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Rechercher : plancher de jeannot

Roger Ouellette, un vrai patenteux

medium_expo_ouelette.jpgSans vouloir vous infliger une piqûre de rappel (votre petite âme errante n’a rien d’une infirmière), il faut que je revienne sur L’esprit de la forêt à la Halle Saint-Pierre. Dans ma note précédente du 7 avril, j’ai oublié de vous parler de Roger Ouellette. Comme je peux pas m’empêcher de chipoter, je ne me gêne pas pour râler parce que, sur le carton d’invitation, son nom est inscrit à côté de celui de Richard Greaves mais que, bernique de son site dans l’expo de la sainte Halle ! Dommage, j’aurais bien aimé savoir comment l’œil du photographe Mario del Curto avait caressé cette œuvre majeure d’un des plus fameux créateurs populaires québécois. Elle fait partie de la riche collecte glanée il y a plus de 30 balais maintenant chez nos cousins canadiens par trois courageuses têtes chercheuses encouragées par le climat de contre-culture alors assez vivace là-bas comme ici : Grobois (de), Lamothe et Nantel.
Les Patenteux du Québec
(1974 puis 1978), bouquin de ce trio de Louise, Raymonde et Lise, fait figure de monument historique sur les rayonnages des bibliothèques sur le sujet.

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L’année dernière, le Musée de Charlevoix (région à Ouellette), à La Malbaie, a consacré une expo à Roger Ouellette. Provoquer le temps qu’elle s’appelait, in english : Stirring Up Time. La commissaire c’était Valérie Rousseau de la Société des arts indisciplinés. Malheureusement, pas de catalogue dans cette exposition charlevoixeuse.
Rien que l’impressionnante image du cheval bleu sur le carton d’invitation. Décidément, j’en ai d’la misère avec Ouellette. Pour remédier à ça, j’ai puisé dans mes photos de vacances et piqué, pour faire bon poids, quelques clichés en provenance de la S.A.I. Résultat des courses, un dodu diaporama à vous mettre sous le regard, chanceux que vous êtes! L’intérieur de la maison, le parterre autour, le musée-grange «de la civilisation» et la montagne «de la fée» : une visite du domaine de Roger Ouellette comme s’il était toujours de ce monde.

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Le salon des rêves

D’un court voyage en Alsace, 2 petits mots. Si vous passez à Strasbourg avant le 23 juillet, au lieu de vous jeter sur le Riesling, allez donc voir Le Salon des rêves au Musée d’Art Moderne et Contemporain.

Cette expo montre pour la première fois en France les tableaux de Joseph Steib (1898-1966), peintre alsacien semi-autodidacte qui aurait pu passer pour un miniaturiste ordinaire s’il n’y avait sa production de guerre. Guerre durant laquelle, révolté par l’annexion allemande et les crimes des Nazis, il va peindre une série de toiles étranges, férocement anti-hitlériennes.

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Œuvre rigoureusement clandestine, bien sûr. On imagine les risques encourus! Œuvre qui fit un bide à la Libération car on avait envie d’oublier tout ça. Un petit catalogue touffu, imprimé dans un corps mini-rikiki sur papier de couleur soupe à l’avocat, accompagne l’expo. Se munir d’une loupe pour distinguer certains détails des reproductions.

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Une visite à Belvert

Belvert existe, je l’ai rencontré. C’est pour ça que votre petite âme errante vous a abandonnés, mes chers zanimuliens.
Belvert est une jungle séparée par un mini-grillage de la gendarmerie voisine. On y entend le clairon, la sirène et les «P’tiiit t’es cuiiiit» des merles moqueurs.
Les merles ici sont gros comme des poulets, le couple Valière les gavant de gâteau aux framboises du dimanche.

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En échange, ces reconnaissants volatiles enfouissent dans leur jardin des noyaux enrobés d’humbles fientes qui deviennent des cerisiers. C’est ainsi que tout pousse dans le jardin de Belvert. Michel et Michèle (appelons-la Mimi pour éviter la répétition) ne s’occupent de rien. Ils sont bien trop occupés à saluer, depuis leur balcon, les défilés de vieilles Deu-Deuch qui passent devant leur portail les jours fériés. Quand ils ne participent pas à de tels rallyes ou qu’ils ne répètent pas un pas de danse folklorique, Michel et Mimi chaussent leurs mocassins en buffle du Poitou ou leurs espadrilles basques et ils vont visiter l’atelier du peintre Pascal Audin en compagnie de Parisiens blasés dans le genre de mon chéri et moi. Au passage, ils cueillent leur amie l’ethnologue Isabelle Laurent qui connaît toutes les fleurs par leur nom et qui a collaboré au best-seller de Michel Valière : Amours paysannes. Ensemble, cela fait 5 paires d’yeux qui s’écarquillent en se tordant le cou pour suivre le ballet du peintre qui brandit ses tableaux du haut de sa loggia. Comme il va de plus en plus vite et que sa grande maison (une ancienne boulangerie) est pleine à craquer d’œuvres très colorées (totems, casseroles enluminées, dessins), on se repose un peu en regardant les fresques cobraïsantes et enfantines qui ornent la cour. Survient un orage de grêle pour refroidir notre réflexion. Pas sûr que Pascal Audin soit un «artiste Art Brut» comme l’écrit un certain Dumoulin sur une notice qui traîne dans la maison. N’appartient-il pas plutôt à un courant autodidacte tombé trop brutalement de l’arbre fécond de la Figuration Libre ?

