14.05.2011
Du marché de gros à l’auditorium
«Bouton sur le nez». C’est le tag qui marche! Pas un jour sans que quelqu’un, tourmenté par l’acné, ne se connecte sur Animula à cause de lui. Tout ça parce qu’un jour de décembre 2007, j’ai mis une photo de narine enflammée sur une note au sujet de Leonora Carrington. Moi qui était persuadée d’attirer les internautes avec mon art brut! Je tombe de haut. Enfin, toutes les raisons sont bonnes de venir chez moi!
Et comme je me suis fait peur en me regardant dans mon miroir ce matin, je vais pas tarder à vous parler des rides pour changer. C’est sûrement un thème très populaire aussi. Si on en croit les commentaires à propos du temps qui passe.
Sur le marché de gros du quartier de La Tourtelle à Aubagne, j’ai relevé par exemple cet hommage un peu nostalgique d’une diva de l’art singulier à la critique chevronnée : «Pour celles et ceux qui l’ignoreraient, Laurent Danchin est le référent intellectuel premier et principal, en matière d’art brut et singulier en France. Il est certes celui que nous, les anciens, reconnaissons le mieux!». Danielle Jacqui, puisqu’il s’agit d’elle, s’est aperçu qu’elle connaissait ce «grand spécialiste en art» depuis «plus de vingt ans».
Sur son blogue : Vers un colossal d’art brut où elle relate la visite de Laurent Danchin à ses «préfigurations», elle en profite pour lui demander d’animer «une rencontre conférence-débat» pour «éclairer les opinions sur le projet ORGANuGAMME». Et elle précise : «Il n’a pas dit non». Souhaitons qu’il dise oui car j’avoue que ce projet «colossal» m’est un peu opaque, à moi aussi…
Projet Gare d'Aubagne
Laurent Danchin est prévu par ailleurs au programme de deux journées-cinéma qui auront lieu le vendredi 3 et le samedi 4 juin 2011. Le Festival de Cannes à peine terminé, ce sont les 14e Rencontres Hors-Champ de Nice qui commencent. Reportez vous ici pour connaître le détail.
Pour ma part, je suis très curieuse de ce film de 17 minutes sur Charles Pecqueur d’un réalisateur dont j’ignore tout : Ferdi Roth. J’aime en effet ce créateur (sur lequel peu d’info circule) au point de lui avoir consacré un album diaporamesque ici-même il y a longtemps.
A Nice, Jean-François Maurice et Jean-Michel Chesné présenteront, de leur côté, un documentaire consacré à Marie Espalieu. Cela tombera à pic puisque les deux complices sortent ces jours-ci un numéro spécial de la revue Gazogène pour cette dame de la terre lotoise qui attira le regard de Robert Doisneau grâce à ses sculptures rustiques-animalières.
Le numéro est sous-titré L’Esprit des branches, ce qui me ramène à ma récente chronique sur les folies de l’amandier. Si ça se trouve, il est déjà en vente à la Halle Saint-Pierre mais on peut aussi le commander chez Valérie Rapaud, une libraire de Cahors. Parmi les auteurs, j’aperçois des noms qui ne me sont pas inconnus : Denis Lavaud, ex-fanzineur, Joe Ryczko, actuel blogueur, Benoît Decron, conservateur du musée Soulages et Jean-Michel Chesné qui a réalisé la maquette.
01:21 Publié dans Blogosphère, Ecrans, Gazettes, Miscellanées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, marie espalieu, jean-françois maurice, jean-michel chesné, gazogène, joe ryczko, denis lavaud, art singulier, danielle jacqui, laurent danchin | | Imprimer | | |
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