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31.07.2012

Madge Gill entre au couvent

bob et pantacourts.jpgLes yeux se tournant vers Londres, je vois pas pourquoi votre petite âme errante en ferait pas de même. Moi aussi j’enfile mon bob, mon pantacourt et mes basquettes.

Moi aussi je bouffe des vitamines et du brumisateur.

Laura-Flessel.jpgMoi aussi j’adore Laura Flessel, grande judokate devant l’éternel coubertinesque, comme un drôlissime lapsus ministériel vient de nous la présenter.

Et ce n’est pas pour ça que je tire la gueule à mon petit dada habituel, loin de là! C’est que, à un jet de pierre (a stone’s throw) du grand machin olympique-circus, se déroule en ce moment et jusqu’au 16 août 2012 une jolie rétrospective Madge Gill, autre star avec Aloïse de cet art brut des origines, du temps où c’était Jean Dubuffet le sélectionneur.

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«Madge Gill au couvent» pourrait-on dire puisque c’est The Nunnery («at the heart of London’s artist quarter»), la puissance invitante de cette expo.

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Espace d’art contemporain situé dans le Bow, à l’est de la ville, pas très loin du Vicky Park et à 10 mn à pinces de Bow Road Station, le Nunnery (181 Bow Road) est plutôt chiche en repros.

Madge Gill

Son site ne nous donne qu’une image en couleurs alors que Madge Gill (qui dessinait quasi dans la noirceur) est une grande magicienne du black and white, façon damiers vertigineux.

Mais bon, vous pourrez pas dire que vous étiez pas prévenus si vous passez par là en allant jouer les pom-pom girls de nos porte-drapeau cocorico.

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20:58 Publié dans art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, madge gill, the nunnery, londres, laura flessel | |  Imprimer | | Pin it! |

16.12.2009

The Museum of Everything

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pudding2 - Copy.jpgHello, joyeux everythingers ! Bonsoir gentils Animuliens ! Noël approche et avec lui revient l'envie du vieux christmas pudding des familles qui, comme chacun sait, ne se déguste que chez nos voisins britanniques. C'est le moment de réserver votre place dans l'Eurostar et de vous offrir un petit voyage à Londres pour aller visiter ce nouveau musée (ou cette galerie?) consacré(e) à la création autodidacte qui s'est ouvert le 14 octobre 2009. The Museum of Everything c'est son nom.

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Pas «Musée des Outsiders», attention! James Brett, son fondateur, a paraît-il horreur du mot outsider. On peut le comprendre. Ce terme me porte aussi sur les nerfs assez souvent bien qu'il soit entré dans l'usage, même chez les Froggies. A ce que j'ai cru comprendre, Monsieur Brett s'intéresse à ces créateurs qui ne savent pas ce qu'ils font. Ceux dont le travail n'est pas seulement étrange, intense et original mais encore : contraint.

Les August Walla, les George Widener

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les Henry Darger

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les Johann Hauser, les Alexandre Lobanov

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les Madge Gill

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les Willem Van Genk

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pour ne citer que quelques-unes des personnalités représentées dans la collection. Des gens qui font de l'art en privé (du moins au début). Des gens qui, de toutes manières, ne peuvent faire autrement que de faire ce qu'ils font. Des créateurs d'art brut, quoi ! Je n'ai pas de conseil à donner à James B mais il ferait tout aussi bien d'employer le mot inventé par Jean Dubuffet. C'est le meilleur et c'est très prononçable par une bouche anglo-saxonne de bonne volonté. Un peu bizarre mais délicieusement exotique. Un rien snob (je plaisante of course). Le M.O.E. est situé dans le Nord-Ouest de Londres, pas loin de la station de métro Chalk Farm.

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Dans un secteur résidentiel de Primrose Hill. A l'angle de Regent's park et de Sharples Hall street. Vous situez ou il faut un G.P.S.? Ce haut-lieu de l'art everything est installé dans une ancienne laiterie.

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James Brett, qui est réalisateur de cinéma en même temps que collectionneur, s'est sans doute souvenu que cette laiterie fut un studio d'enregistrement. L'ambiance de cet espace chaotique, rythmé par des couloirs, des bureaux et des escaliers, fait penser, m'a-t-on dit  à une école primaire.

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Si vous voulez tout savoir sur l'odeur de thé et de marmelade qui y règne, allez sur le blogue Amelia's Magazine. Jessica Stokes vous guidera pour une visite sympa de ce lieu apparemment charmant et volontairement non adapté au style classique d'une galerie de collectionneur privé. La communication fléchée pour y arriver est du genre bon-enfant.

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Une contribution du visiteur serait sollicitée. De 1 Livre Sterling à 1 million selon ses moyens. Au dessus de la sortie, vous trouverez l'indication «last thing». Auparavant vous serez passés devant une porte verrouillée («nothing»).

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Quand à «everything», vous le lirez en descendant dans un énorme espace, sorte d'entrepôt rempli de peintures, sculptures et dessins du sol au plafond. Le fondateur du musée serait doué du sens de l'humour que ça ne m'étonnerait pas. A suivre...

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