Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21.09.2006

Australian outsiders

medium_invit_australiens.jpg

Vernissage hier à la Halle Saint-Pierre. Vernissage rapide parce qu’après : rencart dans le 14e avec Violette et Sibylle pour aller bouffer des écrevisses, du foie de veau au pain d’épices et le délicieux blanc manger de L’Amuse bouche, un très sympa resto de la rue du Château, si vous voulez tout savoir.

Vernissage donc, en vitesse, dans la rotonde du haut, pleine de jeunes géants blonds et de broussards barbus aux chapeaux décorés de plumes sauvageonnes. Des Australiens, vous avez reconnu. Un peu partout, on parlait un anglais sonore, rieur et en bonne santé. Est-ce pour ça que l’expo s’appelle «Australian outsiders» ? L’expo et le catalogue bleu des mers du sud qui pourtant ne contient pas un mot d’anglais. medium_Lara_Gomez.2.jpgDans ces conditions pourquoi ne pas avoir traduit «Australian outsiders» par «Outsiders australiens» ? Sans doute parce que «aliens» sonnerait mal à des oreilles anglo-saxonnes, j’imagine? Quant à ce qu’il y a voir, c’est plutôt les amateurs de «singuliers» qui vont encore se régaler. medium_Travis_Mitchell1.jpgJ’avoue ne pas avoir été trop chatouillée par des tendances lourdes qui s’observent dans ces productions : esthétique de la récupération, influence des mangas, psychédélisme des couleurs, réseautages médiumniques un rien crispés. Mais c’est varié et parmi la vingtaine d’univers très différents que l’accrochage s’efforce de faire coexister sans gommer les tensions, il y a des choses interloquantes comme ces temples-maisons-miniatures de Javier Lara-Gomez. J’ai pas détesté aussi certains tableaux de Travis Mitchell, surtout quand ils deviennent épais, que la pâte s’y accumule un peu sérieusement. medium_gunter_deix.jpgKif-kif pour les superpositions de dessins découpés, tendant à la charpie, des compositions de Gunter Deix. J’avoue ne pas avoir été vraiment convaincue par les encres et gouaches de Liz Parkinson bien que 3 d’entre elles ont été achetées par la Collection de l’Art brut à Lausanne sur instigation de tonton Dubuffet. medium_stravoula2.jpgPour moi, la vraie surprise est venue des yeux à répétition, des bouches noires et des lunettes opacifiantes des terribles portraits de Stavroula Feleggakis (vous savez bien qu’il y a des Grecs partout).

00:40 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

Les commentaires sont fermés.