Rechercher : plancher de jeannot
Une année dans la vie d'Ani
03.09.2006 | Lien permanent | Commentaires (11)
Talents cachés à Issy
C’est à Issy-les-Moulineaux que l’expo crèche, du vendredi 15 au dimanche 24 septembre, cette fois-ci. Au Centre Culturel PSTI (Promotion Sociale par le Travail et l’Insertion), 10 rue de Vanves, précisément.
04.09.2006 | Lien permanent
Unica Zürn chez saint Pierre
U. Zürn-Portrait de H. Bellmer-Collection abcd
Avec Zürn, Martine Lusardy, qui pilote la caravelle (toujours en quête de terres inconnues) de la Halle S-P, s’attaque à un sujet difficile mais passionnant. Ceci du 25 septembre 2006 au 4 mars 2007, avec vernissage « monstre » (du moins je l’imagine) le mardi 26 septembre à partir de 18h30. Présence obligatoire. Votre petite âme errante ne tolérera aucune excuse et si votre chéri(e) s’est mis en tête d’aller se faire une toile ce soir-là, divorcez ! Parce qu’une exposition Zürn c’est capital, foi d’Animula. Mais je m’échauffe, je m’échauffe et j’en oublie le principal : vous inviter, sur un ton gracieusement haletant, à filer sur le site de la Halle, à la minute, s’il vous plaît !
05.09.2006 | Lien permanent | Commentaires (1)
Dom chez Tom
Avec ses voitures garées en épis comme des hors-bord, la rue de Messine, à hauteur de la galerie du même nom (n°1), a presque des allures de port breton par beau soleil et vent du large soufflant du parc Monceau dans les cheveux des platanes géants.
Votre petite âme errante, sachant que Janko Domsic allait bientôt poser son sac à cet endroit est allée faire pour vous du cabotage dans ce quartier de trottoirs si larges qu’ils ont l’air d’être tout exprès faits pour les soirées de vernissage. Le jeudi 21 septembre 2006 entre le thé et l’apéritif (17-21 h) ce sera celui d’une nouvelle exposition d’œuvres du cosmogonique Croate dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler et qui s’est imposé «comme une des figures les plus importantes de l’art brut» pour citer texto le carton d’invitation de la galerie, tout noir à l’intérieur et tout couleur à l’extérieur.
C’est avec la collaboration de Jennifer Pinto Safian de l’insulaire bonne ville de New York que Thomas Le Guillou, seul maître après Dieu de la goélette Galerie Messine, organise cette expo qui va sans doute marquer la rentrée brute à Paris et espèrons-le, la rentrée tout court.
Dom chez Tom = Hissez haut.
C’est jusqu’au 10 novembre.
09.09.2006 | Lien permanent
Lausanne reçoit Richard Greaves
02.10.2006 | Lien permanent | Commentaires (2)
Vincent, François, moi et les autres
30.09.2006 | Lien permanent | Commentaires (3)
Nouvelles du monde
Sans vouloir la jouer mégalo, il faut bien que je vous dise que le monde entier a les yeux rivés sur animula vagula.
La preuve cette carte postale envoyée de Chicoutimi par Jo et Alain qui ont visité, sur la vive instigation de votre servante, la maison d’Arthur Villeneuve à la Pulperie de cette ville du Québec et qui se demandent : «Art naïf, art primitif ou art brut?».
Tombé aussi dans ma boîte de réception le message en français (ça mérite d’être signalé) d’un "self-taught artist" américain du nom de Sean Samoheyl qui vit en Virginie dans une ferme communautaire où l’on cultive la tolérance, le pacifisme et l’égalitarisme. Quand il ne s’occupe pas de son art, Sean s’adonne à la réparation des bicyclettes. J’espère que son amie Acadienne l’aidera à lire ma petite note parce que j’en profite pour le remercier de ses bons conseils-tisane pour lutter contre l’influenza.
Côté italien, votre petite âme errante n’avait pas jusqu’à présent réussi sa percée. Voilà pourtant que de chez notre sœur latine me parvient l’écho d’un blogue qui parle en termes aimables (grazie a lei) de ma «bella photo gallery a colori del villagio di Greaves».
Pour terminer sur un ton plus modeste et grâce à l’un de mes correspondants suisses, j’en profite pour vous montrer les images de l’installation spécialement créée par Richard Greaves sur le territoire de la Collection de l’Art brut à Lausanne.
