11.05.2009
Comme un papillon sur elle, Aloïse
Aloïse en kimono, un jour où l'autre ça devait le faire. Et bien je vous le fais en vous signalant l'expo itinérante (travelling exhibition) Comme un papillon sur elle qui vient de se terminer au Borderless Art Museum No-ma de Shiga mais qui se ranime dès le 15 mai et jusqu'au 16 août 2009 à Tokyo au Watari Museum of Contemporary Art. Le feu follet passera ensuite à Hokkaido pour un séjour à l'Hokkaido Museum of Art du 24 octobre 2009 au 14 janvier 2010.
Aloïse, le papillon, c'est bien sûr à Madame Butterfly, la culculgnanterie sentimentalo-colonialiste de Pierre Loti que ça fait penser. Surtout à cause de l'opéra que Giacomo Puccini en a tiré. Aloïse, on le sait, goûtait fort l'opéra. Là, j'ai pas le temps de vérifier mais sûr qu'elle a dû l'enrégimenter dans sa galerie de vedettes, la Butterfly, Aloïse.
C'est le pourquoi du comment du «papillon» qui sous-titre cette expo Alo-nippone. Signalons au passage, pour faire mon travail de petite butterfly errante, que c'est une orga à but non lucratif, Haretari Kumottari, qui a monté la chose, avec Kenjo Kitaoka aux manettes.
Deux ouvrages sont publiés à cette occasion. Un catalogue trilingue (japono-franco-anglo) et un fac-simile d'un cahier de 40 pages en direct de chez le psy Hans Steck.
Le catalogue reproduit toutes les œuvres exposées. Lesquelles proviennent de la donation Jacqueline et Etienne Porret-Forel au Kunstmuseum Solothurn (Suisse) et de la Collection Steck. Du petit bout de carton aux rouleaux à la craie grasse, des dessins de toutes époques.
Question textes : un article et un entretien de Jacqueline P.-F. et l'article du Jeannot (Dubo, Dubon Dubuffet) repris du Fascicule 6 de L'Art Brut mais traduit en japonais (et en anglais) pour la première fois. Entre autres... car il y a aussi comme contributeurs : Norman Girardot et Kazuhiko Kudo et John Zorn et Michel Nedjar qui passaient par là (hommages d'artistes).
J'ai des tas de zolies zimages qui vous donneront une belle idée de l'accrochage aérien et léger à tomber. C'est bien quand les cimaises se font oublier comme ici. Sincères félicitations aussi au photographe, Satoshi Takaishi ©. Vous n'oublierez pas s.v.p. de mentionner son nom si, d'aventure, vous m'empruntez un de ses clichés.
Sayônara, les choux sont gras ! (version auvergnippone)
23:32 Publié dans Expos, Zizique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut, aloïse corbaz, hans steck, satoshi takaishi, shiga, tokyo, hokkaido, madame butterfly, giacomo puccini, mika mori, hokkaido | | Imprimer | | |