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01.06.2006

André Robillard au P’tit Ciné

Si en ces temps hyper glagla, vous vous sentez soudain, comme votre petite âme errante préférée, une envie de belgian waffles à la Chantilly (clin d’œil aux cinéphiles férus de Brooklyn Boogie) et de stoemp aux saucisses paysannes, réservez votre soirée du mardi 6 juin pour faire un tour à Bruxelles/Brussel.
Au P'tit Ciné, rue du Belvédère/ Belvederstraat, au 27, il y a la projection d’un film sur André Robillard accompagnant une exposition (Tentoonstelling von A.R.) qui commence, «en présence de l’artiste» qui ne se considère pas comme un artiste mais ça fait rien.

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André Robillard, tout le monde le connaît sur la planète brute. Cela fait bien 35 ans qu’il fabrique ses fusils hyperboliques à base de fers à repasser, pièces de réveil, sonnettes de vélo, cartouches en plastique vides et tuyaux de canalisation. Le tout ligaturé avec des rubans adhésifs de couleurs.
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Du concentré de simulacre de violence comme seuls les enfants qui jouent à la guerre savent l’apprécier. Robillard fait aussi des dessins d’engins galactiques et depuis quelque temps de la musique dont vous pouvez vous offrir un échantillon en glissant sur ma note du 13 mai 2006 si joliment intitulée Laduz, Art en marge : putain 20 ans.

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Pour en avoir plus, essayez de vous procurer le DVD In Poly-Sons dont le livret a été réalisé par Le Dernier Cri à la Friche de mai à Marseille, y’a pas si longtemps (février 2002). Pour vous prouver que ça existe, je lui emprunte les 2 images de couverture, que c’est des photos de Pascal Julou.

medium_robillard_fusils.jpg

23:45 Publié dans Ecrans, Expos, Zizique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : André Robillard, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

Commentaires

Ce n’est pas dernièrement qu’André Robillard fait de la musique ; cela date de belle lurette!
Au début il jouait de l’harmonica , vous savez ce petit instrument que beaucoup de gens de gens du peuple pratiquent, comme Pépé Vignes et d’autres : certains, comme Benjamin Bonjour chantent ; ce n’est pas compliqué car il ne connaît semble-t-il que “ le temps de cerises” qu’il entonne accompagné de ses deux sœurs, et qui donne bien du bonheur à qui écoute

André Robillard ne se considère pas comme un artiste, dites-vous ?
“J’ai voulu faire quelque chose de ma vie” répète-t il souvent
Bien sûr puisqu’il s’agit non pas d’art mais de survie !
Aujourd’hui cependant à force d’entendre qu’il est un artiste; il prononce parfois ce nom sans grande conviction cependant.

Dommage que l’on décale ainsi les valeurs
Le ”modèle du grand art “, ça laisse des traces
madeleine Lommel

Écrit par : lommel | 03.06.2006

Sur ce qualificatif d'"artiste", il me semble que beaucoup de gens oublient un de ses sous-entendus. La professionnalisation qu'il implique, et aussi le rapport de confrontation à l'histoire de l'art, la fréquentation de milieux artistiques. Lorsqu'un commentateur utilise le terme d'"artiste" pour un créateur de l'art brut, c'est généralement parce que pour lui il n'y a aucune différence entre "créateur" et "artiste". Il suffit de s'exprimer pour être alors un artiste. Mais ce mot n'implique pas que cela. Les créateurs de l'art brut -c'est ainsi que je préfère les nommer pour ma part- ne sont pas rabaissés de ne pas être qualifiés d'"artistes". Ce serait plutôt le contraire. Rappelons-nous Cravan qui trouvait déjà qu'il n'y aurait bientôt plus en ce siècle (c'était au début du XXe...) que des "artistes" et qu'il serait bien difficile d'y rencontrer un seul homme.
Et c'est quelqu'un qui se mêle aux artistes, qui en est peut-être un lui aussi, mais alors le cul assis sur plusieurs chaises très incommodes, qui parle ici...

Écrit par : Bruno Montpied | 05.06.2006

et bien je vois monsieur Robillard tout à l'heure si j'ai l'occasion je lui demande son avis...mais en fait moi et l'étymologie ça fait souvent deux, je suis déjà content qu'il fasse ce qu'il fait (qu'il soit artiste ou créateur… d'ailleurs il ne s'appelle pas lui même créateur non plus) mais cette question du qualificatif est tout de même intéressante et en entêtante (et des fois ‘embêtement’ intellectuel diront certains )

Écrit par : dd | 06.06.2006

Dites surtout à André Robillard combien nous estimons ce qu'il fait, cher Dédé (de Bruxelles?). Serrez lui la main bien chaleureusement de notre part et de la part de tous les Animuliens. Faites lui comprendre qu'on est fiers de connaître depuis longtemps un gars comme lui, même si on l'a jamais rencontré en vrai. Que son travail nous plaît parce qu'il nous fait trouver la vie plus intéressante.

Écrit par : animula | 07.06.2006

Ce fut un réel plaisir de faire la connaissance de Monsieur Robillard, un monsieur bien unique en son genre à l’image de ses fusils en quelque sorte.
Il avait le contact facile et engageait conversations sur conversations, avant que les films commencent devant l’audience il nous a joué trois petits airs à l’harmonica (les films de René Paquot étaient d’ailleurs d’une personnalité remarquable ), pour finir la soirée André Robillard, Marc Druez, Michel Nedjar et moi même sommes allez mangé une bonne frite belge au clair de lune…ce fut donc une bien sympathique soirée.

Écrit par : dd | 07.06.2006

Ben, mon gars, moi y m'ont foutu en maison d'repos et y'a pas à dire heureusement que Dédé y vient encore m'y voir parce sinon j'crois ben qu'tes fusils m'auraient aidé à m'coller dans l'trou. Tiens, j'tai raconté quj'étais fossoyeur : ben vaut mieux être dehors que dedans! Bah, peut-ben qu'on s'verra avant q'j'sois crevé!

Écrit par : ratapoil | 24.08.2006

bonjour
ci joint un lien sur un film que j'ai realisé avec andre robillard le mois dernier

http://www.youtube.com/watch?v=IrOomSYirCg

amicalement
jo pinto maia

Écrit par : pinto maia jo | 03.11.2010

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