Les collections de petits ours ou de briquets en plastique placées au mileu des œuvres par le peintre ne font-elles pas penser aux Arts modestes, tels qu’on peut les voir au musée du MIAM à Sète ? De retour dans la cabine de pilotage de Belvert, dont je ne résiste pas à vous montrer l’auguste siège, je squatte la bécane des Valière pour me poser devant vous ces questions.

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Michèle et Michel dans leur bureau de Belvert

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Jean Dubuffet connaît la musique

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C’est bien gentil ces ouikènes dans le Poitou mais le frigo est vide et votre petite âme errante a de la lessive en retard. Bien sûr, au lieu de se jeter comme une bête sur son repassage, elle a préféré se plonger dans la lecture des actes d’un colloque en hommage à George Sand sur le thème : musiques savantes et musiques populaires. A la croisée des chemins que ça s’appelle et c’est paru en 1999 aux Editions Famdt. Vu que je l’ai fauché dans la Bibliothèque de Michel Valière, il y a son ex-libris dedans et le gros magnétophone qui figure dessus, entre ethnologue et informateur paysan, m’a rappelé celui de la pochette du disque de Jean Dubuffet édité en 1961 par la Galleria del Cavallino de Venise. Chemins parallèles sont faits pour se rencontrer. J’ai donc enfourché ma petite carte orange, direction Duroc, pour me propulser rue de Sèvres à la Fondation Dubuffet où j’ai retrouvé dans une vitrine de l’expo Jean Dubuffet, expériences musicales, le dessin de ce disque intitulé Pleure et applaudit.
Sensible comme je suis, j’aurais bien fait l’un et l’autre si je n’avais craint de perturber l’ambiance feutrée de ces lieux un peu austères où planent le fantôme et la voix du peintre de l’Hourloupe qu’on entend dans l’escalier (il faut sans cesse gravir dans cette fondation) proférer d’un air à la fois comique et sérieux : «As-tu cueilli la fleur de baaââârbe?».

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Je suis bien contente d’avoir pris des artT pour voir cette expo, même si j’ai dû me mettre à 4 pattes pour looker la collection de disques de papa Dub : vinyles de vocalisations pygmées
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et de chants indiens d’Amazonie entre autres. Je désespérais d’y parvenir, la maison fermant le samedi et le soir à 18 heures, quand on quitte à peine le boulot. Du deuxième étage la vue vaut le coup sur les petits toits autour et traverser le jardin intérieur avec sa longue allée de roses jaunes vaut le déplacement. C’est amusant de penser que Dubuffet devait frotter son petit chapeau à la branche toute biscornue qui s’échappe d’un arbre en bordure à la rencontre des visiteurs. L’expo s’arrête le 13 juillet.

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Jean Dubuffet photographié par Jean Weber (1961)

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Laduz, Art en marge : putain, 20 ans !

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Le joli mois de mai ne rapporte pas que des fleurs, il est aussi propice aux anniversaires. Grande souffleuse de bougies, votre petite âme errante se permet de vous en rappeler deux. Pour rester dans la zizique, chantons d’abord en chœur pour les 20 berges du bruxellois Art en marge qui, pour l’occasion, ajoute un S dans ses bagages. ArtS en marge, donc, le jeudi 18 mai 2006 vernit son expo Musiques en marge qui durera jusqu’au 28 juillet. Au menu : le violon de Martha, Oscar et son accordéon, les percussions d’André, le clavier de Wesley, orgue et guitare de Daniel. Pour ceux qui n’auraient pas reconnu, il s’agit de Martha Grunenwaldt, Oscar Haus, André Robillard

