28.06.2006
Darger et les perruches
N O S iiA M I E SiiL E S iiB Ê T E S
Il suffit d’écrire une bêtise pour qu’elle s’envole à tire d’ailes.
Rien de telle qu’une information fausse, en effet, pour se propager à la vitesse du pigeon voyageur ou de la perruche en rut. Ainsi, c’était fatal, à propos de l’expo à la maison rouge, l’idée erronée selon laquelle c’est la première fois que Henry Darger est présenté en France, n’a pas seulement conquis Philippe Dagen du Monde (voir ma note du 8 juin). Elle a contaminé aussi Pierre Hild de Libération. Dans son article du 23 juin 2006, intitulé Antre des artistes, celui-ci nous fait part, en outre, de sa visite à la librairie Bookstorming, proche voisine de l’écarlate demeure. P.H. a visité avec une perruche. Généralement, me direz-vous, elles ne manquent pas dans les galeries et les librairies d’art. Mais là, c’était une vraie, je ne parle pas de ces écervelées snobinettes qui scotchent avec délices ce genre de lieux très parisiens. Une perruche, un zoziau, vous dis-je ! En chair et en plumes. Entrée avec un client, son papa. Perchée sur son épaule. La chose, c’est entendu, est insolite. Ce qui l’est moins, c’est la remarque d’une profondeur vertigineuse que cette petite observation ornithologique inspire à notre journaliste : «Henry Darger, qui aimait tant les jaunes, les roses, les violets, aurait pu peindre des perruches».
Rien de telle qu’une information fausse, en effet, pour se propager à la vitesse du pigeon voyageur ou de la perruche en rut. Ainsi, c’était fatal, à propos de l’expo à la maison rouge, l’idée erronée selon laquelle c’est la première fois que Henry Darger est présenté en France, n’a pas seulement conquis Philippe Dagen du Monde (voir ma note du 8 juin). Elle a contaminé aussi Pierre Hild de Libération. Dans son article du 23 juin 2006, intitulé Antre des artistes, celui-ci nous fait part, en outre, de sa visite à la librairie Bookstorming, proche voisine de l’écarlate demeure. P.H. a visité avec une perruche. Généralement, me direz-vous, elles ne manquent pas dans les galeries et les librairies d’art. Mais là, c’était une vraie, je ne parle pas de ces écervelées snobinettes qui scotchent avec délices ce genre de lieux très parisiens. Une perruche, un zoziau, vous dis-je ! En chair et en plumes. Entrée avec un client, son papa. Perchée sur son épaule. La chose, c’est entendu, est insolite. Ce qui l’est moins, c’est la remarque d’une profondeur vertigineuse que cette petite observation ornithologique inspire à notre journaliste : «Henry Darger, qui aimait tant les jaunes, les roses, les violets, aurait pu peindre des perruches».
00:25 Publié dans Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
Commentaires
Les dessins de Darger comptent de nombreux oiseaux : rapaces, moineaux et volatiles exotiques multicolores…
Écrit par : J.S | 28.06.2006
ON TROUVE TOUJOURS PLUS BETE
Vous ne devez pas être nombreux ou nombreuses à connaître Natalie Merchant et c’est tant mieux. Natalie Merchant est chanteuse, interpréteuse, compositeuse, écriveuse, arrangeuse, mixeuse, producteuse, penseuse. Une Folkeuse-Rockeuse dans la lignée de Cheryl Crow (ex. Madame Clapton alias “slowhand“, actuelle Madame Amstrong, alias “fastleg“), cousine des Joan Baez, Jonnie Mitchelle et j‘en passe. Le genre, plante néo baba tremblotante et insipide devant des Nico, Janis Joplin, Patty Smith, Anastacia et Aretha, of course (alias “The queen“), avec le soul dans la peau et la rage au ventre. Natalie Merchant qui en est à son 10ème album (5 en solo), tous des bides, a commis en 2001 “Motherland“ une galette navrante comportant un des titres : “Henry Darger“ !
Dès ses débuts, la petite Natalie dans “In my tribe“ nous gratifiait déjà d’un “Hey Jack Kerouac“ (elle aurait pu lui demander son avis). A quand “Sweet Aloïse“ ?
N’ayant pas l’intention de vous communiquer les détails commerciaux de rigueur, je suggère à Miss Animula (si je peux me permettre) de vous en télécharger un petit extrait. Sinon, de grâce n’achetez pas l’objet, v....-le chez V. Je dis V, parce que la dernière fois que j’ai écrit en toutes lettres le nom de ce Megamagasin des Champs Elysées qui porte également le nom d’une compagnie aérienne et bien d’autres choses encore, Miss Animula m’a grondé… bang bang … Cette fois, je reste sage.
Si après écoute il y en a un ou une qui ose miauler que c’est joli, charmant, émouvant, poétique, sincère, authentiquement populaire ou machin chose, je promets de ne plus jamais vous cassez les blogs.
Pour finir sur une note “people“, mon petit doigt m’a dit que Mick Jagger est tombé dingue des œuvres de Darger et s’est mis à en collectionner comme un fou, normal.
Par contre, jamais je ne vous raconterai pourquoi Pete Townshend, le guitariste des “Who“, qui adore également Darger ne veut pas en collectionner….
M. LARSEN
Écrit par : M. LARSEN | 01.07.2006
Les commentaires sont fermés.