'en ai 10, j'en ai 100, j'en ai 1000. Comme tout le monde. "

Effectivement, comme tout le monde...

Écrit par : Jonas | 01.03.2010

Je profite d'une petite pause pour ajouter qu'en lisant votre odieux papier, si mal écrit et si méprisant, je pensais aux peintures d'Yvonne Robert que vous n'avez même pas daigné regarder dans l'exposition.C'est une grande artiste de l'Art Brut qui n'a presque jamais exposé à Paris. Vous prétendez vous intéresser à l'Art Brut, mais vous n'y connaissez rien.Votre article en est la preuve évidente. Le ton vulgaire à l'humour douteux de votre blog est là pour confirmer mon opinion.

Écrit par : Philippi | 01.03.2010

@ Jean-Christophe Philippi

Le caractère emporté de vos propos ruine toutes possibilités de débat. Il nuit surtout à l'exposition que vous prétendez défendre et c'est dommage.
La colère, les injures, les récriminations ne sont pas des moyens de convaincre. Vous mettez en doute mes compétences, vous n'aimez ni mon ton, ni mon humour.
Heureusement vous n'êtes pas obligé de vous connecter sur mon blogue. Donc, restons en là.
Paix dans les brisements!

Écrit par : animula | 02.03.2010

@ Michel Leroux

Il ne s'agit pas de censure mais de modération comme le prescrit hautetfort mon hébergeur.
On peut débattre mais sans injures, sans diffamations, sans violences verbales. La démocratie suppose qu'on en accepte les règles.
Votre précédent message mettait en cause des personnes et s'abandonnait à un vocabulaire machiste et outrancier.
Je veux croire que vous pouvez faire mieux.
Je vous invite donc à reformuler ce que vous disiez en faisant l'effort de ne pas céder à la colère, toujours mauvaise conseillère.

Écrit par : M. et/ou Mme Animula | 02.03.2010

Madame et Monsieur Animula,

Je suis d’accord avec vous ! Mon message (que vous avez écarté pour cause de modération) était ‘violent’. Mais il était à la hauteur du choc que j’ai ressenti en lisant votre article sur le vernissage de la galerie Impaire. Votre article est en effet une forme de ‘violence’ faite d’abord aux créateurs exposés dans cette galerie en ignorant leur travail, mais aussi une forme de ‘violence’ faite aux deux organisateurs de cette exposition (Gaèla et Jean-Christophe) qui ont eu l’audace et le courage de montrer des créateurs rarement à l’affiche des galeries parisiennes. Je ne comprends pas votre attitude face à cette exposition ! Un exemple : Dans un de vos précédents articles, vous aviez été touché(e) par le travail de Jean-Paul Henry, et ce jeudi vous ne semblez même pas l’avoir vu …. Je ne (vous) comprends pas !
Personnellement, j’étais monté spécialement à la capitale pour voir cette exposition et j’y ai vu des œuvres qui me touchent (je fonctionne à l’émotion). J’ai trouvé l’accrochage très réussi. J’y ai rencontré des amis, et le vin était bon !

Michel Leroux

Écrit par : Leroux Michel | 02.03.2010

@ Michel Leroux

Merci de faire retomber la vapeur. Nous pouvons offrir aux lecteurs un débat plus lisible.
Vous prenez les choses trop à coeur. Peut-être parce que vous m'accordez trop.
Animula ne fait pas vraiment de la critique d'art.
Elle n'en aurait pas le temps. Et il ne s'agissait pas là d'un "article" sur une expo mais d'un billet d'humeur.
Ce genre implique la caricature qui peut paraître mordante mais c'est un droit imprescriptible que seuls les intolérants répriment. Vous n'en êtes pas un, je pense?
Je n'ai donc qu'une divergence avec vous: je suis pour les vernissages secs ou pour les jus de fruits.

Ani

P.S. Vous en faîtes pas pour Mme Gaëla Fernandez, j'ai des raisons de penser qu'elle m'en veut pas trop.
Quant à J.-C. Philippi, j'ignorais, le soir du vernissage qu'il fût pour quelque chose dans l'organisation de l'expo.

Écrit par : Animula | 03.03.2010

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