Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : plancher de jeannot

Une année dans la vie d'Ani

Aujourd’hui : rien.
C’est mon anni(mula)versaire
Un an de divagulation.

podcast
 
 
medium_gateau_anniversaire_Animula.jpg
 


Lire la suite

Talents cachés à Issy

medium_Talents_caches.jpgEt puisqu’on en est aux anniversaires, votre petite âme errante s’en voudrait d’oublier celui de Talents cachés qui, depuis 1996, expose une fois l’an peintures, mosaïques, sculptures, céramiques, écrits, photos et dessins de personnes incarcérées en Ile-de-France et dans la région Centre.
C’est à Issy-les-Moulineaux que l’expo crèche, du vendredi 15 au dimanche 24 septembre, cette fois-ci. Au Centre Culturel PSTI (Promotion Sociale par le Travail et l’Insertion), 10 rue de Vanves, précisément.
 
medium_affichetalentscachesnet.jpg

 

Le soir du vernissage, le vendredi 15 septembre 2006 à partir de 19h, vous ne couperez sans doute pas au speech du jovial et entreprenant député-maire du coin mais vous découvrirez peut-être, parmi les œuvres réalisées par des prisonniers pour le monde libre, des créations relevant de l’art brut ou cousines de celui-ci. Un art que les barreaux ne sauraient retenir.


Lire la suite

04.09.2006 | Lien permanent

Unica Zürn chez saint Pierre

medium_Unica_Zurn.jpgLe petit doigt de L’Infatigable avait raison (voir son commentaire à ma note du 30 janvier 2006 : Unica autour de midi et minuit) : une exposition Unica Zürn se préparait bien à la Halle Saint-Pierre et justement c’est bientôt.
A l’intention des petits nouveaux qui viennent de sortir, je rappellerai que cette Sainte Halle gîte à Paris, dans un pavillon Baltard, à la poétique adresse de la rue Ronsard, n°2.
medium_H_st_P_d_en_haut.jpg
Pour ceux qui l’ignorent encore, je dirai aussi que c’est le seul lieu dévolu, dans notre belle capitale françoise, à la célébration de «l’art brut». Vous savez : cette drôle d’expression artistique qui a tendance à faire fureur ces temps-ci. Un vrai petit patrimoine en son genre. On y tient autant qu’au vieux Marché Saint-Pierre environnant où vous pourrez en profiter en passant, mes petites animuliennes, pour dégoter pour pas cher le joli brocart qui manque encore au baldaquin de votre lit dans votre datcha de campagne.
medium_Bellmer_par_Zurn.jpg

 U. Zürn-Portrait de H. Bellmer-Collection abcd

Avec Zürn, Martine Lusardy, qui pilote la caravelle (toujours en quête de terres inconnues) de la Halle S-P, s’attaque à un sujet difficile mais passionnant. Ceci du 25 septembre 2006 au 4 mars 2007, avec vernissage « monstre » (du moins je l’imagine) le mardi 26 septembre à partir de 18h30. Présence obligatoire. Votre petite âme errante ne tolérera aucune excuse et si votre chéri(e) s’est mis en tête d’aller se faire une toile ce soir-là, divorcez ! Parce qu’une exposition Zürn c’est capital, foi d’Animula. Mais je m’échauffe, je m’échauffe et j’en oublie le principal : vous inviter, sur un ton gracieusement haletant, à filer sur le site de la Halle, à la minute, s’il vous plaît !

 

Lire la suite

Dom chez Tom

medium_Messine_horizon.JPGAvec ses voitures garées en épis comme des hors-bord, la rue de Messine, à hauteur de la galerie du même nom (n°1), a presque des allures de port breton par beau soleil et vent du large soufflant du parc Monceau dans les cheveux des platanes géants.

Votre petite âme errante, sachant que Janko Domsic allait bientôt poser son sac à cet endroit est allée faire pour vous du cabotage dans ce quartier de trottoirs si larges qu’ils ont l’air d’être tout exprès faits pour les soirées de vernissage. medium_couv_Domsic2.jpgLe jeudi 21 septembre 2006 entre le thé et l’apéritif (17-21 h) ce sera celui d’une nouvelle exposition d’œuvres du cosmogonique Croate dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler et qui s’est imposé «comme une des figures les plus importantes de l’art brut» pour citer texto le carton d’invitation de la galerie, tout noir à l’intérieur et tout couleur à l’extérieur.

medium_Couv_Domsic1.2.jpg

C’est avec la collaboration de Jennifer Pinto Safian de l’insulaire bonne ville de New York que Thomas Le Guillou, seul maître après Dieu de la goélette Galerie Messine, organise cette expo qui va sans doute marquer la rentrée brute à Paris et espèrons-le, la rentrée tout court.

