05.06.2013
Marseille, reportage impossible
Beatrice Soulié m’a posé un lapin. Involontairement bien sûr. Je me suis cassé le nez sur son dernier vernissage. Pourtant j’avais tout juste. C’était le bon jour : samedi, premier juin. Et la bonne heure : dans les 18 h de rigueur dans la capitale.
Mais j’ai fait tintin pour l’expo Pierre Dotte, le regard d’un collectionneur. J’avais oublié que Béatrice Soulié, émérite galeriste guénégaudisque est aussi une authentique Frioulaise. Je m’étais donc trompé de ville. Le vernissage était à Marseille près du Vieux-Port et non à Paris sur Seine.
Heureusement que le soleil était au rendez-vous pour une fois. Ses rayons qui tombèrent sur l’invitation que je tenais à la main me permirent de constater que je n’avais pas bien lu l’adresse. C’était bien rue Glandevès, au 8, dans le premier arrondissement de Marseille qu’il fallait être et non 21 rue Guénégaud dans le sixième de Pantruche. Un peu tard pour changer de direction. J’aurais bien demandé à monsieur Spock de me téléporter sur la Canebière.
Hélas, votre petite âme errante ne fait pas encore partie du casting de Star trek. Dommage : le programme de l’exposition souliérienne, bien que ne comportant que des noms d’artistes apparentés à l’art brut, avait quelque chose d’alléchant.
Simone Le Carré-Galimard, Louis Pons, Patrice Cadiou, Jano Pesset par exemple. J’aurais aimé vous faire un méga reportage avec mon petit Kodak. Vu les circonstances, c’est impossible. Je me contente de vous relayer les deux visuels offerts par le leporello de la galerie : des oeuvres de Mario Chichorro et Stani Nitkowski.
L’exposition de la Collection Pierre Dotte précédera sa dispersion. C’est dire qu’il ne faut pas la manquer. Jusqu’au samedi 29 juin, elle sera visible à Marseille. A MARSEILLE, je vous dis. Ce qui arrange plutôt les Marseillais, les Aixois et même les Avignonnais. Les Parisiens, plus nombreux dans le Luberon qu’à Saint-Germain des prés, ne sont pas trop mal lotis non plus. Les Klingons, les Vulcains et autres Borgs n’ont qu’à s’affréter un Enterprise en co-voiturage!
Ah, j’oublie encore un truc. Ce regard de collectionneur est célébré «avec la complicité de l’œuf sauvage». Claude Roffat, l’animateur de cette revue, récemment re-née de ses cendres, nous rappelle qu’il fut jadis marchand d’art «en dessous de Pigalle» et que Pierre Dotte «fut vite un assidu de la galerie».
20:29 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | | Imprimer | | |
Les commentaires sont fermés.