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02.04.2008

L’art brut se donne en spectacles

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Un coup d’œil sur ma feuille de route et je m’aperçois que j’allais 749295045.jpgmanquer de respect -moi la muse de l’art brut- à mes copines Melpomène et Thalie, les Muses (avec un grand M) du théâtre.

C’est fou comme le théâtre se branche sur l’art brut en ce moment.

Dernièrement, c’est André Robillard qui s’est retrouvé enrôlé, en février 2008 à Orléans dans la salle de répétitions du Centre dramatique et en mars à La Fonderie au Mans, dans une «performance» de théâtre musical (Tuer la misère) où sa pratique de l’accordéon râleur et de l’harmonica amplifié par un seau constituèrent le clou du spectacle.

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907376604.2.jpg Le spectacle, le cher spectacle, le voici, le voilou de retour, grâce aux efforts conjugués du réalisateur Bruno Decharme, de Kate France, «musicienne, metteur en scène, vidéaste et comédienne» (je cite le tract-annonce contenu dans le livret Théâtre et Variations des Rencontres de La Villette) et à Sylvie Reteuna de la Compagnie La Sybille, autre metteur en scène. Leur commune réalisation s’intitule L’Appartement.

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Rien à voir avec le film de Billy Wilder.

 

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«Les spectateurs sont invités à visiter l’appartement où six colocataires en errance déambulent au rythme de leurs songes et des œuvres d’art brut qui peuplent leur univers» nous éclaire la présentation de cette déambulation théâtrale.

Ce n’est pas limpide ? Vous pensiez comme moi que c’est plutôt dehors qu’on erre ou qu’on étagère (pardon, j’ai pas pu m’en empêcher) ? Et que les songes, c’est quand on dort, ce qui n’est pas propice à la déambulation ?

Mais attendez, la suite est plus claire. Il s’agit simplement de «fragments de lettres, écrits ou délires (…) d’hommes et de femmes ayant connu l’enfermement psychiatrique» dits par des acteurs, au milieu (qu’on me corrige si je me trompe) de tableaux exposés dont les auteurs ont le même profil.

Un beau profil puisqu’ils proviennent de la Collection de Bruno Decharme. Pour une fois, ce n’est pas à Montreuil, l’aimable cité néoécologiste, que ça se passe mais, vous l’avez deviné, au studio 1 de la Grande Halle de la Villette où l’on ne tranche plus le lard comme dans la chanson de Jacques Lanzmann et Jacques Dutronc.
Les séances sont le 17 et 24 avril à 19 et 22 h, les 18, 19, 25 et 26 du même mois à 17 h, 18h 30 et 21 h. Vous trouverez bien une fenêtre de tir : allez-y, c’est sûrement très bien puisque Mme Sandrine Mens du Service des Publics et de la Médiation du parc de la Villette m’a envoyé (merci !) 2 courriels et une bafouille pour que je n’oublie pas.

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En guise de zakouski, une rencontre-lecture est organisée vendredi 4 avril 2008 à 19 h à l’Espace Librairie Actes Sud de la Big Halle de La Villette où on se demandera ce qui dans les textes bruts «résiste à la représentation» et si on peut «sans les trahir les exposer sur la scène».

01:19 Publié dans Parlotes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : andré robillard, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

Commentaires

Ani, si j'en crois votre dernière image qui retient mes mirettes et mon olfactie, je me demande si votre nouvel assemblage "art brut-théâtre", si c'est du lard ou du cochon ? (c'est pour la Dame de B. que je dis ça, paskelle, avec son Kolèsté-rôle, ça lui ira pas !)
Cordiales pensées printanières à l'heure (r)allongée.

Écrit par : Belverticulus | 02.04.2008

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