08.10.2006
Nouvelles du monde
Sans vouloir la jouer mégalo, il faut bien que je vous dise que le monde entier a les yeux rivés sur animula vagula.
La preuve cette carte postale envoyée de Chicoutimi par Jo et Alain qui ont visité, sur la vive instigation de votre servante, la maison d’Arthur Villeneuve à la Pulperie de cette ville du Québec et qui se demandent : «Art naïf, art primitif ou art brut?».
Tombé aussi dans ma boîte de réception le message en français (ça mérite d’être signalé) d’un "self-taught artist" américain du nom de Sean Samoheyl qui vit en Virginie dans une ferme communautaire où l’on cultive la tolérance, le pacifisme et l’égalitarisme.  Quand il ne s’occupe pas de son art, Sean s’adonne à la réparation des bicyclettes.
Quand il ne s’occupe pas de son art, Sean s’adonne à la réparation des bicyclettes.  J’espère que son amie Acadienne l’aidera à lire ma petite note parce que j’en profite pour le remercier de ses bons conseils-tisane pour lutter contre l’influenza.
J’espère que son amie Acadienne l’aidera à lire ma petite note parce que j’en profite pour le remercier de ses bons conseils-tisane pour lutter contre l’influenza.
Côté italien, votre petite âme errante n’avait pas jusqu’à présent réussi sa percée. Voilà pourtant que de chez notre sœur latine me parvient l’écho d’un blogue qui parle en termes aimables (grazie a lei) de ma «bella photo gallery a colori del villagio di Greaves».
 Pour terminer sur un ton plus modeste et grâce à l’un de mes correspondants suisses, j’en profite pour vous montrer les images de l’installation spécialement créée par Richard Greaves sur le territoire de la Collection de l’Art brut à Lausanne.
Pour terminer sur un ton plus modeste et grâce à l’un de mes correspondants suisses, j’en profite pour vous montrer les images de l’installation spécialement créée par Richard Greaves sur le territoire de la Collection de l’Art brut à Lausanne.
21:05 Publié dans Ailleurs, Glanures  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : arthur villeneuve,  sean samoheyl,  richard greaves,  art brut |  |
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02.10.2006
Lausanne reçoit Richard Greaves
23:55 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : Richard Greaves,  art brut |  |
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06.03.2006
Du NY Times au jardin d’Albisola
 A propos des édifices dispersés sur la propriété de Richard Greaves, Roberta Smith, la journaliste auteur de l’article, nous dispense gracieusement le conseil suivant : «Call them what you will : installation art, land art, Art Brut, Situationist sculpture or a descendant of Merzbau, Kurt Schwitter’s mythic found-object environment». On a envie de chercher l’intrus dans cette liste. Nul doute que pour beaucoup, celui-ci serait «Situationist sculpture». A la réflexion, c’est sans doute le catalogue Richard Greaves anarchitecte qui a inspiré à Ms Roberta ce terme qui aura peut-être fait se retourner Guy Debord dans sa tombe.
A propos des édifices dispersés sur la propriété de Richard Greaves, Roberta Smith, la journaliste auteur de l’article, nous dispense gracieusement le conseil suivant : «Call them what you will : installation art, land art, Art Brut, Situationist sculpture or a descendant of Merzbau, Kurt Schwitter’s mythic found-object environment». On a envie de chercher l’intrus dans cette liste. Nul doute que pour beaucoup, celui-ci serait «Situationist sculpture». A la réflexion, c’est sans doute le catalogue Richard Greaves anarchitecte qui a inspiré à Ms Roberta ce terme qui aura peut-être fait se retourner Guy Debord dans sa tombe.  L’un des auteurs dudit catalogue fait en effet état d’une postface de Debord à un livre du peintre Asger Jorn sur Le Jardin d’Albisola.
L’un des auteurs dudit catalogue fait en effet état d’une postface de Debord à un livre du peintre Asger Jorn sur Le Jardin d’Albisola.
