19.03.2006
Jungles à Paris
N O S iiA M I E S iiL E S iiB Ê T E S
a
Si vous voulez savoir, gentils animulots et mulotes, comment on dit «l’art des fous» en trois langues, propulsez vous dare dare devant le didactique panneau n°9 de l’exposition Le Douanier Rousseau, jungles à Paris.
Vous pouvez pas vous tromper, c’est juste en face du portrait de Pierre Loti à la chéchia rouge. Vous y lirez cette révélation véritablement superqualifragilistiespialdélilicieuse
(et véritablement faite pour Nos amies les bêtes)
«Le Douanier va devenir peu à peu l’archétype du peintre naïf, l’ancêtre de l’Art brut légitimant à la fois peinture d’enfants et peinture de fous».
C’est un tel chef d’œuvre d’embrouillardise que je n’hésite pas à vous le transcrire en espagnol : «El Aduanero se va a transformar poco a poco en el arquetipo del pinto «naïf», el antepasado del «Art brut» y va a legitimar a la vez la pintura de ninos y la pintura de locos»
et dans la langue du grand Will (Shakespeare) «As an heir apparent for child art and the art of the insane, for many Rousseau appeared as a precursor to «Art Brut»
A noter qu’en anglais art brut prend deux majuscules au Grand Palais.
23:55 Publié dans Expos, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Douanier Rousseau | | Imprimer | | |