Dom chez Tom = Hissez haut.

C’est jusqu’au 10 novembre.

medium_goelette_NY.jpg
medium_Plaque_messine.jpg
 

podcast



 

Lire la suite

09.09.2006 | Lien permanent

Lausanne reçoit Richard Greaves

Je sais bien que si je vous parle encore de Richard Greaves, de son village idéal de demeures improbables, fragiles autant que solides, rigoureuses et disloquées, vous allez trouver que votre petite âme errante à tendance à rabacher. Depuis un an, j’ai eu plusieurs fois l’occasion en effet de vous dire combien j’étais raide dingue des œuvres, de l’œuvre, de cet énigmatique Québécois photographiée(s) par Mario del Curto.
medium_Greaves_Lausanne.jpg
Je ne peux cependant pas m’empêcher de vous rappeler que l’exposition Richard Greaves anarchitecte est sur le point d’arriver maintenant (6 octobre 2006) à Lausanne et qu’elle séjournera jusqu’au 28 janvier 2007 à la Collection de l’art brut. Pour la circonstance, le solitaire beauceron acceptera de sortir de ses bois et de prendre l’avion pour venir en Europe (la Suisse est en Europe). Il réalisera avec des matériaux choisis sur place une de ces sculptures-installations dont il a le secret, in situ. Alors, amis Suisses, à vos monstres ! Au lieu de les porter à la déchetterie, déposez les nombreux sur les trottoirs de la bonne ville de Lausanne pour que Richard Greaves puisse faire son marché.
Le vernissage est le jeudi 5 octobre 2006 à 18h30. Attention : le dernier TGV repart pour Paris à 18h22, il faut donc vous réserver un hôtel, amis Français.

Lire la suite

Vincent, François, moi et les autres

medium_portrait_F_Bertrand.2.jpgFrançois Bertrand, alias « le souriant psychologue à lunettes », fondateur et responsable du programme d’accompagnement artistique Vincent et moi m’écrit du Québec pour me dire qu’il deviendra «sûrement un habitué» de mon «site». C’est bien de l’honneur pour mon petit blogue mais je vois bien que ma désinvolte réflexion à propos d’art-thérapie dans ma note du 14 septembre 2006 le chiffonne un brin et qu’il souhaite donner à nos lecteurs un peu de bon grain à moudre sur animula vagula avant de correspondre directement avec eux si ceux-ci le souhaitent.  «La réflexion de Madame Béatrice Steiner s’approche davantage de notre réalité et en tout, montre une réserve et une ouverture qui me plaisent» précise d’abord François Bertrand, faisant allusion au commentaire d’une nos visiteuses. Et il ajoute : «On associe presque toujours le travail des personnes qui ont une maladie mentale à de l’art brut ou de l’art-thérapie, comme s’il n’y avait pas d’artiste qui ait une maladie mentale. Vincent et moi n’est et n’offre pas d’ateliers de création.» La suite ne manque ni de clarté ni d’intérêt mais déborderait un peu du cadre ordinaire d’une note typique de votre petite âme errante. Je vous invite donc à la découvrir ci-dessous. Elle en vaut la peine.

Lire la suite

Nouvelles du monde

medium_carte_Villeneuve.jpg

Sans vouloir la jouer mégalo, il faut bien que je vous dise que le monde entier a les yeux rivés sur animula vagula.

La preuve cette carte postale envoyée de Chicoutimi par Jo et Alain qui ont visité, sur la vive instigation de votre servante, la maison d’Arthur Villeneuve à la Pulperie de cette ville du Québec et qui se demandent : «Art naïf, art primitif ou art brut?».

Tombé aussi dans ma boîte de réception le message en français (ça mérite d’être signalé) d’un "self-taught artist" américain du nom de Sean Samoheyl qui vit en Virginie dans une ferme communautaire où l’on cultive la tolérance, le pacifisme et l’égalitarisme. medium_Twin_Oaks_main_entrance.jpgQuand il ne s’occupe pas de son art, Sean s’adonne à la réparation des bicyclettes. medium_sean_at_bikeshop.3.jpgJ’espère que son amie Acadienne l’aidera à lire ma petite note parce que j’en profite pour le remercier de ses bons conseils-tisane pour lutter contre l’influenza.

