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29.07.2007

Danger de mort poste des Violettes

b542ecc35a0cdc482ca0d55688b33e30.jpgVous me connaissez, j’hésite pas à payer de ma personne pour nourrir ce blogue. Vous ayant déjà entretenus, il y a plus d’un an maintenant (exactement le 6 mars 2006), de l’allusion de Guy Debord au Facteur Cheval dans son texte de septembre 1972 intitulé De l’Architecture sauvage, je me suis élancée bravement par un soleil brûlant sur le Wettsteinbrücke et j’ai traversé le Rhin, sans trompettes ni tambourins ce8d12dc999d53107163007894a924e1.jpgmais avec une petite valise à roulettes, en direction de la Grenzacherstrasse et du tram 31. Tout ça pour me rendre au rose bonbon Museum Tinguely de la bonne ville de Bâle où j’ai mangé du vitello tonato chez Jeannot 879f1055abaccfe5aa8be071f290f560.jpgaprès avoir visité l’exposition

Die Situationistische Internationale

(1957-1972) qui va fermer boutique le 5 août prochain. La version en anglais du catalogue étant épuisée et les concepteurs de cette publication n’ayant pas jugé utile d’en concocter une en français, j’ai du me rabattre sur la version en allemand, un peu indigeste à consommer dans le TGV de retour, surtout sans dictionnaire. 

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Heureusement, la riche iconographie m’a récompensée de mes efforts et j’ai découvert sous le n°134, cette lettre de Guy Debord à Ivan Chtcheglov qui contient le Projet d’un article-détournement de Breton intitulé Danger de mort poste des Violettes (inscription relevée en avril 1950 sur un transformateur à Cannes).

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Elle nous indique que c’est dès 1953 que le constructeur du Palais Idéal occupait un coin de la pensée de l’auteur de La Société du spectacle. En témoigne cette déclaration : «Le Facteur Cheval est psychogéographique dans l’Architecture».

Après cela, lon lon la, votre Animula, «ayant eu du mal assez» s’est octroyé une belle tablette de chocolat aux noisettes.

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23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Guy Debord | |  Imprimer | | Pin it! |

06.03.2006

Du NY Times au jardin d’Albisola

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Snob comme elle est, votre petite âme errante ne résiste pas au plaisir de vous citer, dans la version originale non sous-titrée, un article du New York Times du 3 mars courant : «You can imagine them as suitable settings for any number of fairy tales and children’s stories, especially those onvolving witches». Fûtés comme je vous devine, vous aurez bien sûr compris, chers animulâtres, qu’il est encore question ici des créations de Richard Greaves et des photos de Mario del Curto visibles à l’Andrew Edlin Gallery. Ce n’est pourtant pas seulement pour vous prouver que je ne vous recommande pas des expos bidon que je vous recopie le NYT. A propos des édifices dispersés sur la propriété de Richard Greaves, Roberta Smith, la journaliste auteur de l’article, nous dispense gracieusement le conseil suivant : «Call them what you will : installation art, land art, Art Brut, Situationist sculpture or a descendant of Merzbau, Kurt Schwitter’s mythic found-object environment». On a envie de chercher l’intrus dans cette liste. Nul doute que pour beaucoup, celui-ci serait «Situationist sculpture». A la réflexion, c’est sans doute le catalogue Richard Greaves anarchitecte qui a inspiré à Ms Roberta ce terme qui aura peut-être fait se retourner Guy Debord dans sa tombe. L’un des auteurs dudit catalogue fait en effet état d’une postface de Debord à un livre du peintre Asger Jorn sur Le Jardin d’Albisola.
Avec gourmandise, je me suis reportée à ce bouquin que j’ai eu le bol d’HT sur la Toile bien qu’il soit paru à Turin en 1974. C’est un album un peu du genre Inspirés et leurs demeures. A côté des photos du jardin, des sculptures, des fresques et des mosaïques de Jorn par Bartoli, dont je vous restitue quelques échantillons, j’ai eu la surprise de découvrir dans le texte de Guy Debord, intitulé De l’architecture sauvage, une allusion au facteur Cheval.
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23:30 Publié dans Gazettes, Sites et jardins, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut, richard greaves, guy debord, asger jorn | |  Imprimer | | Pin it! |