26.06.2006
Hors la vie, les graffiti d'Issoudun
Vous pas comprendre anglais ? Cinglez toutes voiles dehors vers le Musée de l’Hospice Saint Roch à Issoudun. A l’occasion d’une expo que votre petite âme errante enrage d’avoir loupée (encore une), ce musée publie 100 pages en bon français sous couverture prune imprimée en bleu et blanc.
Hors la vie, Artistes et prisons que ça s’intitule, comme l’expo elle-même (terminée le 5 juin dernier) dont la première partie traitait des graffiti, ceux notamment des prisonniers allemands du beffroi d’Issoudun, enfermés là pendant la Première Guerre mondiale. C’est coton à scanner et le résultat est pas garanti mais faites-moi confiance, ça vaut le détour. Les auteurs de ce catalogue passé inaperçu : Patrice Moreau et Jean-Louis Laubry, le premier «attaché de conservation», le second, «prof agrégé», sont chapeautés, de façon un peu superfétatoire, par des textes de Michel Onfray qu’on est allé chercher dans son Archipel des comètes paru en 2001.23:55 Publié dans Expos, Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Graffiti | | Imprimer | | |
06.09.2005
Animula, le retour
Vous allez me dire que j’ai commencé fort avec mes histoires de Favreau et de Rapeau. Et je vous parle pas du vieux Pineau (18°) dont j’ai abusé pendant les vacances et dont je sifflote encore une petite provision.
C’est que votre petite âme errante est de retour. Il faut vous y faire.
Du chemin, elle en a parcouru, sous un soleil à faire rissoler le maïs, le long des départementales de nos belles provinces d’Aunis et de Saintonge réunies. Là bas, le temps d’une saison touristique à mort, rien que des rencontres.
Rencontres avec les âmes bien vivantes de monsieur Loulou, sculpteur cagouillard aux styles contrastés
Rencontres avec les âmes du passé dans plein de petites églises romanes aux chapiteaux plutôt dégourdis
ou aux murs couverts d’épatants signes gravés par les maçons du XIIe siècle.
Et puis plusieurs jardins extraordinaires, du plus anonyme, déniché par hasard (et identifié ensuite comme celui de Franck Vriet)
Un été bien rempli, une bonne cuvée.
J’ai horreur des 4 Saisons de Vivaldi, alors je vous les jouerai pas mais je compte bien vous entraîner dans mes dérives d’automne, d’hiver et de printemps. Toute l’année à la peine, votre petite âme, toute l’année à la joie des découvertes et au petit bonheur des surprises.
Animula
00:25 Publié dans Sites et jardins, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Graffiti, Franck Vriet, Albert Gabriel, art brut | | Imprimer | | |