Côté italien, votre petite âme errante n’avait pas jusqu’à présent réussi sa percée. Voilà pourtant que de chez notre sœur latine me parvient l’écho d’un blogue qui parle en termes aimables (grazie a lei) de ma «bella photo gallery a colori del villagio di Greaves».

medium_Greaves_a_Lausanne.3.jpgPour terminer sur un ton plus modeste et grâce à l’un de mes correspondants suisses, j’en profite pour vous montrer les images de l’installation spécialement créée par Richard Greaves sur le territoire de la Collection de l’Art brut à Lausanne.

medium_greaves_lausanne_2.jpg

Lire la suite

08.10.2006 | Lien permanent

Tout le monde se lève pour l'art brut

medium_Bulletin_parti_de_l_art_brut.2.jpg
Avec l’expo Yves Klein qui commence, la marée bleue ne cesse de monter. Déjà, la Suisse est atteinte par le tsunami azuré et des milliers de bras, à Lausanne, brandissent le petit livre outremer qui va faire fureur cet automne en déclenchant une véritable révolution anticulturelle. Quand je dis «livre», j’exagère. Il s’agit plutôt d’un bulletin. Un bulletin d’adhésion dépliant au PARTI DE L’ART BRUT! Vous m’avez bien lue. Plutôt que d’appeler à un banal soutien de ses activités, l’équipe de campagne de la Collection de l’Art Brut (ou son conseil en communication) a choisi de nous exhorter à nous encarter.
Tout le monde se lève pour l’Art Brut et Dubuffet reconnaîtra les siens !
Cela réjouit mon daddy qui ne croit pas, comme Paul Valéry, que «seuls les huîtres et les imbéciles adhèrent». Lui qui a soutenu des tas de justes causes dans sa jeunesse contestataire, tout lui plaît dans le nouveau cheval de bataille du Château de Beaulieu : la couleur consensuelle, les points d’exclamation, le langage militant. Sans oublier la citation-slogan que tout le monde devrait répéter avant de s’endormir: «L’art ne vient pas coucher etc.». Mais ce qui le fait délirer surtout, mon partisan de daddy c’est que «on va enfin pouvoir se compter!». Il voit dans cet état de fait une source inépuisable de distractions à venir : «tu te rends pas compte, ma petite Ani, mais qui dit parti, dit tendances, qui dit adhésion, dit scissions, qui dit orthodoxie dit passionnantes chicanes».
J’avoue que ses arguments sont forts, même si je ne crois pas que l’art brut soit une avant-garde (ou une avant-hagarde), même si je doute que les créateurs qui le pratiquent soient des insurgés (ou des naufragés) volontaires. Le séduisant bonus que nous promet Lausanne pour mieux nous appâter : une visite commentée «suivie d’une agape» (rien à voir avec l’émission œcuménique d’Antenne 2 diffusée le jour du Seigneur) suffira-t-il à emporter notre adhésion  et à rejoindre les gardes bleus ?
Votre petite âme errante, pour sa part, serait tentée de répondre oui, si elle n’appartenait pas déjà au parti le plus exclusif qui soit : le parti d’en rire.

