« lun. 07 févr. - dim. 13 févr. | Page d'accueil
| lun. 21 févr. - dim. 27 févr. »
19.02.2011
NYOAF 2011
NYOAF. Non, ce n’est pas le nouveau cri de guerre d’Animula! Tout bêtement, ça signifie : New York Outsider Art Fair.
Tout un poème. Et qui s’affiche en kakemono dans le ciel blanc de la GrossePomme.
Avec tout le boulot que j’ai au bureau en ce moment, je n’ai pas pu y aller mais, heureusement, une Animulienne de choc est passée par là entre le 11 et le 13 février 2011. Elle m’envoie pour vous des images : du stand de la galerie Ricco Maresca
du stand de Carl Hammer
de celui d’Andrew Edlin
Sans oublier l’espace de notre galerie Berstnationale avec ses Bosco qui nous tendent les bras.
Merci à Cléo qui s’est levée de bonne heure pour réaliser ce petit reportage. A l’heure où l’on passe encore l’aspi sur le stand de Judy Saslow.
Le temps d’une perspective pour vous montrer combien c’est grand l’OAF et qu’il faut parfois consulter le plan pour s’y retrouver
et puis déjà, du côté de chez Cavin Morris, le monde arrive.
18:54 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nyoaf 2011, new york outsider art fair, ricco maresca, carl hammer, andrew edlin, christian berst, ionel talpazan, judy saslow, cavin morris | | Imprimer | | |
18.02.2011
Sixtine à toutes les sauces
Télescopage. Des fois c’est un bombardement. Les informations m’arrivent de partout et je ne sais plus où donner de l’âme errante. Mardi 15 février 2011 c’est l’art brut qui s’invite aux Mardis de l’expo, sur France Culture. L’émission commence fort : «(…) qu’on l’appelle l’art naïf ou l’art des fous, il suscite à nouveau un regain d’intérêt (…) !!! Le temps d’aller chercher un bâtonnet ouaté dans la salle de bain pour me déboucher les oreilles et c’est déjà jeudi, le jour du Monde des Livres.
Entre temps, j’ai eu droit au Cloisonné théâtre d’Aloïse qui est, paraît-il, «surnommé la Sixtine de l’art brut». Surnommé par qui ? On ne le saura jamais. A ma connaissance, cette ravissante formule remonte à un article de La Voix du Nord du 12 septembre 2010 où la conservatrice en charge de l’art brut au LaM l’attribuait à la cantonade : «certains l’appellent la Sixtine de l’art brut (…)». Qui sont «certains»? On ne le saura jamais non plus. Mais on se dit sans doute du côté de Villeneuve d’Ascq que plus c’est gros et plus il faut le répéter. Cela finira bien par rentrer dans nos récalcitrantes caboches.
Fort heureusement il y a le Monde des Livres pour nous laver le cerveau. Dans son édition datée du vendredi 18 février 2011, j’ai sauté à pieds joints sur l’article de Claire Judde de Larivière intitulé : Michel-Ange, le sublime et l’infime, à propos de l’édition de la Correspondance de cet artiste-vedette de la Renaissance italienne, devenu l’étalon or de L’Aracine. Tout d’abord je n’ai rien remarqué mais je suis passée de la page 1 à la page 6 où l’article en question poursuivait son petit bonhomme de chemin. Page 6, il y avait une reproduction, un gros plan de la fameuse chapelle Sixtine.
Et là, ça m’a sauté à l’œil :
LA CHAPELLE SIXTINE
C’EST DE LA DAUBE.
23:43 Publié dans art brut, De vous zamoi, Gazettes, Images, Miscellanées, Nos amies les bêtes, Ogni pensiero vola, Parlotes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut, aloïse corbaz, la voix du nord, lam | | Imprimer | | |
15.02.2011
10 pièces supplémentaires pour l’Art Brut
C’est pas parce qu’elle ne vous parle jamais du prix des loyers que votre petite âme errante se désintéresse de l’immobilier. De l’immobilier suisse surtout car autant que les Belges, j’aime les Helvètes. Ils ont une presse en ligne du tonnerre. Avec des rubriques «copinage» instructives et des titres percutants comme : Notables logés au prix du social. Sur le site de Le Matin.ch, allez voir par exemple l’article de Titus Plattner sur les apparts dont la ville de Lausanne est propriétaire et qu’elle loue pour pas cher. Il contient une info pour le petit bout de ma lorgnette.
On y apprend en effet qu’une conseillère municipale a «réussi à convaincre une dame seule de quitter l’appartement de 10 pièces qu’elle occupait avenue des Bergières, dans le bâtiment du Musée de l’Art Brut». Merci madame. On se réjouit de l’aisance ainsi donnée à cette Collection historique. Dix pièces pour l’art brut, c’est pas du luxe! C’est l’occasion de nous sortir quelques merveilles des réserves.
En attendant si une solitaire de Neuilly, de Passy ou à la rigueur d’Auteuil, souhaitait mettre son logement de 250 mètres carrés à la disposition de l’incontournable blogue Animula Vagula pour y caser son matos, ses 70 paires de chaussures et ses archives de jour en jour plus monstrueuses, je ne dirais pas non.
P.S. 1000 excuses au demi-millier d’Animuliens orphelins qui ont cherché à rejoindre ma base dimanche sans succès. Notre plate-forme vénérée subissait alors l’assaut de méchants pirates et nos vaillants administrateurs avaient les mains dans le cambouis.
00:05 Publié dans Ailleurs, art brut, Gazettes, Glanures | Lien permanent | Commentaires (2) | | Imprimer | | |