08.10.2006 | Lien permanent
Tout le monde se lève pour l'art brut
10.10.2006 | Lien permanent | Commentaires (1)
Jules Leclercq en colloque
Brodeurs de tous les asiles, unissez-vous!
A propos de Jules Leclercq, j’ai reçu un nouveau texte de Madeleine Lommel car nulle n’ignore que ce carabiné créateur est un petit chouchou à elle. Je vous communique d’autant mieux ce morceau_de_bravoure qu’il diffère du texte que la Présidente de L’Aracine a publié dans le catalogue de l’exposition Jules Leclercq (Les Chemins de l’art brut, force 5) dont je vous ai déjà causé. Si ce n’est pas déjà fait, grouillez-vous de vous procurer ce catalogue. Il n’est tiré qu’à 1000 exemplaires, aïe, aïe, aïe, il va s’épuiser très vite. Il répertorie et documente 39 œuvres de Leclercq dont 30 figurent dans l’expo avec des repères chronologiques et une biblio. Vous pouvez jouer à saute-mouton avec les préfaces qui nous présentent la catho (on s’en fiche), l’extension du MAM Lille-Métro (on est fatiguées d’en entendre parler), foncez sur les souvenirs du Dr Jacqueline Serret-Defrance qui a connu Leclercq à la fin de sa vie (1963), sans négliger ceux de l’incontournable Dr Claude Nespor. Réservez pour plus tard les Proscopomènes (?) de Michel Fontan qui ne sont pas inédites et s’il vous reste du temps de libre, sachez que vous avez encore 2 articles et pleins d’images en couleurs pour vous gaver l’esprit et la rétine.
06.10.2006 | Lien permanent | Commentaires (8)
Jules Leclercq à la Catho
Même fermé le MAM bouge encore.
En association avec l’Université catholique de Lille, il arpente pour la 5e fois ce qu’il a convenu d’appeler ses Chemins de l’art brut. Pour cette première escapade hors les murs de Villeneuve d’Ascq, reconnaissons qu’il fait fort. C’est une exposition sur un ténor mal connu de l’art brut que le Musée d’Art moderne Lille Métropole nous annonce en effet en cette rentrée des classes.
Bon, allez je vous fais pas languir, il s’agit de Jules Leclercq, grand brodeur devant l’Eternel. Jules Leclercq (1894-1966), comme Pénélope, appartient à la race des détricoteurs. S’occupant du tri du linge à l’hosto psy d’Armentières où l’ont conduit dès 1940 ses hallucinations, il récupère et effiloche tissus et vieilles chaussettes (de l’archiduchesse) qu’il commence à broder en tapisseries à partir de 1949.
Auparavant, créateur d’une autre mode pour un autre monde, il détestait pas se confectionner, selon le témoignage du Dr J. Serret, des vêtements assez personnels, parmi lesquels une casquette brodée de l’inscription Mort à Benoit, gentillesse spéciale destinée à pourrir la vie du surveillant-chef qui avait signé son admission.
Pour ses broderies, Leclercq délaissa les cahiers où il rédigeait de longues suites de conjurations contre les menaces dont il se croyait l’objet. Cet ex-chiffonnier, qui se proclamait médium et «donneur de feu», bâtira une œuvre originale avec ses tapisseries.
Comme ses écrits, elles «regorgent de sexe» pour s’exprimer poliment, à la façon de Michel Fontan, auteur d’une préface sur lui. Madeleine Lommel qui a beaucoup bossé dans le passé pour faire connaître les créations de J.L. a bien voulu gratifier sa petite âme errante d'un texte et d’images. Question doc sur le sujet, à part un petit dépliant que l’Aracine pondit aux temps héroïques du Château Guérin de Neuilly sur Marne pour une expo Leclercq de fin 1988 à début 1989 (j’avais encore mes couettes), il n’existe, à ma connaissance, que le fascicule Sandoz de Claude Nespor paru dans la série Psychopathologie de l’expression en 1970 mais c’est duraille à trouver chez les bouquinistes. Alors j’attends beaucoup du catalogue qui, je l’espère, accompagnera l’expo de la Catho de Lille (60, bd Vauban).
Le vernissage est le vendredi 15 septembre à 18h30 et ça dure jusqu’au 16 décembre 2006, sauf le jour du Seigneur et les jours fériés. Quant à la messe de rentrée, c’est le 27 septembre à 18 h 30 et, pour celles et ceusses que ça intéressent, y’a un colloque pluri (hi,hi) disciplinaire de prévu en plus le samedi 7 octobre.
31.08.2006 | Lien permanent | Commentaires (1)