Lire la suite

Jules Leclercq en colloque

Dites-moi pas que ça va pas le faire. Vous revenez à peine de Lausanne et vous n’avez pas eu le temps de vider la valise. Je le sais parfaitement. Raison de plus pour repartir. En mettant le réveil à 7 heures et en faisant l’impasse sur le maquillage, vous pouvez encore très bien attraper un Thalys demain matin pour filer à la catho assister au colloque Jules, Jules Leclercq bien sûr.
Savine Faupin vous parlera de Sa vie, son œuvre et Julien Obadia du Contexte de l’hôpital psychiatrique d’Armentières. Dans l’intervalle, vous pourrez poser des questions sans permettre aux orateurs de reprendre souffle. L’après-midi, sont prévues des interventions de Lise Maurer à propos de Jeanne Tripier et de Véronique Moulinié, ethnologue, sur Des aiguilles et des hommes.
Brodeurs de tous les asiles, unissez-vous!
A propos de Jules Leclercq, j’ai reçu un nouveau texte de Madeleine Lommel car nulle n’ignore que ce carabiné créateur est un petit chouchou à elle.
medium_Catalogue_Leclercq.2.jpg
Je vous communique d’autant mieux ce morceau_de_bravoure qu’il diffère du texte que la Présidente de L’Aracine a publié dans le catalogue de l’exposition Jules Leclercq (Les Chemins de l’art brut, force 5) dont je vous ai déjà causé. Si ce n’est pas déjà fait, grouillez-vous de vous procurer ce catalogue. Il n’est tiré qu’à 1000 exemplaires, aïe, aïe, aïe, il va s’épuiser très vite. Il répertorie et documente 39 œuvres de Leclercq dont 30 figurent dans l’expo avec des repères chronologiques et une biblio. Vous pouvez jouer à saute-mouton avec les préfaces qui nous présentent la catho (on s’en fiche), l’extension du MAM Lille-Métro (on est fatiguées d’en entendre parler), foncez sur les souvenirs du Dr Jacqueline Serret-Defrance qui a connu Leclercq à la fin de sa vie (1963), sans négliger ceux de l’incontournable Dr Claude Nespor. Réservez pour plus tard les Proscopomènes (?) de Michel Fontan qui ne sont pas inédites et s’il vous reste du temps de libre, sachez que vous avez encore 2 articles et pleins d’images en couleurs pour vous gaver l’esprit et la rétine.

Lire la suite

Jules Leclercq à la Catho

medium_J_Leclercq_Les_Dieux.jpgMême fermé le MAM bouge encore.

En association avec l’Université catholique de Lille, il arpente pour la 5e fois ce qu’il a convenu d’appeler ses Chemins de l’art brut. Pour cette première escapade hors les murs de Villeneuve d’Ascq, reconnaissons qu’il fait fort. C’est une exposition sur un ténor mal connu de l’art brut que le Musée d’Art moderne Lille Métropole nous annonce en effet en cette rentrée des classes.

medium_Scene_au_Mont_Parnasse.4.jpg

Bon, allez je vous fais pas languir, il s’agit de Jules Leclercq, grand brodeur devant l’Eternel. Jules Leclercq (1894-1966), comme Pénélope, appartient  à la race des détricoteurs. S’occupant du tri du linge à l’hosto psy d’Armentières où l’ont conduit dès 1940 ses hallucinations, il récupère et effiloche tissus et vieilles chaussettes (de l’archiduchesse) qu’il commence à broder en tapisseries à partir de 1949.

medium_J_Leclercq_En_garde.jpg

Auparavant, créateur d’une autre mode pour un autre monde, il détestait pas se confectionner, selon le témoignage du Dr J. Serret, des vêtements assez personnels, parmi lesquels une casquette brodée de l’inscription Mort à Benoit, gentillesse spéciale destinée à pourrir la vie du surveillant-chef qui avait signé son admission.

medium_J_Leclercq_Cahier.jpg

Pour ses broderies, Leclercq délaissa les cahiers où il rédigeait de longues suites de conjurations contre les menaces dont il se croyait l’objet. Cet ex-chiffonnier, qui se proclamait médium et «donneur de feu», bâtira une œuvre originale avec ses tapisseries.

medium_J_Leclercq_De_Gaulle.jpg

Comme ses écrits, elles «regorgent de sexe» pour s’exprimer poliment, à la façon de Michel Fontan, auteur d’une préface sur lui. Madeleine Lommel qui a beaucoup bossé dans le passé pour faire connaître les créations de J.L. a bien voulu gratifier sa petite âme errante d'un texte et d’images. medium_depliant_L_aracine.4.jpgQuestion doc sur le sujet, à part un petit dépliant que l’Aracine pondit aux temps héroïques du Château Guérin de Neuilly sur Marne pour une expo Leclercq de fin 1988 à début 1989 (j’avais encore mes couettes), il n’existe, à ma connaissance, que le fascicule Sandoz de Claude Nespor paru dans la série Psychopathologie de l’expression en 1970 mais c’est duraille à trouver chez les bouquinistes. Alors j’attends  beaucoup du catalogue qui, je l’espère, accompagnera l’expo de la Catho de Lille (60, bd Vauban).

Le vernissage est le vendredi 15 septembre à 18h30 et ça dure jusqu’au 16 décembre 2006, sauf le jour du Seigneur et les jours fériés. Quant à la messe de rentrée, c’est le 27 septembre à 18 h 30 et, pour celles et ceusses que ça intéressent, y’a un colloque pluri (hi,hi) disciplinaire de prévu en plus le samedi 7 octobre.

Lire la suite

Page : 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43