« 2005-09 |                                         Page d'accueil
| 2005-11 »
                                    
09.10.2005
Année du Brésil : cordel à l'Alcazar
 Je nage dans le bonheur. Non seulement j’ai retrouvé mon sac mais l’adducteur (?) à Zizou est guéri. J’aime bien Zidane, il a un sourire charmeur et puis il me rappelle Marseille où je n’ai jamais le temps d’aller. Dommage parce que, dans cette ville fascinante, il y a une expo sur L’Univers de la littérature de Cordel à la Bibliothèque Alcazar, 58 cours Belzunce. La littérature de cordel, j’y pense chaque fois que j’étends mon linge. C’est même rapport à ça que je me suis pas encore offert la lavante-séchante de mes rêves.
Je nage dans le bonheur. Non seulement j’ai retrouvé mon sac mais l’adducteur (?) à Zizou est guéri. J’aime bien Zidane, il a un sourire charmeur et puis il me rappelle Marseille où je n’ai jamais le temps d’aller. Dommage parce que, dans cette ville fascinante, il y a une expo sur L’Univers de la littérature de Cordel à la Bibliothèque Alcazar, 58 cours Belzunce. La littérature de cordel, j’y pense chaque fois que j’étends mon linge. C’est même rapport à ça que je me suis pas encore offert la lavante-séchante de mes rêves.  Cela fait plus d’un siècle que, sur les marchés du Nordeste brésilien, les épingles à linge servent à suspendre sur des fils tendus en plein air de drôles de petites brochures qui rappellent les almanachs, les histoires de chevaliers, les recettes de médecine populaire que les colporteurs apportaient jadis dans nos campagnes.
Cela fait plus d’un siècle que, sur les marchés du Nordeste brésilien, les épingles à linge servent à suspendre sur des fils tendus en plein air de drôles de petites brochures qui rappellent les almanachs, les histoires de chevaliers, les recettes de médecine populaire que les colporteurs apportaient jadis dans nos campagnes.  Ces petits bouquins de 8 ou 10 pages imprimées sur du papier journal et réunies par une agrafe contiennent des poèmes, des histoires à l’eau de rose, des faits divers sanglants, des vies de héros, des commentaires sur des faits de société (réforme agraire, accidents du travail).
Ces petits bouquins de 8 ou 10 pages imprimées sur du papier journal et réunies par une agrafe contiennent des poèmes, des histoires à l’eau de rose, des faits divers sanglants, des vies de héros, des commentaires sur des faits de société (réforme agraire, accidents du travail).  Le plus beau c'est que leurs couvertures sont illustrées de savoureuses gravures sur bois dont la rusticité, souvent naïve, atteint parfois l’art brut. On se demande comment de telles chose sont encore possibles aujourd’hui. Je ne résiste pas à vous en montrer quelques unes provenant de la collection d’un ami.
Le plus beau c'est que leurs couvertures sont illustrées de savoureuses gravures sur bois dont la rusticité, souvent naïve, atteint parfois l’art brut. On se demande comment de telles chose sont encore possibles aujourd’hui. Je ne résiste pas à vous en montrer quelques unes provenant de la collection d’un ami.
17:35 Publié dans Expos, Glanures  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : Cordel,  art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
FIAC : Rendez-vous chez Ritsch-Fisch
00:10 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : A.C.M.,  art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
08.10.2005
Le spectre d'Antoine de Galbert
Où l’art brut, je vous le demande, ne va-t-il pas se fourrer ? Il s’est faufilé ces jours-ci à la FIAC par la grande porte du Journal des Arts, son «quotidien». Par le biais d’un portrait du collectionneur Antoine de Galbert par Roxana Azimi. Dans cet article d’une demi-page, le mot «art brut» est cité deux fois. Une fois parce que la collec de l’Antoine est rapprochée de celle «du défenseur de l’art brut Daniel Cordier» (mince de compliment).
Une autre fois parce que la journaliste souligne la largeur du «spectre» d’A. de Galbert «partagé entre l’art contemporain, l’art brut et l’art primitif». In english -car c’est traduit- «the former gallery-owner turned art collector A. de G.» est déclaré «Equally interested in contemporary art, primitive art and art brut». Ce qui prouve que, même dans la langue de Shakespeare, le mot «art brut» peut très bien être préféré à son insipide doublure, j’ai nommé le mot: «outsider».
22:45 Publié dans Gazettes  | Lien permanent  | Commentaires (3)  | Tags : art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
03.10.2005
Chaissac d'attaque

