10.12.2014
Scottie Wilson : dernières minutes avant la vente
Un bouquet de Scottie ce soir chez Tajan à 19h. De quoi respirer l’air de l’art brut dans une vente qui contient une trentaine d’œuvres du brocanteur de Toronto, chouchou des surréalistes anglais et de Jean Dubuffet.
Le catalogue est préfacé par une ex-petite fille qui considérait Scottie Wilson comme son grand-père, «un grand-père un peu excentrique avec son béret et son gros nez».
A ce que j’ai compris le père de cette dame qui signe S.H. organisa dans les années 50 une expo à la Galerie Gimpel de Londres. Mais je n’ai pas le temps de vérifier.
S.H., dans les années 60, déjeunait de temps à autres avec Scottie. Les dessins et la palette proposés chez Tajan constituent de «très beaux souvenirs» de cette époque.
Les amateurs sont donc assurés de conserver en les achetant «la mémoire d’une personne merveilleuse».
14:11 Publié dans art brut, Encans | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, scottie wilson, tajan | | Imprimer | | |
09.05.2014
Scottie Wilson à l’université
Au chapitre des re-découvertes, il faut signaler le début d’une exposition Scottie Wilsonnienne à Ottawa le 12 mai 2014. Hé oui, on vernit le lundi au Canada! Ce qu’on nous promet? Des «œuvres inédites» conservées dans les collections du pays. L’occasion, paradoxalement, pour les commissaires, Jill Carrick et Pauline Goutain de montrer là-bas comment le grand Scottie fut chouchouté en Europe par les surréalistes et Dubuffet.
Pauline Goutain, on la connaît bien. C’est un membre du CrAB. L’expo ottawouaise durera jusqu’au 7 septembre 2014. C’est dire que vous pourrez très bien la visiter pendant vos vacances d’été, surtout si vous êtes Québécois.
Elle se tient au Cuag (Carleton University Art Gallery). Cuag, c’est rigolo comme nom. Et c’est facile à stocker dans une mémoire. Même une mémoire de piaf comme la mienne.
16:13 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, scottie wilson, pauline goutain, jill carrick, ottawa | | Imprimer | | |
26.03.2012
J.D.J. ouvre l’œil
Iris Clert dans la Gazette de l’Hôtel Drouot, forcément ça fait tilt. Surtout si son portrait est l’œuvre de Gaston Chaissac qu’elle exposa dans sa galerie au beau temps du pop.
Aujourd’hui, ce qui fait boum c’est la vente publique où figurera samedi 31 mars 2012 cette gouache-missive réalisée au verso de dessins d’enfants.
Je dis «boum» parce que cette vente intitulée L’œil de J.D.J est incontestablement l’événement de la semaine pour ne pas dire plus. Les petits détectives ne devraient pas avoir trop de mal à deviner le nom de celui qui se présente sous ces initiales. Laissons lui l’avantage de cet anonymat qu’il partage d’ailleurs avec un des dessinateurs représentés dans le catalogue : Dominique le tricoteur, pour ne pas le nommer.
Le catalogue qu’on peut feuilleter sur le site du commissaire-priseur C.J.D. (Christophe Joron-Derem) profile de cette manière ledit J.D.J. : «historien d’art passionné, commissaire d’expositions, a conseillé pendant plus de 30 ans un groupe de collectionneurs». L’ensemble d’œuvres de la vente qui comprend de très beaux Macréau
un Scottie qui fait peur tellement il est sublime de mystère
des Nitkowski très bien choisis, un Aloïse pas banal, des Boix-Vives qui se laissent super bien regarder et des Chaissac que je mettrais volontiers dans ma cambuse) provient de ces collections particulières.
La démarche me rappelle celle de La Peau de l’Ours, cette asso de collectionneurs qui, au début du 20esiècle, s’étaient constitué un joli stock de cubistes, nabis et autres fauves pour s’en délecter un certain temps avant que celui du business soit venu.
Sauf que là c’est plutôt aux frontières de l’art brut, sur les terres de la Figuration narrative, de l’Art naïf et de la grande Singularité inclassable que cette éphémère collection a été constituée avec Patience et Circonspection, petites sœurs d’un goût très sûr. Evidemment, il vaudra mieux être thuné samedi si vous voulez vous aligner car m’est avis qu’il y aura de la concurrence. Mais comme c’est la fin du mois, vous aurez touché vos petits sous. D’ailleurs, l’étude est bonne fille et certains lots sont loin d’être inaccessibles pour qui veut absolument repartir avec un petit souvenir de la vente. De belles photos de Chaissac prises en 1962 par la journaliste Renée Boullier sont estimées ainsi dans les 300/600 zorros. Cliquez bien sur «Lire la suite» quand vous consulterez les descriptions des 57 lots proposés à votre rapacité. Cela vaut le détour.
Surtout la première, un autoportrait d’Alexandre Lobanov. Pour la bonne raison que c’est là que vous trouverez l’avant-propos (assez touffu car à plusieurs voix) de la vente. Je vous recommande surtout la partie centrale, bien torchée car philosophique et onirique. Cette réflexion-méditation sur l’œil et le regard, qui cite J.-B. Pontalis et Roland Barthes, est due à un jeune chercheur du nom d’Olivier Jacquemond. Bon, je vous ai mis les points sur les i alors maintenant, tous à l’expo, tous à la vacation!
23:49 Publié dans art brut, Encans, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, iris clert, gaston chaissac, michel macréau, scottie wilson, anselme boix-vives, la peau de l'ours, alexandre lobanov, olivier jacquemond | | Imprimer | | |
06.03.2009
L’art brut à toutes les sauces
Notre secrétariat animulien a reçu cette vidéo judicieusement repérée par un de mes correspondants très fine mouche.
Que dire après ça sinon « NO COMMENT »
00:07 Publié dans Ecrans, Zizique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art brut, adolf wölfli, scottie wilson, henry darger | | Imprimer | | |