06.04.2008
Henry Darger au Salon du dessin contemporain
Au menu d’aujourd’hui, un cliché de la chambre de Henry Darger par le photographe japonais Keizo Kitajima.
Elle provient du carton d’invitation de l’Andrew Edlin Gallery de New York qui présente jusqu’au 7 juin 2008 une sélection de ces photos, prises 25 ans après la disparition du créateur et 6 mois avant que «the apartment was finally dismantled».
L’expo nouillorkaise qui s’intitule Darger Discoveries and Henry Darger’s Room (Photographs by Keizo Kitajima) montre aussi des pièces significatives de l’œuvre de Darger.
«Darger Discoveries features newly available, emblematic works from the artist’s œuvre that have been shown in important exhibitions in the U.S. (…), Europe and Japan».
On retrouvera bientôt à Paris cette galerie, dont le boss n’hésite pas à se se servir de la langue française, au Salon du Dessin Contemporain qui ouvrira ses portes le jeudi 10 avril 2008 au 4 rue du Général Foy dans le 75008 pour se terminer le lundi 14 avril.
Quand elle vous aura dit que le vernissage est le mercredi 9 avril de 19 à 23 heures (7 p.m.-11 p.m.) et que Andrew Edlin, outre Henry Darger, viendra avec ses poulains :
Tom Duncan
Marc Lamy
Charles Steffen
Chico MacMurtrie et Chris Doyle, votre Petite âme errante vous aura tout dit et vous en saurez autant qu’elle.
20:15 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, henry darger, tom duncan, marc lamy, charles steffen | | Imprimer | | |
16.04.2007
Des expos à la pelle
Si vous en avez plein le dos de Cheval, votre petite âme errante, qui est une mère pour vous, peut vous driver sur une foultitude de nouvelles expos dont elle n’aura jamais le temps de parler sérieusement mais qui méritent mention.
En ces périodes électorâles la Fâme se porte bien. A la Galerie Brissot et Linz, dans les bô quartiers (48, rue de Verneuil Paris 7e) et jusqu’au 21 avril 2007, on nous promet «trois femmes pour ouvrir un point de vue singulier sur le monde…».
Je connais le travail de l’une d’elle, Sandra Martagex, qui il y a une dizaine d’années s’était fait remarquer comme un(e) jeune peintre prometteur avant de se faire plus discrète après la naissance d’un bébé. Elle travaille toujours «ce qui se fluidifie, ce qui coule dans le corps» (je cite le carton) et c’est une bonne surprise de la retrouver.
Au Musée de Sérignan (34410), j’aurais bien aimé voir Dado rencontrer Dubuffet. Tu parles d’un match ! Hélas, il s’est terminé le 15 avril. Vérifiez, y’a peut-être un catalogue.
Pour ceux qui ont des RTT de rab, la foire de Bruxelles est tout indiquée (20-23 avril 2007, vernissage le 19).
Vous y retrouverez par exemple, sur le stand de la Galerie Andrew Edlin (of New York) de vieilles connaissances (Henry Darger) et des découvertes comme Charles Steffen qui dessine d’étranges créatures reptiliennes sur de longs papiers bruns. «His highly original figures are characterized by curiously caricatured features including large, bulbous eyeballs, thick, gnarled fingers, and skin scored with deep creases and squared off with reptilian-like scales».
Puisqu’on vous le dit !
Propulsez-vous encore, si le cœur vous en dit, au MIAM de Sète pour 1000 pavois ? Pas de panique, c’est jusqu’au 3 juin.
Puis mes penchants aristocritiques vous enverront voir si j’y suis au Château du Tremblay à Fontenoy en Bourgogne (89520) pour Créateurs singuliers (je sais, le Centre Régional d’Art Contemporain aurait pu trouver mieux comme titre) si vous aimez (entre autres) Jean Linard, Pascal Verbena et Simone Le Carré-Galimard.
01:00 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Charles Steffen, Simone Le Carré Galimard, art brut | | Imprimer | | |
28.01.2007
New York fait la Foire
Et pendant ce temps, la teuf bat son plein à New York ! Je dis «pendant c’temps» parce que, clouée sur mon lit de douleur par le docteur Tarzan, mon dentiste, j’ai passé mon ouik sous la couette, abrutie par les calmants, au lieu d’aller goûter à la Grosse pomme. J’ai donc loupé l’Outsider Art fair, l’Expo Ramirez que je vous annonçais à grand fracas dans mon post du 2 janvier et l’«opening reception» de l’Andrew Edlin Gallery pour son nouveau show : Albert Hoffman, sculptor of wood.
Loupé en live, bien entendu, car une équipe de reporters animuliens, déléguée sur place par votre petite âme in-errante, m’a ramené images et impressions chaudes dont je vous fais profiter. Le cœur du truc c’était la foire, voici donc quelques échos de l’ouverture officielle.
«Le stand de Henry Boxer (Angleterre) a retenu mon attention» nous dit l’une de mes envoyées spéciales. «Je lui ai demandé de poser devant son œuvre favorite et il a choisi celle de George Widener».
Je passe parce que ce Widener, il y a un film qui va sortir dessus, j’aurai l’occasion d’en reparler.
Grande quantité d’œuvres sur le stand de Jennifer Pinto Safian. «Normal, c’est une Française!», poursuit mon informatrice. «Elle a connu Dubuffet étant jeune, alors qu’il venait visiter ses parents à la maison. Elle a même fait une thèse sur Dubuffet et l’art brut… à suivre».
Le best of de l’O.A.F. 2007 contiendrait encore, selon ce témoignage, «Charles Steffen, le nouvel artiste de Chicago qu’Andrew Edlin présente sur son stand. Des dessins à la mine de plomb et crayons de couleurs sur papier kraft : des personnages tout plissés, genre amphibiens, larvaires parfois, avec des attributs féminins, seins proéminents, ongles vernis, regards de grenouille».
Quant au «coup de cœur» de la soirée, c’est «le stand du charmant, attachant et sympathique Randall Morris» qui l’a procuré à une autre de mes mamarazzi. Ce stand «se démarque pour la qualité des pièces choisies (Chris Hipkiss, Emery Blagdon, Sandra Sheehy) mais aussi pour l’esthétique de la présentation, très raffinée, parmi le brouhaha des présentations des stands, touffues en général. R. Morris pose lui aussi devant son œuvre préférée : un bateau de Kevin Sampson, artiste outsider du New Jersey. Imbrication de matériaux qui fait penser un peu à A.C.M.»
Bon, j’arrête là parce que vous allez trouver que ce reportage est trop gentil mais tout le monde ne peut pas, comme votre Animula, avoir la dent dure.
17:10 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, martin ramirez, albert hoffman, george widener, charles steffen, kevin sampson | | Imprimer | | |