14.10.2006
Vente de Chiendent
Après le bleu, le rouge. La maison rouge revient sur le tapis (rouge) dans le très rouge (je parle de la couleur) numéro 9 du très classe magazine de Pierre Bergé & associés.
LaRevue -c’est son titre- consacre 4 de ses précieuses pages à la fondation Antoine de Galbert pour nous apprendre que «la maison rouge a aujourd’hui largement trouvé sa place dans le paysage culturel parisien».
Vous allez me dire que vous vous en doutiez déjà mais votre petite âme errante, dans sa candeur, ignorait que, du 28 octobre 2006 au 14 janvier 2007, la maison rouge accueillerait les œuvres de la collection de Sylvio Perlstein (dada, surr, mini, concept, art belge des sixties, Nouveau réa, Arte povera, photo). Véronique Petit, l’auteur de l’article, revient sur le passé de la maison rouge et énumère ses précédentes expos à l’exception de la dernière qui était consacrée à Henry Darger.
Pour réparer cette injustice, je vous ai déniché une image qui figure sur le carton d’invitation de l’expo : Henry Darger, Highlights from the American Folk Art Museum au Frye Art Museum à Seattle, U.S.A.
Il était temps parce ça se termine le 29 octobre 2006.
Mais reprenons l’avion pour Paris et inscrivons dans notre palm pilot une autre date, celle du 28 novembre 2006. C’est ce jour-là que le manuscrit autographe et tapuscrit complet du Chiendent, le roman de Raymond Queneau (1933) subira, comme on dit, le feu des enchères. Dans une vente publique de la Maison Pierre Bergé bien sûr. Cela vaut son pesant de nougat si j’en crois la page reproduite dans LaRevue number 9.
Les petits dessins automatiques qui fourmillent sur cette feuille très cochonnée nous rappellent que Raymond Queneau n’avait pas peur de temps à autre de s’attaquer à la peinture, ni même d’exposer.
15:30 Publié dans Ecrits, Encans, Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : raymond queneau, henry darger, art brut | | Imprimer | | |
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