19.02.2011
NYOAF 2011
NYOAF. Non, ce n’est pas le nouveau cri de guerre d’Animula! Tout bêtement, ça signifie : New York Outsider Art Fair.
Tout un poème. Et qui s’affiche en kakemono dans le ciel blanc de la GrossePomme.
Avec tout le boulot que j’ai au bureau en ce moment, je n’ai pas pu y aller mais, heureusement, une Animulienne de choc est passée par là entre le 11 et le 13 février 2011. Elle m’envoie pour vous des images : du stand de la galerie Ricco Maresca
du stand de Carl Hammer
de celui d’Andrew Edlin
Sans oublier l’espace de notre galerie Berstnationale avec ses Bosco qui nous tendent les bras.
Merci à Cléo qui s’est levée de bonne heure pour réaliser ce petit reportage. A l’heure où l’on passe encore l’aspi sur le stand de Judy Saslow.
Le temps d’une perspective pour vous montrer combien c’est grand l’OAF et qu’il faut parfois consulter le plan pour s’y retrouver
et puis déjà, du côté de chez Cavin Morris, le monde arrive.
18:54 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nyoaf 2011, new york outsider art fair, ricco maresca, carl hammer, andrew edlin, christian berst, ionel talpazan, judy saslow, cavin morris | | Imprimer | | |
13.04.2009
MAKE : 4 créateurs projetés à New York
MAKE. Si vous habitez New York ou que vous y séjournez pour vos chères études, retenez bien ce titre qui est celui d'un film de Scott Ogden et Malcom Hearn.
Au lieu de photographier les pigeons de l'Empire State Building, de courir après vos lunettes de star que vous avez égarées chez Bloomingsdale's ou de bailler dans votre chambre d'hôtel devant votre thèse sur «l'Art outsider aux U.S.A.», propulsez vous jeudi, le 16 avril, de 6 à 8 p.m. à la Ricco Maresca Gallery pour la projection de ce documentaire d'exploration consacré aux univers de 4 «self taught artists» américains.
Judith Scott - Photo John Mac Gregor
Les créateurs autodidactes en question ce sont la grande Judith Scott dont je vous ai souvent parlé à propos du Creative Growth Art Center d'Oakland CA, et puis, Hawkins Bolden, Ike Morgan et le prophète Royal Robertson.
Faudrait pas croire qu'à Memphis, Tennessee, il n'y en ait que pour Elvis.
Hawkins Bolden - Photo : Judith Mc Willie
Hawkins Bolden, sa vie durant s'y est occupé d'un petit jardin qu'il protégeait de son mieux des prédateurs ailés (genre pigeons) avec des épouvantails fabriqués à partir de matériaux de rebut ramassés dans le coin. Il ne s'est jamais douté que ses productions pouvaient être considérées comme de l'art. J'ai oublié de vous dire qu'il était aveugle depuis son enfance à cause d'un accident de baseball (ce qui prouve que ce sport est, autant que les autres, mauvais pour la santé). Comme Emile Ratier seul le sens du toucher le maintenait en contact avec ses créations.
Ike Morgan et Mona Lisa
Mona Lisa, on le sait, a ses fans. Ike Morgan en est un. Il kiffe aussi pas mal les présidents U.S. Alors il en réalise de vibrants et très perso portraits dans son Austin State Hospital où il séjourne, à partir de photos qu'il trouve dans les magazines.
Quand à Royal Robertson qui a travaillé, si je comprends bien, comme peintre d'enseigne (« professional sign painter »), après s'être occupé de sa souffrante maman et avoir vu son mariage foirer, il est devenu de + en + instable aux yeux du monde ordinaire et est entré progressivement dans le sien propre.
Royal Robertson - Photo : Mike Smith
Il faut dire que le bon Dieu s'est mis à lui tenir la main et qu'il lui a offert des voyages dans le passé et dans le futur. Au présent, de généreuses visions nourrissent son activité principale qui consiste à couvrir sa petite maison et son terrain d'inscriptions et de signes, apocalyptiques.
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18:33 Publié dans Ecrans, Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : judith scott, hawkins bolden, ike morgan, prophète royal robertson, scott ogden, malcom hearn, new york, ricco maresca | | Imprimer | | |