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Wesley Willis
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et Daniel Johnston
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De vieilles connaissances et «un véritable personnage culte», selon le communiqué d’AEM, ce Johnston «idole» de Kurt Cobain, paraît-il. J’avoue que j’ignore tout de ce «semi-outsider artist and rock musician» mais y’en a une tartine sur lui dans Wikipedia et mister Larsen nous en dira peut-être plus.
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20 ans, c’est aussi le bel âge du Musée des Arts populaires de Laduz en Bourgogne. «Laduz, un lieu inspiré» nous dit l’invitation au vernissage (samedi 3 juin) de l’exposition Regards sur l’œuvre de Raymond Humbert, créateur et fondateur du musée. Le carton qui nous gratifie d’un défilé d’élégantes formes à chapeau dans la mousse est accompagné d’un dépliant avec tout le détail des rencontres, débats et démontrations qui n’occuperont pas moins de 3 jours de votre vie si vous décidez de vous offrir tout le toutim. Vendredi 2 et samedi 3 juin, vous pouvez assister à une douzaine de communications, dont une relative à l’art brut, une autre à Wilhem Uhde, le découvreur de Séraphine de Senlis. Toute une pléïade de conférenciers venus des Trads, du Musée de l’Homme, du Musée des Arts Déco pour nous parler de «La crise de l’ethnologie» ou de «La question du folklore dans notre société contemporaine». Je préfère, pour ma part, «L’humour dans l’art populaire», surtout que c’est Nelly Feuerhahn qui s’y colle et que j’ai déjà remarqué son travail sur le Struwwelpeter – un de mes héros favoris – dans Autour de Crasse-Tignasse, actes d’un Colloque tenu à Bruxelles (nouzyr vouala) en 1996 (Théâtre du Tilleul éditeur).
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Des fourmis et des livres

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medium_ma_pile_de_jour.jpgAvec les chaleurs, les fourmis volantes se croient tout permis et leurs escadrilles ont tenté de prendre possession du trois pièces-cuisine de votre petite âme errante, victime par ailleurs d’une autre invasion, celle des livres. Rien que cette semaine j’en ai tant acheté que je me demande comment je vais finir le mois, surtout avec les soldes qui pointent leur museau. Tout ça pour vous, voraces animuliens, car il faut bien vous tenir au courant des nouveautés. Comme vous vous doutez que j’ai pas eu le temps de lire tout ça, je me contenterai de vous signaler quelques incontournables en essayant de feuilleter quelques pages devant vos écrans insomniaques.

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Parallel worlds - George Widener 

Tout d’abord, en direct de chez les Tchécos, j’ai réussi à me procurer avant tout le monde le récent bébé praguois d’abcd. C’est écœurant ce qu’ils sont bosseurs dans cette asso! Cette fois, c’est le tandem féminin et bohémien, Barbara Šafářová et Terezie Zemánková qui s’y est collé avec la bénédiction de Bruno Decharme, le pape de la collec. Ce bô catalogue d’exposition, aux pages blanches, noires et grises, réussit l’exploit de n’être pas obèse tout en étant copieux (abcd aime le copieux).

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 Metamorphis of the body - Lubos Plny

A côté de Marie Rakušanová, "curator" de la City Gallery Prague, et de plumes confirmées, souvent associées aux réalisations abécédiennes (Vincent Gille et Jean-Louis Lanoux), Barbara Šafářová et Terezie Zemánková (qui signent aussi des textes) se sont assuré des collaborations nouvelles : Manuel Anceau et Patricia Allio que vous connaissez comme le loup blanc, du moins si vous avez lu ma note du 5 février 2006. Y’a une introduction, une chronologie, des bios, une biblio et bien sûr beaucoup d’images. Ouf !

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 Inner Voices - Anna Zemankova

Pour rythmer tout ça, Barbara et Terezie ont organisé les choses selon 3 thèmes : PARALLEL WORLDS, METAMORPHOSIS OF THE BODY, INNER VOICES. La maquette, par un système de repères noirs verticaux permet de s’y retrouver vite et bien. Si vous êtes capables de consommer ces 300 pages en tchèque, dites-le moi. Sinon, tardez pas trop à vous procurer la version en anglais (pour le français vous repasserez !) car il n’en a été édité que 700 exemplaires et mon petit doigt me dit que ça va trouver preneur de l’autre côté de l’Atlantique. Excusez ma «langue trop bien pendue» comme dit Lili, une bavarde qui trouve que je lui coupe trop souvent le sifflet. Je continuerai la prochaine fois. Si d’ici là le grand Cric me croque pas.

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25.06.2006 | Lien permanent

Genio y delirio : l'art brut à Madrid

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Je sais bien que vous n’êtes pas là, que vous êtes sur les routes, sur les plages, à Cadaquès, aux Baléares ou ailleurs en Espagne, mes chers animuliens et/ou muliennes. Reposez-vous bin, votre petite âme errante, toujours fidèle devant son écran et malgré les vociférations foutebalistiques qui polluent son petit cerveau de poulet, veille pour vous.
Et pour vous dire que si vous poussez jusqu’à Madrid le 18 juillet, ça vaudra la peine de vous dé-scotcher un peu du Prado et de prendre la direction du Circulo de Bellas Artes où, jusqu’au 3 septembre 2006, dans la Sala Picasso, sera présentée, à l’enseigne de Genio y Delirio, une sélection de «esta coleccion, la mayor y màs importante del mundo», j’ai nommé la Collection de l’Art Brut de Lausanne, partenaire de cette exposition castillane.

