16.02.2007
Leclercq au séminaire
Après tous vos crêpages de chignons ramireziens, je ne sais plus très bien si vous voulez aimer ou connaître, vous creuser le ciboulot ou vous laver le cerveau, vous shooter à l’Angelico ou au Panamarenko, souffler dans les bronches à Jeannot (Dubuffetto) ou pisser dans le violon d’Ingres.
La démocratie participative, c’est pas d’la tarte sur notre planète brute, je vous prie de me croire. Mais tant pis pour les intellophobiques je ne peux pas laisser passer le séminaire du GREC (rien à voir avec les vases à figures rouges) du samedi 24 février 2007 sans vous en avertir.
Si vous avez 5 euros qu’on vous demandera pour «participation aux frais», allez-y, c’est 83 boulevard Arago à Paname et c’est Lise Maurer et Geneviève Piot-Mayol qui s’y collent.
Bon, le titre craint un peu : De la trinité en déroute au sinthome (glop, glop, glop !) mais sachez qu’il s’agira tout simplement de Jules_Leclercq.. C’est pourquoi Savine et Christophe (Faupin et Boulanger) seront aussi de la partie, de 14 à 16 heures 30.
00:20 Publié dans Parlotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jules Leclercq, Panamarenko | | Imprimer | | |
30.03.2006
Raw Vision retourne aux sources
Yiiiiiiiiioupiiiiiiiiyouais ! Permettez que je pousse mon cri d’allégresse du 30 mars 2006 accompagné de ma danse spéciale qui rappelle celle des bonshommes gigueurs qu’on observe dans l’art populaire du Québec.
Il faut dire qu’on n’a pas tous les jours l’occase de compléter sa série de Raw Vision. Sans être une inconditionnelle de cette revue dont le look anglo-saxon touffu et lisse à la fois me porte parfois sur les nerfs, j’ai horreur qu’il me manque des numéros. C’est toujours pareil avec les revues : on les feuillette, on regarde les images, on n’a jamais le temps de les lire mais on y revient toujours. Par exemple, l’article sur les créateurs de sous-bois finlandais dans le n°46 de RV (spring 2004) m’avait laissée froide mais de voir les photos de l’environnement de Veijo Rönkkönen dans la nouvelle expo de la Halle St-Pierre, ça m’a donné un goût de «revenez-y».
Aussi faut-il dire chapeau ! à Raw Vision qui vient de rééditer les 3 premiers numéros qui me manquaient. En ce temps-là, le canard à John Maizels faisait la part belle aux articles des auteurs français. Sous la houlette du collier de barbe maizelsien, on trouvait, par exemple, articles et portraits rigolos de : Jean-Louis Lanoux (sourire de la pampa), Laurent Danchin (lunettes à la Bertold Brecht), Bruno Montpied (barbichette léninienne).
Respectivement, dans le n°1, le n°2, le n°3.
Cela se passait au 20e siècle en plein tournant de 1989 et de 1990.
Les vedettes du moment étaient : Pierre Petit (de Bourges), Chomo (d’Achères-la-forêt), Charles Billy (Civrieux d’Azergues). De ce dernier, votre petite âme, errant dans le riant Beaujolais, a photographié les monuments liliputiens. Elle va vous en concocter un album en vous demandant pardon parce que le soleil tapait dur ce jour-là.
Mais aujourd’hui, ce qu’elle remarque quand elle survole ces 3 numéros historiques c’est les extraordinaires machines volantes, le casque et le harnachement de chevalier du ciel de Gustav Mesmer (voir article de Paolo Bianchi dans RV n°3) qui rendent des points aux objets de Panamarenko qu’on a pu admirer en début d’année à Bruxelles.
23:55 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles billy, gustav mesmer, panamarenko, art brut | | Imprimer | | |