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12.04.2015

Louis Pons fait sa mise en plis

Mes peintres préférés sont Érik Satie

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Lewis Carroll

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Alfred Jarry

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Ce n’est pas moi qui le dit c’est Louis Pons. J’ai déniché cette sémillante phrase dans les profondeurs d’un plus tout jeune catalogue du Point Cardinal.

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louis pons 2.jpgAvouez qu’elle monte à la tête! Reliefs, objets, assemblages, écrits, dessins, les œuvres de cet artiste octogénaire (mais on ne dirait pas) ont toujours ce pouvoir d’entraîner l’esprit vers des voies surprenantes et des sentiers de traverse lumineux. Par la manière unique qui est la sienne de pincer les cordes de notre sensibilité.

Quitte à faire grincer la harpe existentielle. On rêve de Pons. On digère Pons. Pons nous gratte la peau de l’âme. Bon, on ne présente pas Pons. Il est trop connu pour que je me donne ce ridicule. Lisez par exemple ses souvenirs sur Joë Bousquet transcrits par Alain Paire. Quant à ce que Polysémie dit de son actuelle exposition dans la galerie du même nom, je ne vous le copierai pas.

Je laisse ce genre de facilité à cette Suzon Grisou qui, dans la blogosphère «brute», abuse du droit de citation en se faisant duplicatrice de communiqués qu’elle n’a pas écrit. Je préfère penser que vous êtes capables de suivre un lien. Et bien assez fines mouches pour distinguer le réchauffé au micro ondes de la cuisine maison mitonnée par Animula.

«Repos, vous pouvez fumer!» comme dit mon martial daddy quand il sent qu’il faut passer à autre chose. Sans me laisser défriser davantage, je reviens donc à Snop.

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A Pons si vous aimez mieux car il lui arrive de signer à l’envers. A Louis Pons et à la poste. A ce noble moyen de communication, il semble que Pons ait été depuis longtemps associé. En 1971 déjà le catalogue mentionné plus haut offrait au lecteur des reproductions de ses oeuvres sous forme de cartes postales détachables.

Quiconque a eu l’occasion d’approcher l’artiste dans un vernissage sait qu’il sacrifie de bonne grâce au rituel des dédicaces. La correspondance n’est pas pour lui faire peur. Même s’il est vraisemblable qu’il doive se ménager aujourd’hui. Ses missives, même courtes, sont toujours empreintes d’originalité un peu désespérée, d’humour décalé, d’absurde philosophique.

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Dans le cadre étroit permis par le format des enveloppes, il aime enfermer ses oiseaux désarmés, ses personnages rétrécis, ses hybrides plus ou moins bien articulés. Une humanité touchante, vaguement délirante, irréelle et aléatoire. On appelait ça du mail art. Polysémie préfère dire : art postal. Cette francophonie est tout à son honneur. Jusqu’au samedi 9 mai 2015, la galerie Polysémie se consacre à cette facette de l’art de Louis Pons. 100 dessins et des pensées. Réunis sous le titre : Mise en plis. Dans la ville natale de l’artiste. A Marseille.

31.08.2007

Alfred Jarry, de Laval à La Frênouse

Vous avez le bonjour d’Alfred. Alfred, enfant de Laval qui engendra Ubu, lequel donna naissance à une flopée de marionnettes amindadesques, polpotistes et margaretatcherhyènes.

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A un pareil engendreur d’antihéros, sa ville natale se devait d’offrir quelque chose. Laval a donc donné une ruelle à Alfred Jarry. Et, par un trait d’umour vraiment pataphysicien, elle l’a réservée aux vélos ! Difficile de faire mieux, me direz-vous.

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Et bien pour le centenaire de la mort de l’écrivain, sachez que Laval s’est décarcassée encore dans le genre topiaire.

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Comme votre petite âme errante en avait ras la casquette de se cogner à chaque carrefour à ces commémorations de buis taillés, elle a poussé Bijou, sa petite auto, sur La Frénouse où elle est allée présenter ses respects à cette allégorie dédiée au grand Alfred par Robert Tatin.

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Tant qu’elle y était, avant le retour de la pluie, elle s’est fait la totale visite de ce site qu’on ne présente plus et elle vous en a ramené tout un album pour la rentrée.

                  

13:35 Publié dans Glanures, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Alfred Jarry, Robert Tatin | |  Imprimer | | Pin it! |