11.09.2005
Points rouges
Ce n’est pas parce que la rue du Perche est introuvable et que le sourire du maître des lieux est plutôt glagla qu’il faut bouder la Galerie Alain Margaron et vous priver du plaisir de vous promener au Paradis terrestre d’Anselme Boix-Vives. Cette expo de l’ex-berger catalan, marchand de primeurs en Savoie avant de tomber dans la peinture sur le tard (1962-1969), coïncide avec la sortie du deuxième volume (environ 4 kg) du Catalogue raisonné de l’œuvre de ce créateur qui n’en demandait sans doute pas tant.
C’est que Boix-Vives n’a plus rien du petit naïf qu’on se plaisait à voir en lui à ses débuts. Il est devenu un peintre à part entière après sa mort et même un grand peintre, ayant la chance d’avoir une famille qui s’occupe de lui et un vrai talent.
Deux jours après le vernissage de l’expo Margaron, on le mesure au nombre de points rouges. Maman ! une vraie varicelle. Parmi ces déjà-vendus –qui sont naturellement les mieux- un Gardien d’oiseau bleu de 67 et un drôle de Drapeau au chien de la même année m’ont sauté aux yeux. Ainsi qu’une gouache de 62 intitulée Garde national, au verso d’une facture.
Jusqu’au 29 octobre
Anselme Boix-Vives, Paradis terrestre 1962-1969
Galerie Alain Margaron , 5 rue du Perche, 75003 Paris
00:05 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Anselme Boix-Vives, art brut | | Imprimer | | |
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