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01.07.2006 | Lien permanent

Hors la vie, les graffiti d'Issoudun

medium_porte_beffroi.jpgVous pas comprendre anglais ? Cinglez toutes voiles dehors vers le Musée de l’Hospice Saint Roch à Issoudun. A l’occasion d’une expo que votre petite âme errante enrage d’avoir loupée (encore une), ce musée publie 100 pages en bon français sous couverture prune imprimée en bleu et blanc.

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Hors la vie, Artistes et prisons que ça s’intitule, comme l’expo elle-même (terminée le 5 juin dernier) dont la première partie traitait des graffiti, ceux notamment des prisonniers allemands du beffroi d’Issoudun, enfermés là pendant la Première Guerre mondiale. C’est coton à scanner et le résultat est pas garanti mais faites-moi confiance, ça vaut le détour.
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Les auteurs de ce catalogue passé inaperçu : Patrice Moreau et Jean-Louis Laubry, le premier «attaché de conservation», le second,  «prof agrégé», sont chapeautés, de façon un peu superfétatoire, par des textes de Michel Onfray qu’on est allé chercher dans son Archipel des comètes paru en 2001. 

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26.06.2006 | Lien permanent

Bang! Bang! Miam! Miam!

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Connaissant votre passion pour Alexandre Lobanov et sachant que son apparition sur ce blogue provoque toujours une certaine excitation dans vos rangs, medium_Lobanov_MIAM.5.jpgj’interromps mon tour d’horizon des bouquins pour vous signaler sa présence dans l’expo du MIAM qui s’avance (vernissage le 30 juin). Bang!_Bang! c’est son nom à cette expo placée sous l’égide de Bernard Belluc et Hervé di Rosa. Un nom à faire battre le cœur de mon daddy qui est un resté un fan de Nancy Sinatra.
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Suffit de lire le sous-titre : Trafic d’armes de Saint-Etienne à Sète pour se faire une petite idée du concept. Autour de lui, le Musée International des Arts modestes, en partenariat avec le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne, présente une cinquantaine d’artistes parmi lesquels se sont glissés, avec Lobanov, deux autres créateurs d’art brut dont on a pas mal parlé ces temps-ci ici : André Robillard et Henry Darger.
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Vive les vaches!

medium_Bissiere_et_son_chien.jpgLes vaches m’obsèdent, les vaches me poursuivent.

Une animulienne fervente, de ma garde rapprochée, me signale ce passage de la préface écrite par le peintre Roger Bissière pour son expo d’octobre 1947 à la Galerie Drouin :

 

«Pendant dix ans je n’ai eu pour confidents que moi-même et quelques vaches paisibles

que je menais paître le long des prés et des bois, sous le soleil et les nuages.

Les vaches à Paris, ça ne signifie pas grand chose.

C’est plutôt du beefsteack.

Pour moi c’est différent.

Je ne méprise pas leur société, et je ne me suis jamais ennuyé auprès d’elles.

Elles ont de grands yeux clairs, elles sont silencieuses, douces et réfléchies.

Elles sont simples et élémentaires comme la Terre qui les porte et l’herbe qu’elles foulent.

Parfois, auprès d’elles on a un peu honte d’être un homme».

 

Et honte d’être une femme, ajouterai-je car, avec tout ça, j’ai oublié de vous signaler le lancement d’une nouvelle collection de monographies publiée par Iconofolio, émanation éditoriale de la galerie Objet trouvé.

medium_couverture-krusi.gifLe premier volume de cette collection Outsiders (on aurait pu trouver plus original comme titre) est grand comme la main de mon chéri qui le tripote en ce moment avec ses doigts sales. Format carré. Belle gueule (belle couverture, veux-je dire) un peu laqué dans les bô verts et gris. Beaucoup d’images en couleurs à l’intérieur, imprimé sur papier couché mat. Le texte pas lourd sans être sacrifié. Deux colonnes, l’une pour la version en anglais, l’autre pour celle en français. Je vous laisse découvrir le reste, ce petit livre consacré à Hans Krüsi, étant en vente dans l’actuelle expo de la galerie Objet trouvé. Les enragés du papier attendent la suite avec impatience.

medium_carton_expo_Nedjar.2.jpgPour le prochain volume, l’éditeur joue sur le velours d’un classique : Michel Nedjar qui expose en ce moment ses œuvres récentes à la galerie du Fleuve 6, rue de Seine à Paris.

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29.06.2006 | Lien permanent

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