23:30 Publié dans Gazettes, Sites et jardins, Vagabondages  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : art brut,  richard greaves,  guy debord,  asger jorn |  |
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05.02.2006
Richard Greaves chez Andrew Edlin
 Je baille encore à cause du décalage mais ça valait le coup, mon escapade nouillorcaise. Ayant loupé Richard Greaves à Montréal en octobre dernier, j’ai tenu à le retrouver à la Galerie d’Andrew Edlin (529 west 20th st) qui expose jusqu’au 4 mars une douzaine de photos grand format de Mario del Curto superbement tirées par Laurent Cochet. L’expo reprend le titre du bouquin dont j’ai déjà eu l’occasion de vous causer : Richard Greaves, Anachitect. Le carton montrant La Cathédrale (silver gelatint print) donne envie de la visiter : «Revelling in the principles of assymetrie and the absence of right angles, always seemongly on the point of imminent collapse, these anarchitectures stand in open defiance of the laws of gravity and physics».
Je baille encore à cause du décalage mais ça valait le coup, mon escapade nouillorcaise. Ayant loupé Richard Greaves à Montréal en octobre dernier, j’ai tenu à le retrouver à la Galerie d’Andrew Edlin (529 west 20th st) qui expose jusqu’au 4 mars une douzaine de photos grand format de Mario del Curto superbement tirées par Laurent Cochet. L’expo reprend le titre du bouquin dont j’ai déjà eu l’occasion de vous causer : Richard Greaves, Anachitect. Le carton montrant La Cathédrale (silver gelatint print) donne envie de la visiter : «Revelling in the principles of assymetrie and the absence of right angles, always seemongly on the point of imminent collapse, these anarchitectures stand in open defiance of the laws of gravity and physics».  Il faisait bon, vendredi 27 janvier, le soir du vernissage et bien que Richard Greaves ait décidé de jouer l’homme invisible (snif) on baignait dans sa présence à cause de l’environnement sonore de Stéphane Mercier qui a enregistré les bruits de la forêt greavesienne. Deux films sont projetés dans l’expo, l’un de Bruno Decharme, l’autre de Philippe Lespinasse. Quand je suis arrivée, des gens étaient massés devant un grand écran plat, avides d’en savoir plus sur l’œuvre et le cadre de vie du (dé)bâtisseur québécois.
Il faisait bon, vendredi 27 janvier, le soir du vernissage et bien que Richard Greaves ait décidé de jouer l’homme invisible (snif) on baignait dans sa présence à cause de l’environnement sonore de Stéphane Mercier qui a enregistré les bruits de la forêt greavesienne. Deux films sont projetés dans l’expo, l’un de Bruno Decharme, l’autre de Philippe Lespinasse. Quand je suis arrivée, des gens étaient massés devant un grand écran plat, avides d’en savoir plus sur l’œuvre et le cadre de vie du (dé)bâtisseur québécois.  Il faut dire que l’accrochage d’Andrew Edlin, pour sage qu’il soit (ce qui devrait plaire à monsieur Barras, cf. son commentaire du 4 novembre 2005) chatouille la curiosité tout en apportant des infos. Une carte du Québec, à l’entrée, indique la position du site de R.G. dans sa Beauce profonde.
Il faut dire que l’accrochage d’Andrew Edlin, pour sage qu’il soit (ce qui devrait plaire à monsieur Barras, cf. son commentaire du 4 novembre 2005) chatouille la curiosité tout en apportant des infos. Une carte du Québec, à l’entrée, indique la position du site de R.G. dans sa Beauce profonde.  Puis c’est la confrontation avec la première photo de Del Curto, choisie parmi les plus "punchy", l’intérieur d’une des maisons de Greaves. A droite une porte inclinée avec un corridor. L’impression d’entrer chez le créateur. Un air de piano (celui de Jocelyne, la compagne de Greaves), un vieux jeune homme au look d’ancien rocker (un photographe ?) remarqué dans l’assistance, le sourire d’Andrew Edlin éclaboussant sa chemise noire à boutons blancs et vous aurez une idée de l’ambiance.
