14.03.2009
L’église parlante vue de l’intérieur
Et bien, grâce à Pascale Herman dont le blogue hommager aux habitants-paysagistes (Les Inspirés du bord des routes) joue les Arlésiennes en ce moment, j’ai pu prendre ma revanche et entrer chez l’abbé Paysant par la porte du beau reportage que le n°12 du magazine Itinéraires de Normandie a consacré en décembre 2008 à cette œuvre fraîchement restaurée. L’article est de Yves Buffetaut, le rédac chef. Les photos aussi peut-être? J’ai pas vu de crédit. Je vous en montre 3 seulement, rien que pour vous donner envie de vous procurer le canard qui est trimestriel.
Et pour finir, rien que pour le fun, une image en bonus de Mâme Péhache probablement prise à la Maison bleue de Da Costa située à Dives-sur-mer. Des fois qu’avec le soleil naissant vous ressentiez l’impérieuse nécessité d’un p’tit week-end en Normandie avec votre amoureux et/ou amoureuse…
23:33 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor paysant | | Imprimer | | |
24.01.2008
Thor aïe !
Et à l’ouest, il ne se passerait rien peut-être ? Bien sûr que si et votre petite âme errante se renseigne de droite et de gauche. Un vrai petit robot à géométrie variable !
D’un ancien pays d’Europe qui occupe la basse vallée de la Seine m’est parvenu Pays de Normandie, verte revue au pelliculage impeccable et glissant (idéal pour boîte aux lettres parisiennes rétives). C’est à notre sœur Pascale, la patronne du blogue Les Inspirés du bord des routes que je dois ce numéro 59 et je la remercie 59 fois de cette politesse toute animulienne. Numéro d’hiver avec 59 vaches dans la neige bleue.
On se croirait au Canada.
C’est le premier signe avant-coureur de l’Outsider Art Fair qui débute ce jour là et durera juqu’au 27 janvier. Cette version 2008, la 16e du genre, will be housed in TPB (The Puck Building) dans Soho. J’attendrai le retour de mes envoyées spéciales là-bas et si les little pigs outsiders ne les mangent pas en route, je devrais théoriquement vous en dire plus.
00:05 Publié dans Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, Tim Wehrie, Victor Paysant | | Imprimer | | |
18.08.2007
Victor Paysant réhabilité
Un ciel noir, une blouse rouge. Une photo ratée pour vous dire l’ambiance ce jour-là.
A Bagnoles-de-l’Orne, la brocante était nulle alors j’ai poussé vers le nord malgré les «bofs» de mon chéri qui serait bien resté devant son Dubuffet (il fait semblant de lire la grosse bio de Marianne Jakobi et Julien Dieudonné).
A Ménil-Gondouin, sur la D15 qu’on n’atteint pas sans se paumer un peu, j’ai enfin vu l’église «vivante et parlante».
comme disait Victor Paysant, l’auteur de cette palpitante décoration qui vient de renaître de ses cendres grâce au concours de l’Europe, de l’Etat, du Conseil général, de la Fondation du patrimoine, du Crédit agricole… (j’en passe) et de l’Asso des amis qui ont casqué pour ça.
L’église voisine avec une mairie qui a l’air de sortir d’un village de poupées. En dehors des messes, «s’adresser au café à côté pour visiter l’intérieur», hélas le café était en vacances.
J’ai donc admiré la bruissante façade et son St Michel sculpté par Philippe Doucin de Briouze en remplacement de celui d’origine.
Un panneau explicatif pour touriste lambda dit que : «l’ordre fut donné, après la mort de l’abbé Paysant, d’enlever toutes les statues et d’effacer les peintures» qui viennent d’être ressuscitées.
«Fut donné» : c’est une belle chose que la forme passive quand il s’agit de prendre des pincettes avec le goupillon !Il est vrai qu’aujourd’hui la Commission d’Art Sacré du Diocèse soutient la réhabilitation.
Dommage que les autorités spirituelles de l’époque n’aient pas fait preuve d’autant de goût, ça nous aurait épargné 34.914,12 €.
18:12 Publié dans Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Victor Paysant, art brut | | Imprimer | | |
10.02.2007
A chacun sa sirène
Retour sur le plancher des vaches pour vous dire que j’ai rangé mon placard à chaussures.
Parmi les 70 paires qui constituent mon pedibus-patrimoine il me manque malheureusement celle qui figurait dans la vente Art populaire-Curiosités le 7 février à Drouot-Richelieu. Martine Houze, l’expert, qualifie d’«imposantes» ces «chaussures de métier» (j’ai envie de dire : de chantier) du XVIIe ou XVIIIe siècle. J’adore leur grosse bouille de curé campagnard avec leur six épaisseurs de cuir renforcées par des chevilles de bois. Si Chabichette décide demain de m’en offrir une paire du même genre brut plutôt qu’une paire de ces douillettes charentaises dont elle inonde son département, je promets de voter pour elle.
Question curé, j’ai pas de conseil à vous donner mais allez voir quand même la note que Pascale Herman a baptisée sur son blogue : L’Eglise parlante du Ménil-Gondouin (Orne).
L'église parlante rénovée
J’y ai collé un commentaire relatif aux soutanes indépendantes d’esprit et créatrices.
Parmi celles-ci, un petit salut au chanoine Joseph Thibaud de Luçon qui, dans les années 30, agrémenta son jardin de sculptures animalières en ciment armé. Quelqu’un sait-il ce qu’elles sont devenues ? On n’en a qu’une mauvaise photo dans un livre de mémoires que Thibaud publia en 1935 avec, pour illustrations, ses gravures perso qui ressemblent à du Cordel.
23:55 Publié dans Jadis et naguère, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Anatole Jakovsky, Victor Paysant, Joseph Thibaud | | Imprimer | | |