23:10 Publié dans Expos, Lectures, VU SUR ANIMULA  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : gaston chaissac,  art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
02.10.2005
Les histoires de Teulé
Vous aimerez celle d’Edwige qui se confectionne des habits de fée pour aller faire ses cours à l’université de Paris VIII à Saint-Denis. Vous vous attendrirez sur celle de Dolly qui propose ses charmes et montre ses tableaux à la fenêtre d’une maison du quartier Schaerbeek, près de la gare du nord à Bruxelles. Vous resterez scotchés devant la soucoupe volante que Jean-Claude Ladrat, menuisier et paysan à Germignac en Charente maritime, a construit dans son jardin afin d’offrir à sa mère une retraite heureuse sur l’étoile Altaïr où la vie est trop belle.
 Les éditions ego comme x ont eu la bonne idée de rééditer Gens de France et d’ailleurs de Jean Teulé qui regroupe 40 de ces histoires décalées de gens hors du commun, dont 18 nouvelles. Un beau bouquin qui mélange gaiement bandes dessinées, textes et photos aquarellées dans une mise en page avec des tas de flèches en rappel, histoire de se mettre un peu en travers de la lecture sans vous faire décrocher pour autant.
Les éditions ego comme x ont eu la bonne idée de rééditer Gens de France et d’ailleurs de Jean Teulé qui regroupe 40 de ces histoires décalées de gens hors du commun, dont 18 nouvelles. Un beau bouquin qui mélange gaiement bandes dessinées, textes et photos aquarellées dans une mise en page avec des tas de flèches en rappel, histoire de se mettre un peu en travers de la lecture sans vous faire décrocher pour autant. 
22:55 Publié dans Lectures, VU SUR ANIMULA  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
01.10.2005
Lonné à l'honneur
 J’ai testé pour vous l’ascenseur du Musée de la poste à Paris. Il monte, il ne descend pas. Arrivée au 5e étage votre petite âme errante a du traverser 14 salles (dont une de bécassineries) pour atteindre l’exposition Raphaël Lonné. La visite faite, il ne reste qu’à dégringoler une bonne centaine de marches en luttant au passage contre 3 ou 4 portes coupe-feu d’une petite tonne chacune. On se retouve sur le boulevard de Vaugirard dans ce quartier grouillant de C.R.S. tournant comme des âmes en peine autour de la tour Montparnasse. Pas de catalogue, pas de communiqué de presse, pas même une carte postale à se mettre dans le placard aux souvenirs. Dommage. C’est que c’est pas fréquent une expo Lonné. Aussi vaut-il mieux ne pas négliger celle-là. Elle commence maintenant et se terminera le 11 février. Avis à ceusses et à celles qui comptent venir passer les fêtes dans la capitale.
J’ai testé pour vous l’ascenseur du Musée de la poste à Paris. Il monte, il ne descend pas. Arrivée au 5e étage votre petite âme errante a du traverser 14 salles (dont une de bécassineries) pour atteindre l’exposition Raphaël Lonné. La visite faite, il ne reste qu’à dégringoler une bonne centaine de marches en luttant au passage contre 3 ou 4 portes coupe-feu d’une petite tonne chacune. On se retouve sur le boulevard de Vaugirard dans ce quartier grouillant de C.R.S. tournant comme des âmes en peine autour de la tour Montparnasse. Pas de catalogue, pas de communiqué de presse, pas même une carte postale à se mettre dans le placard aux souvenirs. Dommage. C’est que c’est pas fréquent une expo Lonné. Aussi vaut-il mieux ne pas négliger celle-là. Elle commence maintenant et se terminera le 11 février. Avis à ceusses et à celles qui comptent venir passer les fêtes dans la capitale.   «Raphaël Lonné est un petit homme à grosse tête chauve, bon visage avenant et teint frais. Une expression mélancolique est présente dans ses traits. Son parler, fortement marqué de l’accent gascon forme un gargouillis précipité, un glouglou continu auquel un étranger au terroir doit pour le comprendre prêter grande attention.» (Publications de la Compagnie de l’art brut, fascicule 1).
«Raphaël Lonné est un petit homme à grosse tête chauve, bon visage avenant et teint frais. Une expression mélancolique est présente dans ses traits. Son parler, fortement marqué de l’accent gascon forme un gargouillis précipité, un glouglou continu auquel un étranger au terroir doit pour le comprendre prêter grande attention.» (Publications de la Compagnie de l’art brut, fascicule 1).
22:45 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : Raphaël Lonné,  Jean Dubuffet,  art brut |  |
 |  Imprimer |  |
 Imprimer |  |  |
 |  
 
 





















