15.01.2008
Souriez, c'est mardi
Moi, ce serait plutôt l’inverse. La flemme aurait tendance à me couper la chique. Aussi je me serais bien contentée aujourd’hui de quelques ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ou bien de discrets ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) etc.etc.etc.
Mais je sens bien que ça va pas suffire à satisfaire votre curiosité légitime d’Animuliens gourmands et/ou d’Animuliennes voraces.
Alors, à la demande générale, voici donc deux ou trois reminder-stickers en attendant de plus copieux posts :
Là-dessus, la guinguette animulardesque ferme ses volets non sans s’offrir une fraise tagada pour s’endormir.
23:55 Publié dans Blogosphère, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, Paul Amar, Josef Hofer, Victor Hugo | | Imprimer | | |
19.07.2007
Cahier de l’Art Brut n°22
Calme plat sur la mer blogueuse. Tout le monde est en vacances. Il n’y a plus que votre petite âme errante pour faire la vigie.
Heureusement, parce qu'on l’attendait et le voilà : le numéro 22 (je suis abonnée à ce chiffre) dans son maillot bleu turquoise. Pas le skipper du catamaran de votre tonton Loïc. C’est du dernier Cahier de L’Art Brut que je cause. Cette publication est toujours un événement. Le 22 fait pas exception à la règle avec son look de gosse bien nourri. On a rogné les marges et baissé le corps du caractère pour que ça nous fasse plus de lecture sur les plages brûlantes où nous allons nous vautrer.
Paul Amar, la planète des singes, détail
Comme toujours en pareil cas, on a pas le temps d’approfondir mais on joue déjà à «cherchez l’intrus». Moi c’est le sympathique monsieur Amar qui me pose problème. Je me demande si son rococo orientalisant est bien dans la note brute. Mais c’est un fameux lapin quand même !
Josef Hofer, sans titre, décembre 2005
Le 22 joue à la fois sur les valeurs sûres (un article de Michel Thévoz sur Josef Hofer) et sur l’émergence des nouvelles générations : Teresa Maranzano avec un texte et des nouvelles images de ce Curzio Di Giovanni dont j’adore l’œuvre distordante;
Una cantannte famosa Cristina Aughiliera
Sarah Lombardi avec un texte sur Rosa Zharkikh, une tricoteuse endiablée, que l’auteur, à 10 reprises au moins, traite d’«artiste» ce qui est peut-être un peu beaucoup pour une «autodidacte».
Rosa Zharkikh, Crystal of the Fate, 2006, broderie
Mis à part l’inévitable Nek Chand dont les entreprises rock gardenesques prennent une allure de + en + industrielle, sont embarqués sur la goélette 22 de la marine lausannoise :
Ni Tanjung, une Balinaise créatrice d’un jardin lapidaire,
Photo Georges Bréguet
Donald Mitchell du Creative Growth Art Center, Antonio Dalla Valle, très cérébral assembleur de matériaux divers.
Et puis, et puis, l’énigmatique brodeuse Teresa Ottallo avec son terrible message cousu de fil bleu, rouge, jaune et noir sur toile réalisé dans une «maison des folles» en 1866.
Teresa Ottallo, broderie sur toile, détail, 1866
Le véritable capitaine de ce petit équipage.
De quoi nous consoler que le plancher de Jeannot ne soit pas conservé à la Collection de l’Art Brut.
23:55 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut, Paul Amar, Josef Hofer, Curzio Di Giovanni, Rosa Zharkikh, Ni Tanjung, Teresa Ottallo | | Imprimer | | |
15.04.2007
Cheval et ses poulains au musée
Les facteurs sont sympas. Même ceux qui ressemblent pas à Spirou. Question bonne bouille, Ferdinand Cheval était plutôt du genre émacié mais y’en a que ça inspire. La preuve cette invitation de Rancillac pour l’actuelle expo du Musée de la poste à Paris (6 avril/1er septembre 2007). Vous pouvez dire qu’il s’est pas foulé le Bernard à superposer le portrait du facteur à une image de canasson, vous verrez qu’elle fera son petit effet.
Votre petite âme errante a traîné dans cette expo une copine de bureau qui a trouvé «kitschissimes» les objets de Paul Amar.
Parce que, j’ai oublié de vous signaler, que ladite expo s’intitule Avec le Facteur Cheval et qu’on y voit non seulement Cheval mais aussi «ses poulains» comme le remarque Edouard Launet dans Libé du 11 avril.
Si j’avais pas à éplucher mes pommes, mes poires et mes scoubidous pour faire la compote du dimanche je vous énumérerais toutes les autres autres vedettes «cavalant» autour du Palais imaginaire : Etienne-Martin et son Escalier, Niki, Tinguely et le Cyclop,
l’excentrique milliardaire Edward James et son Jardin d’Eden surréaliste construit en pleine jungle mexicaine,
Jacques Warminski et son Hélice terrestre que vous pourrez voir en live un de ces 4 ouikènes en vous rendant, si vous avez pas peur des troglos, à l’Orbière dans le Maine-et-Loire.
Retrouvez tout ce beau monde dans le catalogue attrayant et qui sent bon l’imprimerie.
Dans une première partie d’Hommages, vous aurez pour le prix (20 €) les clichés des grands photographes qui se sont succédés sur le monument : Denise Bellon, Robert Doisneau, Gilles Ehrmann, Lucien Hervé, Clovis Prévost. Et puis, moi ce que j’aime bien c’est que les textes de Josette, Eric, Christophe, Claude et Clovis (Rasle, Le Roy, Bonin, Prévost) sont poivrés de chouettes documents rares : souvenirs des visites de Matta, de Breton, d’Ernst, photo de D. Bellon montrant Colette Brunius sous les regards bienveillants ou amoureux du rondouillard André Delons et du svelte Jacques Brunius.
To whom who do not read french, please note that all the texts of With Facteur Cheval are translated in english.
See you later, animulators !
17:55 Publié dans Expos, Images, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, Ferdinand Cheval, Paul Amar, Jacques Warminski, Edward James, Jacques B Brunius | | Imprimer | | |