Puis c’est la confrontation avec la première photo de Del Curto, choisie parmi les plus "punchy", l’intérieur d’une des maisons de Greaves. A droite une porte inclinée avec un corridor. L’impression d’entrer chez le créateur. Un air de piano (celui de Jocelyne, la compagne de Greaves), un vieux jeune homme au look d’ancien rocker (un photographe ?) remarqué dans l’assistance, le sourire d’Andrew Edlin éclaboussant sa chemise noire à boutons blancs et vous aurez une idée de l’ambiance.

20:05 Publié dans Ailleurs, Expos  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : richard greaves,  mario del curto,  art brut |  |
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13.10.2005
Album Richard Greaves
00:50 Publié dans Ailleurs, Images, Sites et jardins, Vagabondages  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : richard greaves,  art brut |  |
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27.09.2005
La fée a ri
L’infatigable Cheval me ramène à cet autre fieffé marcheur qu’était Jacques Lacarrière. Votre petite âme errante, qui est feignante comme une couleuvre et qui n’aime rien tant que son fauteuil, a fait cependant une tentative pour ranger sa bibliothèque. Je suis tombée sur le livre de Jacques Verroust Les Inspirés du bord des routes. J’ai relu et je vous invite à relire la sensible préface de Lacarrière : L’Off art ou la fée a ri pour tous. J’en suis sorti rêveuse et plutôt attendrie en me demandant si on peut toujours écrire comme ça en nos temps hyper-informés de l’art brut pour tous. Ensuite je me suis disputée avec ma copine Reinette qui m’avait apporté la notice nécro de l’écrivain-voyageur. Elle m’énerve avec sa façon de découper les articles en oubliant d’indiquer la date et le nom du journal. Là, j’ai retrouvé; c’était Le Monde du 19 et ça disait que Lacarrière, « sur ses cartes de visite, n’indiquait qu’une seule qualité : Homo sapiens ».
23:45 Publié dans Gazettes, Glanures, Lectures  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : Richard Greaves,  Jacques Lacarrière,  Aloïse Corbaz,  art brut |  |
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15.09.2005
Cocos plats
Dans ma joie, je n’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir une boîte de fourrés aux framboises.
S’il y en a qui ne savent pas encore qui est Greaves, ce discret créateur de la profonde campagne québécoise qui s’est bâti tout seul un petit village idéal à base de constructions disloquées et labyrinthiques, accueillantes et inhabitables, qu’ils se procurent vite fait ce bouquin là.
Réalisé par Sarah Lombardi, collaboratrice scientifique de la Collection de l’art brut à Lausanne et par Valérie Rousseau, directrice de la Société des arts indisciplinés à Montréal, ce Richard Greaves anarchitecte va servir de catalogue à une expo qui se baladera pendant 2 ans à Montréal, New York, Lausanne et Chicoutimi.
C’est d’abord un chouette album de photos qu’on offre à son chéri ou qu’on garde jalousement dans sa collec. Le photographe Mario del Curto se montre ici à la hauteur de sa réputation.
S’il n’était pas si tard, je vous en ferais des tonnes sur ces clichés épurés de la présence humaine, si révélateurs du désordre créatif des structures de Greaves. La qualité de l’impression donne aux noirs et aux blancs une profondeur et un velouté superbes. On dirait qu’on a utilisé cette bonne vieille héliogravure.
Dans une seconde partie, autour de l’érudite postface de Lombardi et Rousseau, une pléiade de plumes européennes est réunie. Les textes de Roger Cardinal, Lucienne Peiry, Jean-Louis Lanoux, en français puis en anglais, sont judicieusement entrelardés de rapides pensées de Richard Greaves, style : « Tout ce que je fais ici, c’est pour mieux dormir / Everything I make here is so I can sleep better ».
Richard Greaves Anarchitecte / Anarchitect
 5 Continents Editions et Société des Arts Indisciplinés
 Distribution : Editions du Seuil
00:40 Publié dans Expos, Images, Lectures, VU SUR ANIMULA  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : richard greaves,  mario del curto,  art brut |  |
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